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Quels lutteurs d'aujourd'hui seraient des "ECW Originals" ?
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- Le 01/04/2015
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En 2001, Paul Heyman validait la banqueroute de sa compagnie Extreme Championship Wrestling (ECW). Une énorme perte pour le Monde du catch qui allait bientôt être monopolisé par la WWF/E de Vince McMahon. Si les influences ont été nombreuses et importantes (notamment grâce à la Ring of Honor, la CZW, Gabe Sapolszky, la House of Hardcore, etc), nous sommes en doit de nous demander à quoi ressemblerait l'ECW quatorze ans après sa (vraie !) disparition.
Ainsi est venue la question titre "Quels lutteurs d'aujourd'hui seraient des "ECW Originals" ?" et l'article qui va suivre, listant 14 lutteurs actifs actuellement qui auraient pu incarner le coeur d'une ECW moderne.
Quelques Mentions Honorables :
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Drew Galloway : 'The Chosen One' devenu William Wallace d'une révolution catchesque, l'actuel monstre du circuit indépendant (champion de l'ICW, EVOLVE ou encore DG:USA) dans son incarnation actuelle aurait très bien pu s'intégrer dans les bas-fonds de l'ECW Arena. Extrêmement sous-estimé et grande gueule sur le ring, Galloway aurait été une parfaite version actuelle (en "face") d'un certain Shane Douglas.
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Finn Balor : Comme Eddie Guerrero, Dean Malenko, Chris Benoit (dont il s'est énormément inspiré et avec qui il est lié, puisqu'il a incarné Pegasus Kid II à la NJPW) ou Chris Jerircho, l'ex-Prince Devitt s'est bâti une réputation et une carrière au Japon. Il va de soi donc, que Paul E. l'aurait engagé pour l'amener aux Etats-Unis avant quiconque. Peut-être aurait-il été même l'origine du "démon" pour la première fois aperçu à Wrestle Kingdom 8 ?
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Samoa Joe : Première top-star de la Ring of Honor en 2002-2005, Samoa Joe aurait été l'un de ses "misfits" maximisant son potentiel à l'ECW. Un mix de Bam Bam Bigelow et de Taz qui aurait fait mouche instantanément.
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Jay Briscoe (ou les Briscoes) : Paysans étonnants, les frères Briscoe auraient été les Gangstas d'une ECW version 2015. En particulier Jay Briscoe, bien plus charismatique et doué au micro que son cadet, qui aurait même pu tater un titre Mondial.
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Chris Hero : Avec beaucoup de talents, Hero est un lutteur unique, difficilement "castable" dans la mid-card de grosses compagnies comme l'étaient la WWF/E et la WCW dans les années 1990s. Néanmoins, tellement innovant et réaliste, 'The Knockout Artist' - malgré son physique peu présentable - aurait été l'une des attractions de l'ECW.
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AJ Styles (ou The Bullet Club)
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Paige : Si l'ECW avait une division féminine, l'ex-Saraya Knight en aurait été la reine. Jeune, très talentueuse et surtout pleine de personnalité, Paige aurait sans doute rivalisé de popularité avec la plupart des lutteurs masculins (... Surtout dans une éventuelle rivalité face à Candice LeRae !)
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Jimmy Jacobs : 'The Zombie Princess' et génie de l'horreur de la Ring of Honor aurait eu une place de choix dans le roster de l'ECW. Le genre de rôles qu'incarnait Raven, dans les années 1990s.
Jimmy Havoc
Actuel champion et leader du mouvement anti-progrès de la PROGRESS Wrestling, Havoc est un mélange très explosif de Jimmy Jacobs et de Raven. Figure de proue de la promotion ascendante de Londres - très influencée par l'ECW et la toujours appréciée Pro-Wrestling Guerrilla -, Havoc aurait été détesté par les "smarts" de Philadelphie.
Très "hardcore" quand il le faut, il n'aurait pas craint de souffrir et de faire souffrir les autres lutteurs sur le ring et se serait intégré parfaitement à cet environnement "underground" violent. Enfin, de la même façon qu'il le fait avec la PROGRESS, il aurait incarné le parfait "heel" conservateur anti-innovation d'une ECW actuelle (plus protée vers le "strong-style", le "pure wrestling" et le "shoot wrestling" si l'on écoute Paul Heyman lui-même).
The Sumerian Death-Squad (Tommy End & Michael Dante)
The Sumerian Death-Squad est un duo de deux lutteurs hollandais, qui a marqué le catch par équipe en 2014 avec plusieurs règnes de champions à travers le Monde. Après une lente ascension en solo, l'un d'eux - Tommy End - est aujourd'hui l'un des meilleurs lutteurs d'Europe et l'un des plus demandés du circuit indépendant, ayant fait ses débuts à l'EVOLVE ce mois-ci et bientôt à la PWG.
Si leur catch et leur style mêlant puissance et "stiff wrestling" est la source de leur succès, leurs personnalités ne sont pas à négliger. Fondateurs de leur propre marque, The SDS n'est pas ainsi nommée pour rien et incarne un duo inquiétant, prêchant une philosophie occulte (qui pourrait mettre mal à l'aise ceux qui ne les connaîtraient pas encore). Deux ingrédients qui les auraient amenés vers de très hautes sphères chez une ECW version 2015 !
Shinsuke Nakamura
De l'ombre à la lumière, Shinsuke Nakamura serait sans doute l'une des attractions les plus étranges mais non moins divertissantes d'une ECW moderne. Bien intégré par son fort bakcground dans le MMA, il aurait réellement explosé grâce à son attitude de "Swag-suke".
Précédemment présenté comme le Bob Backlund nippon en tant que 'Super Rookie' de la New-Japan Pro-Wrestling, Nakamura a développé une personnalité bien à lui à son retour d'un long séjour au Mexique, avec le Consejo Mundial de Lucha Libre (CMLL). Depuis, devenu leader charismatique du clan CHAOS, il est l'une des plus grandes stars de la compagnie #1 du Pacifique. Une telle réputation l'aurait sans doute fait atterir aux Etats-Unis, dans le ring de l'ECW, où il aurait rivalisé de popularité avec un autre "cool guy" de l'époque, Rob Van Dam.
Grado
Colt Cabana écossais, le jeune - et très limité sur le ring - Grado est LA star de l'Insane Championship Wrestling (ICW), l'une des compagnies les plus florissantes du Royaume-Uni actuellement. Copié-collé de l'ECW des années 1990s en moins grunge et en plus fêtard, l'ICW n'aurait sans doute jamais existé sans le vide laissé par la disparition de l'ECW.
Néanmoins, rien n'est dit concernant l'existence de la Grado-Mania. Complet outsider dans une ECW plus basée sur le MMA, l'écossais aux aires de Big Daddy aurait totalement acquis le public de l'ECW, comme il l'a fait à l'ICW.
Young Bucks (Nick & Matt Jackson)
Comment Paul Heyman aurait pu passer à côté des deux rockstars du circuit indépendant moderne ? Le duo qu'on ne présente plus aurait été les nouveaux Dudley Boys d'une ECW moderne pour deux raisons : leur catch par équipe sans cesse en évolution et leur charisme à toute épreuve.
Rebelles et casse-couilles de première, les frères Jackson auraient été immensément populaires à Philadelphie. Sans parler du Bullet Club dont ils sont les membres, qui aurait défié toute concurrence en matière de buzz !
Kevin Owens
Bagarreur, innovateur et "hardcore" à la fois, l'ex-Kevin Steen aurait été un atout de poids (sans jeu de mots) pour l'ECW, fut-elle été encore en activité aujourd'hui.
Controversé, agressif et intense, l'actuel champion de NXT aurait été un roi ("heel" ou "face") à l'ECW. Sans jeune parcours à NXT et sa rivalité face à El Generico à la Ring of Honor et à la PWG en sont les preuves les plus tangibles.
Awesome Kong
Dans les années 1990s, l'ECW en a eu des "monsters", des lutteurs simplement utilisés pour détruire les autres pour le divertissement des spectateurs. De 911 à Sid (oui, le même qui s'est appelé Sid Justice ou Sycho Sid), en passant par Brian Lee et Big Dick Dudley, la promotion #3 des Monday Night Wars savait y faire en matière de bulldozers humains. Mais (et si on exlcut l'atroce Nicole Bass), elle n'a jamais eu de version féminine de ce genre de personnages.
Ainsi, en 2015, l'ECW aurait-elle sans doute eu Awesome Kong dans ce rôle. Fierté de la Knockouts Division de la TNA à sa création et même aujourd'hui, elle est l'une des plus talentueuses lutteuses s'étant inspiré des célèbres Aja Kong et Bull Nakano du Japon. Et si son duo avec Rockstar Spud lors de TNA One Night ONly : Joker's Wild 3 ne nous a pas encore convaincu, elle serait vraiment parfaite même dans un roster majoritairement masculin.
Brock Lesnar
L'attraction #1 de la WWE et toujours client de Paul Heyman aurait sans doute été attrapé par l'ECW juste avant d'être engagé par la "big league". Lutteur amateur de renom et record-man de l'UFC, Lesnar aurait eu tout ce qu'il fallait pour être l'un des centres d'une ECW version 2015.
Le successeur parfait pour le malheureusement disparu Mike Awesome, dont le thème d'entrée pourrait même servir à 'The Conqueror' encore aujourd'hui !
Rockstar Spud
Du dragon cracheur de F-5 à la petite souris devenue grande d'Impact Wrestling.
Véritable Mick Foley (plus particulièrement Mankind circa 1998-1999) dans le corps de Spike Dudley (son idole), avec le talent de Mikey Whipwreck, l'ancien Chief of Staff de Dixie Carter serait le parfait "underdog" de l'ECW. Enchantant les fans par son charisme et son humour, Spud - à l'image de Grado, en bien plus talentueux - aurait conquis 100% des fans de l'ECW. Le Tommy Dreamer moderne !
Bram
Jadis, l'ECW avait le toujours actif Rhino. Aujourd'hui, la TNA a Bram. Talent très sous-estimé par la WWE, le véritablement nommé Tom Latimer est devenu l'une des stars montantes d'Impact Wrestling en un rien de temps, non sans l'aide de sa rivalité très violente face à Abyss.
Devenu 'The New King of Hardcore' après cela, il exploite aujourd'hui un nouveau côté de son talent, plus psychologique, dans sa rivalité face à son ex-meilleur ami Magnus. Bien plus doué donc que Rhino en 2000-2001, Bram serait un "hit" instantané pour l'ECW, serait-elle encore là en 2015.
Low-Ki
En 1996, The Tazmaniac devenait Taz, une machine à catch et l'un des premiers lutteurs hybrides entres MMA et catch. Surnommé 'The Human Suplex Machine', rien ne l'arrêtait, que ce soit l'imposant Bigelow ou le magouilleur Douglas.
Si Brock Lesnar ou Samoa Joe se rapprochent aujourd'hui de cette définition, un lutteur bien spécifique collerait parfaitement au rôle : Low-Ki.
Premier champion de l'Histoire de la Ring of Honor et l'un des talents sélectionnés par Paul Heyman si l'ECW avait survécu en 2001 (avec, notamment, parmi eux : Homicide, Christopher Daniels ou CM Punk), 'The World Warrior' n'a jamais été utilisé au maximum de son potentiel de star (excepté pendant son pbref séjour à l'EVOLVE). Certes, moins talentueux que Taz au micro, le pitbull du Beat-Down Clan d'Impact Wrestling serait même capable de s'en prendre à un Brock Lesnar. Le genre de matches que seule l'ECW aurait eu le cran d'organiser en 2015.
Dean Ambrose
Tout comme Mr. Anderson à la TNA, Dean Ambrose est sans doute ce qui se rapproche le plus de 'Stone Cold' Steve Austin en 2015. Charismatique, très efficace dans ses promos et complètement barjo sur un ring, 'The Lunatic Fringe' aurait été un parfait "top-face" pour une ECW version 2015.
De plus, possédant un passé richement lié à l'ultra-violence de la Combat Zone Wrestling, l'ex-Jon Moxley n'aurait pas mis longtemps à s'habituer au vibe de l'ECW et à exceller dans un tel environnement. Sans doute, une évolution de The Sandamn, en bien plus talentueux.
Bray Wyatt
Si le plus grand chef d'oeuvre de Vince McMahon est The Undertaker, celui de Paul Heyman reste Raven. Et qui de mieux pour en incarner sa version moderne que le successeur au 'Deadman', Bray Wyatt ?
Totalement insignifiant en tant qu'Husky Harris (comme Raven en tant que Scotty The Body), 'The New Face of Fear' aurait trouvé un public en un clin d'oeil à l'ECW. Détenteur d' un in-ring unique, Wyatt est aussi un excellent orateur ... De quoi véritablement rappeler Raven, et même sa Raven's Flock en repensant à la Wyatt Family. 'The Eater of Worlds' aurait donc sans doute été 'The Maker of Money' pour une version actuelle de l'ECW.
CM Punk
Si, certes, CM Punk est aujourd'hui un combattant MMA plus qu'un lutteur, comment passer à côté pour un tel classement (et puis, sans doute qu'il approuverait une telle tricherie !) ?
'Paul Heyman Guy' de la première heure, Punk était l'un des ceux que Paul E. voulait absolument voir à l'ECW en 2001-2002 avant d'envisager la banqueroute. Véritable amélioration de Steve Corino, Steve Austin (circa 1994-1995 à l'ECW) et Shane Douglas (oui, encore lui !), 'The Self-Proclaimed Best In The World' aurait été LA star de l'ECW moderne.
Alliant un look punk-rock à une grande gueule "anti-establishment", sans oublier un style de catch entre "world style" et jiu-jitsu, 'The Straight Edge Superstar' aurait été l'homme de n'importe quelle situation pour l'ECW, et sans doute celui qui l'aurait emmené vers les plus hauts sommets.
Il était une fois au Japon : Tatsumi Fujinami
- Par h-edge
- Le 23/03/2015
- Commentaires (2)
Il y a beaucoup de grand catcheurs qui ont marqué l'histoire de la "Puroresu" et laissé une trace de leur passage, ces catcheurs ne seront jamais oublié, et c'est le cas de Tatsumi Fujinami, qui à rejoint la "Class of 2015" pour être introduit au "Hall of Fame" de la WWE la semaine prochaine à l'occasion de Wrestlemania 31. La question que l'on peut se poser est qu'est ce que Tatsumi Fujinami a fait de plus qu'un autre à la WWE ? Pas grand chose. Excepté un bref passage à la fin des années 70 et à la WCW au début des années 90, Tatsumi Fujinami n'a pas été important pour l'histoire de la WWE, c'est même la WWE qui l'a été pour Tatsumi Fujinami. La WWE (alors WWWF) est la première fédération à lui avoir réellement donné sa chance. A l'inverse le 'Dragon de Feu' (Honoo no Hiryu en japonais) comme il est souvent surnommé a été très important pour l'histoire de la "Puroresu" permettant à la New Japan Pro Wrestling de remonter la pente après le désastre de 1987, et innovant trois prises encore beaucoup utilisé dans la "Puroresu" moderne à savoir la "Dragon Suplex", le "Dragon Sleeper" et le "Dragon Screw".
La naissance du Dragon
Comme tout les jeunes japonais de sa génération, Tatsumi Fujinami grandit en regardant Rikidozan battre un par un les "Gaijins" (le nom donné aux occidentaux au Japon) jouant le rôle des "heels", mais le jeune Tatsumi Fujinami est plus impressionné par les prouesses de la star montante qu'est Antonio Inoki. C'est au début des années 70, qu'il décide de devenir lui aussi un catcheur, il rejoint le dojo de la Japan Wrestling Association, première fédération de catch du Japon, fondée en 1953 par Rikidozan. Il s'inspire de son idole, Antonio Inoki et adopte un style plus technique.
Il s'entraîne sous les ordres de Antonio Inoki et de Karl Gotch (ce dernier est un catcheur belge, devenu légendaire au Japon, il est crédité comme l'inventeur de la "German Suplex" et est surnommé 'Kamisama' au Japon, Kami signifie Dieu et Sama est la marque de respect la plus haute pouvant être donné). Tatsumi Fujinami rejoins la division "Junior Heavyweight" de la JWA, les "Junior Heavyweight" étaient laissé au second plan (au troisième plan même, vu que dès les années 70, le catch féminin rencontré une grande popularité grâce à la All Japan Women's Pro Wrestling et à la popularité de Mach Fumiake puis de "The Beauty Pairs"). En 1972 quand Antonio Inoki quitte la Japan Wrestling Association, Tatsumi Fujinami est l'un des rares catcheurs à le suivre, pour créer ce qui deviendra la New Japan Pro Wrestling. Tatsumi Fujinami reste dans le bas de la carte, et est envoyé dans d'autres fédérations dans le monde, tel que la Universal Wrestling Association au Mexique, mais surtout à la World Wide Wrestling Federation (qui deviendra la WWE) à la fin des années 70. Tatsumi Fujinami prend de l'importance à la WWWF, à tel point qu'il réussi à toucher l'or du "WWWF Junior Heavyweight Championship" première ceinture qu'il remporte dans sa carrière, il est également le premier catcheur japonais à toucher le titre, il ramène le titre au Japon, qui ne sera détenu plus que par des japonais (excepté un règne du Dynamite Kid) jusqu'à son retrait en 1985. Lorsque Tatsumi Fujinami ramène le titre au Japon, c'est le premier titre pour les "Junior Heavyweight", il pose les bases de la future popularité de la division "Junior Heavyweight" qui connaîtra une popularité sans précédent, dans les années 80 grâce à Tiger Mask (le premier, donc Satoru Sayama), la division "Junior Heavyweight" est encore aujourd'hui un élément important de la New Japan Pro Wrestling, mais aussi du catch japonais, aujourd'hui certains "Junior Heavyweight" compte parmi les catcheurs plus populaires de leur fédérations, tel que KENTA (Hideo Itami à NXT), Naomichi Marufuji, Hayabusa ou Kota Ibushi. En 1981, Tatsumi Fujinami quitte la division "Junior Heavyweight" pour la division "Heavyweight", il fait équipe avec Riki Choshu jusqu'en 1983. Tatsumi Fujinami est choisie pour faire partie du tournoi qui décidera du premier "IWGP Heavyweight Championship" qui servira de titre majeur pour la NJPW, et qui est aujourd'hui le titre le plus importants de tout le Japon, Riki Choshu n'est pas choisi et trahit Tatsumi Fujinami, Riki Choshu effectue le premier "heel turn" par trahison du Japon. Tatsumi Fujinami ne gagne pas le tournoi, remporté par Antonio Inoki. Il commence à faire équipe avec Kengo Kimura, qui deviendra son allié tout au long de sa carrière à la NJPW.
En 1987 à lieu le plus grand désastre de l'histoire de la NJPW, au Ryogoku Kokugikan créer en 1985 et dirigeait par l'association de Sumo japonaise. La NJPW avait un contrat avec le célèbre réalisateur, acteur et comédien Takeshi Kitano (connu entre autre pour avoir réalisé de nombreux films qui compte parmi les grands classiques du cinéma japonais, tel que Sonatine ou Kids Return), qui dirigeait un clan de "heel" qui comprenait entre autre Riki Choshu. Le "Main Event" du show était prévu d'être un match entre Riki Choshu, alors "top heel" de la NJPW, contre Antonio Inoki qui était le "top face", le match était très attendu et avait amené de nombreux fans. Mais le match tourne court quand, Hiroshi Hase, lui aussi membre du clan de Takeshi Kitano arrive pour attaquer Antonio Inoki pour lui faire gagner le match par disqualification, à la suite du match, les fans commencent une véritable émeute, risquant de mettre le feu au batîment, il aura fallut une heure à la police japonaise pour stopper l'émeute.
Le Règne du Dragon
A la suite de cet incident, la NJPW n'est plus diffusé en prime time, mais à minuit, elle touche moins d'argent de la part chaîne et les catcheurs sont moins payé ce qui provoque le départ de plusieurs catcheurs, ce qui est l'une des raisons du départ de Akira Maeda (l'une des "tops stars" de l'époque) pour reformer la Universal Wrestling Federation, une fédération de "Shoot-Style" (ou les coups sont portés réellement, mais les résultat y sont toujours prédéterminé) active de 1984 à 1985. Après ce tragique événement, la NJPW doit trouver de nouvelle star, avec le départ de Akira Maeda suivit par d'autre catcheurs. Tatsumi Fujinami sera l'une de ses nouvelles stars, remportant le "IWGP Heavyweight Championship" laissé "vacant" par Antonio Inoki dès 1988. Tatsumi Fujinami connaîtra trois règnes sans jamais avoir perdu son titre, son premier règne finira quand son titre sera remis "vacant" après un "draw" contre Riki Choshu, il regagnera le titre en gagnant un rematch contre Riki Choshu pour déterminer le nouveau champion, son second règne finira quand le titre est mis "vacant" pour organiser un tournoi pour célébrer le premier show au Tokyo Dome (plus grosse arène du Japon, rare sont les fédérations à pouvoir se vanter d'avoir organiser un show au Tokyo Dome) de la NJPW en 1989, il perdra le tournoi, mais gagnera à nouveau le titre des mains de Riki Choshu en 1990. Il connait sa première défaite pour le titre en 1990, contre Big Van Vader, mais récupère le titre assez rapidement. Tatsumi Fujinami va se mettre à voyager hors du Japon pour rencontrer le succès ailleurs, notamment à la Catch Wrestling Association en Europe, mais surtout à la World Championship Wrestling, il remporte le "NWA World Heavyweight Championship" des mains de Ric Flair. Il devient alors la première personne à detenir le "NWA World Heavyweight Championship" et le "IWGP Heavyweight Championship" simultanément, exploit qui sera notamment réédité en 1993 par The Great Muta, à la suite de sa victoire sur Masahiro Chono. Il perd le titre peut après contre Ric Flair dans le "Main Event" du premier SuperBrawl de la WCW, dans un match d'unification pour le titre de la NWA et de la WCW. Tatsumi Fujinami prend pour disciple Osamu Nishimura, les deux formeront une équipe à l'aube des années 2000, ils remporteront même le titre par équipe de la NJPW le "IWGP Tag Team Championship", titre dont Tatsumi Fujinami avait été le premier champion plus de quinze ans plus tôt (avec son partenaire de longue date, Kengo Kimura).
En 1999 Tatsumi Fujinami était nommé président de la New Japan Pro Wrestling, il désirait prendre sa retraite pour se concentrer sur son nouveau rôle, il débutait (comme son mentor Antonio Inoki en 1994) un compte un rebours jusqu'à sa retraite. Mais finalement il continue sa carrière à cause du manque de popularité de la "Puroresu" à cette époque, en 2004 il commence à dirigé une série d'évenement indépendant avec son disciple Osamu Nishimura qu'il nomme MUGA. Jusqu'en 2006, ou à la suite d'un problème dans les vestiaires, Tatsumi Fujinami quitte la New Japan Pro Wrestling après plus de trente ans passé à la New Japan Pro Wrestling. La MUGA devient une fédération à part entière et est rapidement renommé Dradition, issu d'un mot valise entre 'Dragon' le surnom de Tatsumi Fujinami et 'Tradition' car la Dradition se concentre plus sur le "Strong Style" tel que proposé par Antonio Inoki. La Dradition est toujours active aujourd'hui, et Tatsumi Fujinami continue de lutter en plus d'apparaître dans d'autre show indépendant du Japon, notamment à la Wrestling New Classic (qui était l'une des principales fédérations indépendante du Japon, fondée par Tajiri en 2012 pour succéder à la Smash, elle a fermé en 2014 et son "roster" à rejoint la Wrestle-1 pour les hommes et la Reina pour les femmes). Plus récemment son fils, LEONA Fujinami a fait ses débuts à la Dradition en 2013. LEONA est l'un des rares catcheurs de seconde génération au Japon (comme Katsuyori Shibata fils de Katsuhisa Shibata, ou Daichi Hashimoto fils du défunt Shinya Hashimoto), et comme tous les catcheurs de seconde génération au Japon rien ne lui sera donné il devra prouvé qu'il le mérite, l'exemple le plus flagrant et celui de Mitsuo Momota et de Yoshihiro Momota, fils du père de la "Puroresu" Rikidozan, leurs palmarès combiné ne donne la victoire que d'un seul titre mineur, parce qu'ils n'étaient pas assez bon pour batîr leur propre carrière. Hors du catch, Tatsumi Fujinami a essayé d'entrée dans la politique (comme Atsushi Onita, Antonio Inoki, Hiroshi Hase ou The Great Sasuke tous élu au parlement japonais) sans succès. Encore aujourd'hui à plus de 60 ans, Tatsumi Fujinami continue sa carrière, en luttant dans sa Dradition, il continue également d'apparaître dans d'autres fédération indépendante tel que la DDT Pro Wrestling (fédération de "Sports Entertainment" japonais) ou à la Real Japan Pro Wrestling (fédération qui mixte le catch avec les arts martiaux) de Satoru Sayama, plus connu sous le nom de Tiger Mask I.
Tout au long de sa carrière, Tatsumi Fujinami aura été le premier catcheur japonais à avoir rencontré le succès dans les divisions "Junior Heavyweight" et "Heavyweight", mais aussi l'un des rares catcheurs à avoir connu le succès dans les différents pôles du catch (comprener par là : Europe, États-Unis, Mexique, Japon) ce qui est encore plus rare pour un catcheur japonais, en général les catcheur japonais ne s'exporte pas trop et préfère rester dans leur pays natal. Tatsumi Fujinami aura aussi gagné la réputation d'être l'un des meilleur catcheur des années 80, innovant non seulement avec des prises jamais vu comme la "Dragon Suplex" mais aussi avec son style de catch, Tatsumi Fujinami étant à l'origine un "Junior Heavyweight" il utilisait un style plus agile que les autres "Main Eventer", c'est probablement ce qui la rendu populaire à travers le monde et qui lui à permis de devenir l'une des plus grandes stars de l'histoire de la New Japan Pro Wrestling, que ce soit dans le ring par ses matchs ou ses victoires de nombreuses ceintures ou dans les vestiaires, Tatsumi Fujinami a marqué la "Puroresu" à tout jamais, et sera cette année reconnue par la plus grande fédération de catch au monde.
Il était une fois au Japon : Une autre Puroresu
- Par h-edge
- Le 16/03/2015
- Commentaires (1)
Le catch japonais est principalement connu et populaire parmi les fans occidentaux pour son approche sportive du catch, ainsi que pour la qualité des matchs produit inspiré directement des arts martiaux originaires d'Okinawa, pour un résultat plus brutal et « réel » que le catch américain qui joue davantage sur le divertissement que sur le sport. Cependant il existe une toute autre "Puroresu" qui ne compte pas uniquement sur le produit "in ring" pour remplir ses salles, qui ajoute des éléments issu d'autre pays mis à la sauce japonaise, les premières fédérations de ce type sont apparu dans les années 90, surfant sur la popularité d'une part de la Frontier Martial-Arts Wrestling d'Atsushi Onita et du catch "Hardcore", et d'autre part sur la popularité que connaissait la WWE (alors encore WWF) avec son "Attitude Era", ou encore sur l'importation de la "Lucha Libre" au Japon permise grâce à Gran Hamada. Tout ces élèments qui constrastent avec la "Puroresu" traditionnelle gagnent en importance et en popularité au Japon, et permettent à un public peu visé par les fédérations "Mainstream" du Japon (comprené par là NJPW, NOAH et AJPW) à s'intéresser au catch, amenant les fédérations "Mainstream" à changer leurs habitude pour survivre et conserver leurs place devant la popularité montante de ces nouveaux genres de "Puroresu" jusqu'alors inédit au Japon, malgré tout ces idées sont mal perçu par les fans de "Puroresu" occidentaux (par exemple Toru Yano à la NJPW, adulé par les fans japonais car il est drôle, critiqué par les fans occidentaux car il ne répond pas à leur attente).
Le catch "Hardcore"
C'est sûrement la première chose à laquelle on pense lorsque l'on pense à la "Puroresu" alternatif, le catch "Hardcore" à une longue histoire au Japon, importé de Porto Rico en 1989 par Atsushi Onita et sa Frontier Martial-Arts Wrestling (voir l'article consacré). La FMW est rapidement devenu populaire grâce à une innovation constante et un niveau de violence jamais vu avant (et parfois même après), tel que les "brawls" généraux, inventé par la FMW ou encore les célèbres "Exploding Barbed Wire Match" (qui comme son nom l'indique des fils barbelés explosif remplace les cordes). La FMW est sans aucun doute la fédération de catch "Hardcore" la plus populaire de l'histoire, grâce au charisme de ses "top star" tel que Atsushi Onita, Megumi Kudo et Hayabusa, pouvant donner des shows devant des dizaines de milliers de personnes (plus de 50 000 personnes pour leur plus gros show en 1995). Mais en 1999, elle décide d'arrêter de produire du catch "Hardcore" et se tourne vers le divertissement sportif, la FMW ferme en 2002, après la blessure de sa plus grande star Hayabusa.
Mais la FMW, n'est pas la seule fédération à avoir proposé du "Hardcore" au Japon, la W*ING puis sa descendante la IWA Japan essaieront de profiter de l'engouement pour le catch "Hardcore" créer par la FMW pour eux aussi en faire leur fond de commerce, sans connaître le succès, à cause d'un manque de folie et de grandes stars. Lorsque la FMW quitte son rôle de fédération dominant le catch "Hardcore" au Japon, elle permet l'émergeance de la Big Japan Pro Wrestling (ou BJW). Créer en 1996 la BJW propose un catch encore plus violent que la FMW, un catch ultraviolent qui ferait passer les catcheurs de sa cousine américaine, la Combat Zone Wrestling pour des enfants de chœur. Le produit de la BJW mélange les coups violent et puissants de la "Puroresu" à la folie japonaise pour constamment innover dans le "Hardcore", que ce soit en se mettant le feu, en réalisant des chutes de plusieurs mètres sans tables pour alléger le choc, en impliquant des crocodiles ou en se plantant des lames dans le corps, la BJW propose sans aucun doute le produit le plus violent de l'histoire du catch. En plus de la BJW il existe d'autre fédération de catch "Hardcore" tel que la 666 Pro Wrestling, qui propose un catch moins violent que la BJW, mais a réussie à créer une atmosphère. La 666 se présente elle même comme « Wrestling of Darkness », et la plupart de ses catcheurs ont un style punk voir inspiré des mouvements satanistes (tel que Onryo, le fondateur de la 666), tout en étant plus porté sur la comédie que les autres fédérations de catch "Hardcore". La "Joshi Puroresu" possède également sa fédération de catch "Hardcore", à savoir la Oz Academy, fondée et dirigé par Mayumi Ozaki, la Oz Academy propose plus de "brawls" que les autres fédérations de "Joshi Puroresu", mais également plus de "Hair vs Hair", même si cette stipulation ne parait pas "Hardcore", il faut savoir que la chevelure représente la féminité, mais également qu'au Moyen-Age lorsqu'un samouraï était banni il devait se couper les cheveux, cet élément a été repris dans la "Joshi Puroresu" et perdre ses cheveux représente le pire des déshonneur, les catcheuses sont prête à tout pour conserver leur cheveux donnant des matchs plus violent. La principale différence entre le catch "Hardcore" américain et japonais étant la manière dont il est vendu, alors qu'aux États-Unis il est uniquement pour attirer le public, au Japon le "Hardcore" est partie intégrante du match, le "Hardcore" permet de stimuler la peur des catcheurs devant le niveau potentiel de douleur qu'ils vont endurer, mais également l'envie de prouver qu'ils sont les meilleurs, de montrer leur "Fighting Spirit" qui est l'essence même de la "Puroresu", le match qui montre le mieux ceci est le match opposant Megumi Kudo à Combat Toyoda en 1996. Pour exemple la première scène de "Hardcore" au Japon, voyait Atsushi Onita ensanglanté bloqué dans les fils barbelés qui se faisait frapper par ses adversaires, jusqu'à ce qu'il arrive à s'en sortir et à effectuer son retour dans le match pour triompher, les fans ont immédiatement accroché au retour du "babyface" qui surpasse la douleur pour gagner.
Le divertissement sportif
À l'inverse si il y a bien une chose à laquelle la plupart des gens ne pensent pas, en pensant au catch japonais, c'est bien le divertissement sportif, et pourtant ce dernier à pris de l'importance depuis son importation des États-Unis, à la fin des années 90. Alors que la FMW, anciennement une fédération de catch "Hardcore" se reconvertisait en 1999, au grand daim des fans qui ne regardait la FMW plus que pour voir Hayabusa qui était respecté et adulé des fans, mais à la suite de sa blessure, la FMW ne tient pas plus d'un an et ferme ses portes, en Février 2002. Issu de la FMW, seront créer la Wrestling Marvelous Future et la World Entertainement Wrestling, aucune des deux ne connaîtra le succès et fermeront leurs portes assez rapidement.
Il faut attendre 2004, avec la création de la Hustle pour voir le retour d'une fédération s'inspiré du catch américain "Mainstream", mais la Hustle ne repète pas les erreurs de ses prédécesseurs et adapte son produit pour le public japonais. Effectivement, si le Japon à la réputation d'être un pays bizzare parmi les autres société, son humour y est pour quelques choses (les manga Dr. Slump, d'Akira Toriyama et Shin Chan de Yoshito Usui sont de parfait exemples de l'humoura japonais). C'est ainsi que la Hustle c'est retrouvé avec des "gimmicks" étrange tel que les Hustle Kamen, inspiré des Power Rangers (deux des Hustle Kaman était joué par Alberto del Rio, et Kota Ibushi), ou encore les personnages de HG et RG (initial de 'Hard Gay' et de 'Real Gay'). Les "segment micro" était eux aussi empreints de l'humour japonais, par exemple Toshiaki Kawada ("top heel" de la AJPW dans les années 90) qui se mettait à chanter et à danser ou avait une rivalité avec Keroro (un personnage de manga pour enfant ressemblant à une grenouille). La rivalité la plus connu de la Hustle était celle qui voulait que le 'Generalissimo' Nobuhiko Takada (le père du MMA japonais) ait acheté la Hustle forçant les catcheurs à lui obéir. Mais à partir de 2009, la Hustle perd l'intérêt qu'elle avait susciter pour plusieurs raisons, la principale étant que la rivalité avec le 'Generalissimo' était terminer et que la suivante n'était pas aussi bien réaliser, en 2010, la Hustle ferme ses portes. Aujourd'hui, la Wrestle-1 de Keiji Mutoh est elle aussi plus porté sur le divertissement sportif que les autres fédérations de "Puroresu" tel que la NJPW ou la NOAH, mais pas autant que l'était la Hustle, Keiji Mutoh a trouver un juste milieu entre la "Puroresu" tel qu'elle est proposé traditionellement et le divertissement sportif qui prend de l'ampleur au Japon pour devenir rapidement l'une des plus grandes fédérations du Japon. Mais la principale fédération de divertissement sportif reste la DDT (anciennement Dramatic Dream Team), la DDT est même la plus grosse fédération de catch indépendante japonaise, pouvant se permettre de donner des shows au Budokan ou au Ryogoku Kokugikan, deux salles très prestigieuses situé à Tokyo. Si le Japon est un pays bizarre la DDT en est la parfaite représentation, fondée en 1997, par Sanshiro Takagi qui plutôt que de s'inspirer du produit de la WWE (encore WWF) comme les autres fédérations du Japon, Sanshiro Takagi en fait une parodie avec un humour bien japonais, avec des "gimmicks" totalement farfelu, par exemple un fan inconditionnel de 'Stone Cold' Steve Austin, ou un obsédé homosexuel (en la personne de Danshoku Dino), ou une poupée gonflable de type love doll nommé Yoshihiko qui devient un catcheur à plein temps (souvent modeler à un catcheur célèbre tel qu'Hulk Hogan, 'The American Bad Ass' Undertaker ou The Great Muta). La DDT innove constamment en proposant par exemple l'annuel "Camping Ground Match" un match se déroulant entièrement sur un terrain de camping Même sur les titres la folies de la DDT se ressent, comme le réçent "King of Dark Championship" qui récompense le perdant du match, ou le "DDT Extreme Division Championship" ou le champion choisit la stipulation de son choix ce qui peut donner des matchs "Hardcore" ou totalement ridicule et jamais vu avant comme le "Noise Prohibition Match" ou les catcheurs n'avaient pas le droit de faire du bruit, mais le titre le plus célèbre de la DDT reste le "Ironman Heavymetalweight Championship" qui est une parodie de l'ancien "WWE Hardcore Championship" lui aussi défendu selon les règles du 24/7, la seule différence étant que le titre de la DDT à connu plus de mille règnes différents, avec des champions masculins comme féminins, mais aussi différents objets ou animaux, comme une echelle, un poster, la ceinture elle-même, un chien ou même un catcheur invisible. Parmi le divertissement proposé par la DDT, il y a aussi de très bons matchs, et des catcheurs aujourd'hui connu mondialement sont passé par la DDT tel que Mikami, Harashima, Kenny Omega, El Generico ou Kota Ibushi.
La "Lucharesu"
Un autre élément qui change des fédérations traditionnelles, étant les fédérations qui se concentre sur l'"High-Flying", souvent ces fédérations propose un hybride de "Lucha Libre" le catch mexicain plein de voltige, et le "Puroresu" avec des frappes violentes et des inspirations du "Strong Style". Ultimo Dragon en est sans aucun doute la figure la plus emblématique, après avoir suivis l'entraînement du créateur du style Gran Hamada, il s'inspire de son idole de jeunesse Tiger Mask, et est aujourd'hui une véritable légende ayant connu le succès sur tout les continents.
La fédération la plus connu de "Lucharesu" est sans aucun doute la Dragon Gate, fondée par Ultimo Dragon, mais ce dernier n'a plus aucun rapport avec la Dragon Gate depuis 2004. Depuis quelques années, la Dragon Gate à connu une montée en puissance très rapide en s'appropriant un public ne s'intéressant pas (ou plus) au catch, à savoir les femmes. Depuis la fermeture de la AJW qui avait pour principale public les jeunes filles, les femmes étaient un public très peu touché, la "Joshi Puroresu" n'ayant pas assez d'exposition, mais la Dragon Gate joue sur le physique de ses catcheurs et la plupart des catcheurs respecte les critères de beauté en vigueur pour les hommes du Japon (tel que Cima ou BxB Hulk). La Dragon Gate n'est pas la premières fédérations à jouer sur le physique de ses lutteurs, la Jd' une fédération de "Joshi Puroresu" le faisait également, et aujourd'hui beaucoup de catcheuses japonaises publient des photobooks. La Stardom, une autre fédération de "Joshi Puroresu" joue sur le physique de leur lutteuse depuis sa création, avec la participation de Yuzuki Aikawa (une ancienne gravure idol). Le style "in ring" pratiqué à la Dragon Gate est différent du style "in ring" de la "Puroresu" traditionnel, plus centré sur les "big spots" que sur le "storytelling" pur, ce qui lui attire souvent les foudres des fans puristes de "Puroresu". Malgré tout la Dragon Gate n'a pas été la seule fédération à proposer un style inspiré de la "Lucha Libre", avant elle il y avait la Michinoku Pro Wrestling, fondée en 1993, par la légende du catch japonais The Great Sasuke. Contrairement à la Dragon Gate, la Michinoku est plus proche des fédérations "Mainstream" japonaise, en se concentrant sur le catch et le physique des catcheurs n'est pas mis en avant, mais la Michinoku Pro est plus petite, et moins connu que la Dragon Gate. La Michinoku Pro travaille régulièrement avec des fédérations britanniques et amène des catcheurs anglais tel que Zack Sabre Jr ou El Ligero. Les fédérations de "Lucharesu" sont souvent populaire hors du Japon (particulièrement la Dragon Gate), la Dragon Gate à même ouvert des branches américaines et anglaises, tout simplement car le catch japonais peut être très dur à décrypté, les rivalités présentes ne sont que rarement expliquer par le biais de "segment micro" (et même si il l'était, il faudrait parler le japonais), tout ce que les fans doivent savoir est expliquer implicitement dans le match au travers des actions des catcheurs, à l'inverse du catch américain, le catch japonais ne prend pas la peine d'expliquer toutes les actions des lutteurs par les mots, c'est au fans de les deviner. De plus, il existe des fédérations proposant un style encore différent que ce soit en ce concentrant sur le "Comedy Wrestling" tel que la Osaka Pro Wrestling et ses fédérations sœur, ou la FUCK qui propose un produit mélangeant le catch "Hardcore" et le "Comedy Wrestling" en donnant des matchs hors des arènes, par exemple le "Car Accident Match" qui voit deux catcheurs s'affronter après avoir eu un accident de voiture ("Kayfabe"). Ou même les fédérations qui mélange les arts-martiaux et le catch tel que la Inoki Genome Federation, ou la Real Japan Pro Wrestling.
Les différent types de catch décrit plus haut ont inspiré et changé la "Puroresu" le produit des années 80 et 90 était uniquement centrée sur l'aspect sportif, l'exemple le plus pertinent étant la rivalité entre Mitsuharu Misawa et Toshiaki Kawada qui ne contient pas un véritable "segment micro" toute l'histoire était raconté sur le ring. Alors qu'aujourd'hui, les catcheurs s'expriment plus souvent au micro et certains ont même des "catchphrases" et sont plus divertissant sans totalement renier l'aspect sportif traditionelle de la "Puroresu", (le « Yeah oh » de Shinsuke Nakamura, Toru Yano qui est populaire exclusivement pour sa "gimmicks", ou les interventions pour s'attirer du "heat" du Bullet Club, auraient été inimaginable il y a 20 ans). Le catch se doit d'évoluer pour ne pas sombrer comme ce fus le cas pour la AJW au début des années 2000, qui avait refusé de changer ce qui avait fait son succès dans les années 70 et 80.
Il était une fois au Japon : Jaguar Yokota
- Par h-edge
- Le 28/02/2015
- Commentaires (1)
Le catch a été marqué par le passage de nombreuses personnes différentes, que ce soit des catcheurs, des entraîneurs, ou même des promoteurs, et on peut se demander à quoi le catch ressemblerais aujourd'hui si Hulk Hogan ne serait pas devenu catcheur, si Dorry Funk n'aurait entraîné personne, ou même si Vince McMahon n'aurait pas hérité de la WWF en 1980. Il est cependant rare qu'une même personne marque le catch sous des rôles différents, et c'est le cas de Jaguar Yokota, qui a débuté en tant que catcheuse à la fin des années 70, entraîneuse à partir du milieu des années 80, et est même devenu promotrice dans les années 90. Jaguar Yokota à changé le visage du catch à tout jamais par son talent sur le ring et ses innovations, permettant aux catcheuses japonaises d'être prises au sérieux et d'être considéré comme l'égales des catcheurs masculin en fascinant le public japonais de l'époque, à une époque ou le catch féminin du Japon, était populaire grâce aux chansons que produisaient les catcheuses tel que 'The Beauty Pairs' ou Mach Fumiake.
De L'excellence sur le ring ...
Comme beaucoup de jeunes filles de son époque, la future Jaguar Yokota était fan de 'The Beauty Pairs', une équipe composée de Jackie Sato et de Maki Ueda, qui ont permis à la All Japan Women's Pro-Wrestling (seule fédération de catch féminin du Japon entre 1968 et 1986, et plus grande fédération de catch féminin de l'histoire, surnommé AJW) d'obtenir un succès "Mainstream" au Japon, en étant non seulement catcheuses mais également chanteuses. C'est en esperant ressemblait à ses idoles que la jeune Rimi Yokota fait ses débuts encore âgée de quinze ans, ce qui n'était pas rare à la AJW.
Jaguar Yokota rencontre rapidement le succès, remportant le titre majeur de la AJW, le 'WWWA World Championship' à l'âge de dix neuf ans, des mains de son idole et de la "top-star" de la AJW, Jackie Sato, pour prendre sa place en tant que tête d'affiche. Il faut savoir que le 'WWWA World Championship' descend directement du premier titre féminin mondial créer dans les années 1890 (le titre masculin est créer lui en 1905), et qu'à cette époque c'était le seul titre majeur pour les femmes du Japon. Le succès de Jaguar Yokota n'était pas dû à ses chansons, qui ne rencontrera pas le succès de celle des Beauty Pairs, elle même n'était pas aussi populaire, mais à sa manière de catcher, elle avait un style de catch inédit pour l'époque. Plutôt que de compter sur des démonstration de force ou ses capacités dans le "Mat-Wrestling", Jaguar Yokota utilisé un style qui compter sur sa rapidité et son agilité, plus proche des "High-Flyers" moderne, mais aussi par l'exécution de ses prises proche de la perfection, qu'elle en impressionaient les fans. Son style de catch sera repris par de nombreux catcheurs qui le perfectionneront pour devenir le catch que l'on connaît aujourd'hui. Par exemple lorsque Satoru Sayama devient Tiger Mask en 1981, il change son style de catch en utilisant le style créer par Jaguar Yokota à savoir des prises rapides, tout en rajoutant ses coups de pieds qui le rendront célèbre. Jaguar Yokota a également créer deux prises, la "Suplex Powerslam" plus connu sous le nom de "Jackhammer" utilisé par Goldberg, et le "Kneeling Double Underhook Powerbomb" plus connu sous le nom de "Tiger Driver" utilisé par Mitsuharu Misawa.
En plus d'être une véritable innovatrice, Jaguar Yokota était aussi considéré comme l'une des meilleures catcheuses du monde au début des années 80, meilleures que toutes les femmes de son époque, mais aussi que presque tous les hommes. Ses matchs étaient très bons, et ceux contre La Galactica en 1983, contre Pantera Surena en 1985, ou contre Lioness Asuka en 1985, qui est d'ailleurs le premier match féminin auquelle Dave Meltzer accorde la note de 5 étoiles, ne sont que certains des exemples des meilleures matchs de Jaguar Yokota. Malgré tout la plupart de ses adversaires sont loin d'avoir son niveau, Jaguar Yokota était bien supérieur à la moyenne et portait bien souvent le match. Malheureusement en 1985, une blessure à l'épaule la force à prendre sa retraite, et à rendre le titre majeur de la AJW vacant, titre qu'elle détenait depuis près de cinq ans, avec seulement une interruption d'un mois en 1983. Après sa blessure elle laisse la place à une équipe composé de deux jeunes catcheuses, 'The Crush Gals' composé de Lioness Asuka et de Chigusa Nagayo, qui connaîtront une popularité semblable à celle d'Hulk Hogan aux États-Unis, et permettront à la AJW d'enregistrer des records d'audience à la fin des années 80.
... À l'origine de l'âge d'or de la "Joshi Puroresu"
La fin de sa carrière sur le ring ne signifie pas pour autant la fin de son héritage, puisque Jaguar Yokota décide de devenir l'entraîneuse de la AJW, elle entraînera de nombreuses catcheuses, dont les plus connu sont Akira Hokuto, Aja Kong, Megumi Kudo, Manami Toyota, Toshiyo Yamada, Kyoko Inoue, Takako Inoue, Etsuko Mita, Mima Shimoda, Mariko Yoshida, ou Sakie Hasegawa. Toutes ses élèves deviendront les têtes d'affiches de la AJW dans les années 90, et donneront certains des meilleurs matchs de l'histoire, des matchs et des shows avec lesquelles les hommes de l'époque ne pourront rivaliser en termes de qualité, par exemple Kyoko Inoue contre Manami Toyota en 1995, nommé match de l'année par le 'Wrestling Observer Newsletter' ou les deux 'Dreamslam' en 1993 dont le premier est élu show de l'année. Beaucoup considère cette période comme l'âge d'or de la "Joshi Puroresu" (le catch féminin japonais) et l'une des meilleures période de l'histoire du catch en général. Non seulement les élèves de Jaguar Yokota donneront des matchs excellents, mais elles feront du style "in ring" utilisé par Jaguar Yokota dix ans plus tôt, le standard du catch féminin à travers le monde, style déjà utilisé par beaucoup de catcheurs masculin de cette époque, mais ses élèves créeront également de nombreuses prises et inspireront les catcheurs à venir, que ce soit Etsuko Mita et Mima Shimoda avec leur utilisation des chaises qui inspirera Edge et Christian, ou Mariko Yoshida qui inventera le "Air Raid Crash" (utilisé notamment par Sheamus sous le nom de "White Noise") et le "Spider Twist" (utilisé notamment par Naomi). Ses élèves montreront que les femmes n'ont rien à envier aux hommes dans le catch, et l'une de ses élèves, Mariko Yoshida entraînera la plupart des catcheuses des années 2000 tel que Ayumi Kurihara, Tomoka Nakagawa, Lin Byron, Kana, ou encore Natsuki*Taiyo dans sa fédération, la IBUKI (active entre 2005 et 2010).
Le retour de la Mère du "Joshi Puroresu"
En 1996, Jaguar Yokota quitte la AJW et décide de fonder sa propre fédération, la JDStar (ou la Jd'), pour l'occasion elle effectue son retour à plein temps sur le ring, devenant la fer de lance de la Jd', sans n'avoir rien perdu de son talent. Mais elle quitte la JDStar dès 1998, pour fonder une famille. La JDStar essaiera de survivre en faisant débuter des actrices en tant que catcheuses sans rencontrer trop de succès, la plupart étant mauvaise (pour les standard de la "Joshi
Puroresu"), jusqu'à ce que Mariko Yoshida prennent en main l'entraînement des "rookie" de la JDStar. Mais à la suite de plusieurs scandales (dont le plus connu est celui d'Emi Tojo) la Jd' ferme ses portes en 2007. La fédération aura quand même permis à des jeunes catcheuses de se faire connaître, et reste importante pour l'histoire de la "Joshi Puroresu" puisque deux fédérations seront issu et battie sur le modèle de la Jd', la Pro Wrestling WAVE et la STARDOM, deux des plus grandes fédérations de "Joshi Puroresu" actuelle. Jaguar Yokota effectue un second retour sur les rings en 2004, en tant que "Freelancer", elle apparaîtra notamment à la HUSTLE une fédération de catch masculin, qui avait pour objectif de populariser le divertissement sportif au Japon, et qui comptait dans son "roster" des catcheurs de grandes renommés tel que Alberto del Rio, Kota Ibushi, tout deux avaient une "gimmick" inspirés des Power Rangers, les Hustle Kamen (le jaune pour Del Rio et le bleu pour Ibushi), Nobuhiko Takada (le père du MMA japonais) qui était le "top heel" de la HUSTLE, ou encore Toshiaki Kawada (l'un des plus grands catcheurs japonais) qui avait une "gimmick" de chanteur. Encore aujourd'hui Jaguar Yokota continue sa carrière à la DIANA, une fédération créer en 2011, par l'une de ses élèves Kyoko Inoue. Et malgré ses 53 ans, Jaguar Yokota n'a rien perdu de sa superbe qui la fait connaître il y a plus de trente ans et continue de donner des bons matchs.
Jaguar Yokota a changé le visage du catch à tout jamais, beaucoup de fans trouvent que les matchs pré-1980 sont ennuyeux à regarder, et Jaguar Yokota a joué un rôle très important dans le changement du produit "in ring" inspirant de nombreux catcheurs, mais également en entraînant des catcheuses, qui inventeront des prises et amélioreront son style de catch pour faire du catch ce qu'il est aujourd'hui, on peut donc la considérer comme la mère de la "Joshi Puroresu" moderne et en proportion moindre du catch moderne. Elle est la première femme à avoir été perçu comme l'une des meilleures au monde pavant la voie pour Akira Hokuto ou Manami Toyota. Jaguar Yokota a même été nommé au "Hall of Fame" du "Wrestling Observer Newsletter" et de la AJW dès leurs inauguration respective en 1996 et en 1998.
Il était une fois au Japon : Jumbo Tsuruta
- Par h-edge
- Le 21/02/2015
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Si beaucoup de fans de catch occidentaux qui s'interresse à la 'Puroresu' cite Mitsuharu Misawa comme le meilleur catcheur de l'histoire du catch japonais, ce n'est pas le cas des fans de catch du Japon, la plupart du temps les japonais donneront le nom de Jumbo Tsuruta, or peu de fans de catch occidentaux aujourd'hui connaissent Jumbo Tsuruta, ce qui peut s'expliquer de cette manière : Tsuruta ayant commencé sa carrière au début des années 70, beaucoup de fans ont du mal avec le style de cette époque avec beaucoup moins de 'spots' et beaucoup plus proche du 'mat wrestling'.
Jumbo Tsuruta, de son vrai nom Tomomi Tsuruta hérite du surnom 'Jumbo' (géant ou énorme en français) trouvé par les fans lors d'un concours pour lui trouver un nom de catcheurs pour trois raisons, la première c'est que Tsuruta déteste son prénom, car malgré le fait que ce soit un prénom mixte, Tomomi est majoritairement utilisé comme prénom féminin, ce qui s'explique par la signification des kanjis utilisé, la seconde étant sa taille imposante, il mesurait déjà 1,80m au collège (la taille moyenne au Japon est de 1,72m), le jeune Tomomi était tellement grand qu'il ne pouvait prendre le bus scolaire car sa tête touchait presque le haut du bus pour aller à l'école il devait prendre son vélo, et quand il faisait du sport il ne trouvait pas de chaussure à sa taille et devait jouer en sandales, la troisième étant qu'à ses débuts il était présenté comme le protégé de Giant Baba (Giant signifie Géant en français), Jumbo était le surnom parfait pour un homme de 1,97m pour 130kg, qui était l'élève d'un géant. Durant sa jeunesse, le futur Jumbo Tsuruta excellé dans tout les sports dans lesquelles il s'essayait, que ce soit le Basket-Ball, la natation, le Sumo, et surtout la lutte amateur, pour l'anecdote le club était alors dirigé par le futur Mr. Pogo, un catcheur connu pour ses 'Deathmatch'. Tsuruta se montre particulièrement doué pour la lutte, il devient champion des plus de 100kg dès sa première années, il se fixe l'objectif de représenter le Japon aux Jeux Olympiques de 1976, mais finit par participer à ceux de 1972.
A son retour au Japon, toutes les fédérations de lutte et de catch du Japon veulent recruter Jumbo Tsuruta, qui finit par signer avec la All Japan Pro-Wrestling fondée par Giant Baba en 1972. Jumbo Tsuruta part s'entraîner au Texas, sous Dory Funk Jr (le frère aîné de Terry Funk et l'une des top stars de la NWA des années 60-70), qui entraîner également Stan Hansen (qui deviendra le catcheur étranger le plus connu du Japon) et Bob Backlund (un ancien champion de la WWE). Jumbo Tsuruta est dès ses premiers matchs un excellent catcheur, son talent sur le ring et son charisme lui permettent d'être le premier japonais à ne pas être huer sur le sol américain, il popularisera également la 'German Suplex' aux États-Unis (la 'German Suplex' était déjà populaire au Japon grâce à Karl Gotch un catcheur belge). Le talent de Jumbo Tsuruta est t-elle qu'il obtient un match de championnat pour le titre majeur de la NWA, le 'NWA World Heavyweight Championship' après moins de deux mois après ses débuts, contre nul autre que Dory Funk Jr. Aujourd'hui le titre de la NWA n'est pas très important, mais à cette époque c'était le titre le plus important du Monde, Vince McMahon Jr ne possédait pas encore la WWF, qui était sous l'égide de la NWA, la AWA n'était pas encore un adversaire suffisament puissant, et au Japon, la All Japan Pro-Wrestling et la New Japan Pro-Wrestling d'Antonio Inoki n'avait pas encore de titre. Malgré sa défaite lors du match, Jumbo Tsuruta aura réussi un tombé sur Dory Funk Jr (c'était un '2 out of 3 Falls') qui était champion depuis 1969.
Jumbo Tsuruta retourne au Japon, il obtient son surnom et est présenté comme le protégé et l'élève de Giant Baba, il fait des matchs par équipe avec ce dernier notamment contre les frères Funk (Terry et Dory Jr), Jumbo est déjà meilleur sur le ring que Baba, et réussi à tenir tête au 'Gaijin' (les catcheur étrangers luttant au Japon) qui à cette époque était généralement meilleur que les japonais. Jumbo Tsuruta avait la particularité de pouvoir imiter les catcheurs contre qui il luttait et il n'était pas rare qu'à un moment dans le match il utilisait une des prise favoris de son adversaire, malgré sa carrure imposante il pouvait faire des 'Dropkicks' ou même executer son célèbre coup de genou de la troisième corde, à une époque ou cela était plutôt rare, par exemple on a jamais vu Hulk Hogan (qui avait à peu près la même carrure que Jumbo Tsuruta) réaliser des 'Dropkick' ou des saut de la troisième corde. Dès sa seconde année de carrière, il est nommé meilleur technicien par les médias japonais, et le Tokyo Sports (plus gros magazines de sports au Japon, qui décerne chaque années des prix pour le catch japonais) lui accorderont l'Award du match de l'année en 1976, 1977, 1978, 1980, 1985, 1987 et 1989. Dans les années 70, il prendra petit à petit la place de visage de la AJPW pour devenir la grosse star de la fédération durant les années 80, unifiant trois titres pour donner naissance au 'AJPW Triple Crown Heavyweight Championship' en 1989, mais également en unifiant les deux titres par équipes de la AJPW pour donner naissance au 'AJPW World Tag Team Championship', avec Yoshiaki Yatsu en 1988.
Mais au début des années 90, Jumbo Tsuruta commence à se faire vieux, et il aidera à 'pusher' des jeunes talents de la AJPW, à savoir Mitsuharu Misawa, Toshiaki Kawada et Kenta Kobashi, les trois étaient peu connu avant d'entamer leur rivalité contre Jumbo Tsuruta, Misawa était encore sous le masque de Tiger Mask et luttait dans la division 'Junior Heavyweight' Kawada venait de perdre sa place dans le groupe 'heel' fondé par Genichiro Tenryu à la fin des années 80 (dû au départ de la AJPW des membres de ce groupe pour fonder la Super World of Sports qui ne vivra pas très longtemps), et Kenta Kobashi était encore un 'rookie'.
Les trois auront des matchs contre Jumbo Tsuruta accompagné des 'top stars' de la AJPW et Akira Taue, qui avait fait ses débuts assez à la fin des années 80, après avoir été un Sumo. Malgré son âge Jumo Tsuruta continue de fournir de très bons matchs (notamment contre Misawa), mais en 1992, on lui diagnostique l'Hépatite B, cette maladie rendera Jumbo Tsuruta plus fragile, il se fera plus absent à la AJPW, laissant la place à la nouvelle génération, avec une rivalité entre Misawa et Kawada qui passione encore les fans de 'Puroresu' aujourd'hui pour la qualité des matchs, sans oublier leur partenaire respectif Kenta Kobashi et Akira Taue, quatre jeune que Tsuruta a aider dans leur jeunesse que ce soit sur le ring ou dans les coulisses. Jumbo Tsuruta continue de catcher occasionnellement dans des matchs par équipes dans le bas de la carte avec d'autre ancienne gloire de la AJPW, mais son rôle le plus important est derrière les caméra ou il travaille dans les bureau de la AJPW. Après la mort de son mentor, Giant Baba en Janvier 1999, Motoko Baba la veuve de Giant Baba le force à démissionner de son travail dans les bureau de la AJPW et à prendre sa retraite, qui est rendu officiel le 6 Mars 1999, avec une cérémonie de retraite (tradition dans le 'Puroresu' ou une cloche sonne dix fois et la présence des catcheurs qui veulent rendre hommage à celui qui se retire). Jumbo Tsuruta meurt le 13 Mai 2000, dû à des complication à la suite d'une transplantation rénale suite à une opération pour soigner son cancer du rein diagnostiqué plus tôt dans l'année. La mort de Jumbo Tsuruta est très médiatisé au Japon, et un épisode spécial de la AJPW est donner en son honneur, et de nombreux catcheur lui rendent hommage. Peu après sa mort, des conflits financiers, créatifs et personnel entre Motoko Baba et Mitsuharu Misawa font que ce dernier quittera la AJPW suivit de tout le personnel (sauf quatres lutteurs) pour créer la Pro Wrestling NOAH.
Jumbo Tsuruta a laissé une forte impression au Japon, et encore aujourd'hui il est considéré comme le plus grand catcheur de l'histoire, mais qu'est ce qu'un grand catcheur ? Quelqu'un de bon sur le ring, Jumbo Tsuruta était excellent, capable de prises rares pour l'époque comme des 'Dropkicks' ou des sauts de la troisième corde, et cela malgré sa carrure, mais aussi de tenir tête à des catcheurs technique tel que Billy Robinson (qui à appris le catch au célèbre Snake Pit sous les ordres du légendaire Billy Riley, connu pour ses talents dans le catch-as-catch-can mais aussi pour briser le bras de ses adversaires). Quelqu'un de charismatique, Jumbo Tsuruta a été la 'top star' de la AJPW pendant près de quinze ans. Quelqu'un qui a donné des matchs excellents, ceux contre Genichiro Tenryu en 1989, ou contre Mitsuharu Misawa en 1991 ne sont que deux exemples de très bons matchs que Jumbo Tsuruta a donner. Quelqu'un qui a connu le succès, Jumbo Tsuruta a notamment unifier les trois ceintures majeurs de la AJPW, à remporté le titre majeur de la AWA, et à remporter de nombreux autres titres que ce soit au Japon ou aux États-Unis. Ou encore quelqu'un qui a permis à une nouvelle génération de monter en puissance, car Jumbo Tsuruta a permis à Mitsuharu Misawa, Toshiaki Kawada, Kenta Kobashi et Akira Taue de devenir populaire au début des années 90. C'est pour toutes ses raisons que Jumbo Tsuruta est sans aucun doute l'un des plus grand catcheur de l'histoire de la 'Puroresu'.
Il était une fois au Japon : La Frontier Martial-Arts Wrestling
- Par h-edge
- Le 15/02/2015
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La Frontier Martial-Arts Wrestling (ou FMW pour faire court) est créer en 1989 par Atsushi Onita, elle ferme ses portes en 2002. La FMW est principalement connu pour avoir importé le catch 'Hardcore' au Japon, mais également pour l'avoir révolutionné et popularisé à travers le monde, inspirant au passage de nombreuses fédérations tel la Big Japan Pro Wrestling ou la Extreme Championship Wrestling de Paul Heyman. Cependant aucune de ces fédérations ne connaîtra une popularité comme celle de la FMW, qui a marqué les esprits des fans de catch japonais encore aujourd'hui.
Avant de créer la FMW, Atsushi Onita était la fer de lance de la division 'Junior Heavyweight' de la All Japan Pro-Wrestling, grâce à ce poste il voyage à travers le monde. Cependant en 1985 il subit une blessure et doit prendre sa retraite, laissant sa place à un jeune catcheur du nom de Mitsuharu Misawa. En 1989, Atsushi Onita veut prouver au monde du catch qu'il est de retour et prêt pour l'action, en affrontant un karatéka dans un vrai combat, Onita se fait disqualifier après avoir utilisé une prise de catch. Onita décide de créer sa propre fédération ou il déciderais des règles en vigueur que ce soit dans le catch ou dans les combats d'arts-martiaux, il la nomme Frontier Martial-Arts Wrestling. Le premier 'Main Event' de la FMW voit la revanche entre Onita et le karatéka, Masashi Aoyagi accompagné par les combattants de la World Karate Association, mais le combat finit en 'brawl' entre les catcheurs de la FMW et les combattants de la WKA, ce qui était alors inédit. La FMW propose durant ses premiers shows un mélange d'arts-martiaux et de catch, dans la lignée de la populaire UWF. Mais lors du troisième show, Onita décide d'inclure du fil barbelé, ce qui était jamais vu hors de Porto Rico, les fans accrochent immédiatement et la légende de la FMW est lancé. La FMW possédait également un dojo dirigé par Tarzan Goto qui fournira de futur grands catcheurs tel que Jado et Gedo, Hayabusa, Mr. Gannosuke, Masato Tanaka, ou Dragon Kid (qui ira parfaire son entraînement avec Ultimo Dragon par la suite).
En plus de proposé du catch particulièrement violent, la FMW posséde depuis sa création une division féminine, elle est la première fédération de catch du Japon à avoir une division féminine, mais la division ne présente pas de grandes catcheuses et Onita décide de recruter trois anciennes disciples de Jaguar Yokota issu du dojo de la All Japan Women's Pro-Wrestling (voir l'article sur la Joshi Puroresu) qui n'avait pas réussi à perçer, Megumi Kudo, Combat Toyoda et Reibun Amada font leurs débuts en équipe en attaquant les autres catcheuses de la FMW, mais elles servent de mentor dans les coulisses pour aider les filles à devenir meilleurs. Cepandant l'équipe se brise quand Combat Toyoda et Reibun Amada attaque Megumi Kudo qui devient la 'top face' de la division féminine et le visage de cette division jusqu'à la fin de sa carrière, étant l'une des plus populaires du roster hommes ou femmes. Les femmes de la FMW donné des matchs aussi violent que ceux fournis par les hommes (par exemple Megumi Kudo contre Shark Tsuchiya de 1997, ou Megumi Kudo contre Combat Toyoda de 1996).
La FMW innove durant sa première année présentant le premier match mixte du Japon, ou un show entièrement sur la mer, mais la grosse idée qu'aura Onita durant cette première année étant de totalement remplacé les cordes par du fils barbelés (comme sur l'image de Megumi Kudo). Onita décidera également de rajouté des explosions au fils barbelés, ce qui deviendra la marque de fabrique de la FMW, et ce type de match ne peut être vu qu'à la FMW, encore aujourd'hui aucune fédération n'en organise. Mais voilà Onita à sa première mauvaise idée (comprenait par la qui ne plait pas au public) quand il s'agit de promouvoir le show pour le premier anniversaire de la FMW. Onita devait aller à Porto Rico pour organiser un échange de talent avec la WWC (plus grande fédération de Porto Rico), et rencontrer l'un de leur promoteur Jose Gonzalez, mais la rencontre se passe mal et Onita est poignardé par Gonzalez ('kayfabe'). Si l'idée est aussi mauvaise, c'est parce que deux ans plus tôt, Jose Gonzalez était accusé d'avoir poignardé et tué Bruiser Brody, un catcheur, dans les vestiaires de la WWC. Malgré tout, la FMW continue son ascension et devient de plus en plus populaire grâce au bouche à oreille et au photo dans les magazines montrant des scènes de violence jamais vu avant, la FMW devient tellement puissante qu'elle fait venir des catcheurs étrangers tel que The Gladiator (connu sous le nom de Mike Awesome), Sabu, The Sheik (l'oncle de Sabu et entraîneur de Sabu et de Rob Van Dam), Tiger Jeet Singh (qui attaquait ses adversaires avec son sabre) ou encore Terry Funk, tous battu par Onita, qui devient de plus en plus populaire. C'est à cette époque que la FMW rencontre sa première fédération rival la W*ING qui profite du succès du catch 'Hardcore' créer par la FMW, mais la W*ING ferme dès 1994, écrasé par le succès de la FMW.
Atsushi Onita décide de rajouter une nouvelle règle à ses désormais célèbre 'Exploding Barbed Wire Match', cette règle étant que si le match dure plus de 15 minute, le ring explose (ce qui est vraiment impressionant), cette règle est mis en pratique pour la première fois dans un match opposant Atsushi Onita à Terry Funk devant plus de 40 000 fans. Même si la FMW est extrèmement populaire à cette époque à tel point qu'elle peut se permettre de vendre ses billets à 40 dollars, et particulièrement sa top star Atsushi Onita, dans les coulisses l'attitude de ce dernier exaspère les autres catcheurs qui n'ose pas lui dire craignant pour leur poste, Onita attire toute l'attention sur lui, battant un par un tout les catcheurs de la FMW, sauf son rival Mr. Pogo qui est le seul à pouvoir lui tenir tête sur le ring. A cette époque Onita envoie un jeune du dojo de la FMW, Eiji Ezaki, s'entraîné au côté de Rey Misterio Sr (l'oncle du célèbre Rey Mysterio) au Mexique. Eiji Ezaki créera sa 'gimmick' sous un masque et prend le nom de Hayabusa (qui signifie en japonais 'Faucon') et utilise un mélange de 'Lucha Libre' et de 'Puroresu'. Hayabusa fait ses débuts au Japon lors de la célèbre Super J Cup 1994 (un tournoi de 'Junior Heavyweight' remporté par Chris Benoit), organisé par la NJPW. Hayabusa est un très bon catcheur et malgré sa défaite au premier tour du tournoi, se voit offrir un contrat à la NJPW et à la IWA Japan, nouvelle rivale de la FMW, pour devenir la top star de la compagnie, mais Hayabusa refuse par loyauté pour la FMW.
Atsushi Onita continue d'occuper le Main Event, mais décide de prendre sa retraite en 1995 lors du show célèbrant le sixième anniversaire de la fédération, dans ce qui va devenir le plus gros show de l'histoire de la FMW et du catch 'Hardcore', au Kawasaki Stadium (le stade ou tout les gros shows de la FMW se tiennent) plus de 58 000 fans viennent assister au show, tellement de fans sont présent que le Kawasaki est obligé d'ouvrir une salle ou des fans regardent le show sur une télévision. L'évenement rapportera 2.5 millions de dollars à la FMW. Et le match que tout le monde attend étant le 'Main Event' qui voit le dernier match d'Onita (en théorie) contre la star montante de l'époque Hayabusa qui utilise un style différent proche de la 'Lucha Libre' dans la spécialité de la FMW un 'Barbed Wire Exploding Cage Match', mais contrairement à ce que voudrais la logique Onita refuse de perdre face à Hayabusa et quitte la FMW sur une victoire, malgré tout le match reste l'un des meilleurs de la FMW. Après le show Onita confie la fédération au 'head booker' de la fédération depuis le début Shoichi Arai, mais il ne la lui donne pas, il la lui vend, avec tout les titres et les droits, ce qui fait que l'argent qu'à rapporté le show anniversaire revient à Onita qui demande en plus sa paie pour être apparu dans le show.
La FMW n'attire plus autant de fans, car la défaite d'Hayabusa laisse un gout amer comme quoi il n'est pas aussi bon qu'Onita, les fans viennent voir les matchs de Megumi Kudo et rentre chez eux laissant des salles quasiment déserte pour les 'Main Event'. La FMW est au fond du trou et sa rivale, la IWA Japan se permet d'organiser un show au Kawasaki Stadium, ou est organisé le seul (encore aujourd'hui) 'Exploding Barbed Wire Match' non produit par la FMW, mais la IWA Japan ne met pas de dynamite donnant un match ridicule comparé au produit de la FMW. Petit à petit les fans commencent à s'interressez à Hayabusa qui est capable de prouesse indédit (il a inventé le 'Phoenix Splash'), est un très bon technicien (il a notamment inventé le 'Falcon Arrow' et popularisé le Uranage, qu'il appelait H Edge), il est également capable de fournir des matchs 'Hardcore' (par exemple son match avec Masato Tanaka contre Terry Funk et Mr. Pogo en 1996). Mais quand Hayabusa commence à interressez les fans, les anciennes gloires de la FMW prennent leur retraite, d'abord Combat Toyoda qui finira sa carrière dans l'un des plus beau match 'Hardcore' de l'histoire contre Megumi Kudo, ou encore Mr. Pogo, le 'top heel' de la FMW. Durant son match de retraite (il reviendra au début des années 2000 à la BJW) Mr. Pogo se fait voler la vedette par Onita, qui effectue son retour d'une nuit (en théorie) pour faire équipe avec Mr. Pogo. Après sa Onita dit à qui veut l'entendre que la FMW va devenir la plus grande fédération du monde d'ici peu, et commence à faire son retour à la FMW. Mr. Gannosuke effectue son retour à la FMW, qu'il avait quitté deux ans auparavant pour suivre son entraîneur Tarzan Goto, Mr. Gannosuke devient le top 'heel' de la FMW et affrontera Hayabusa à de nombreuses reprises, les deux se connaissant depuis le lycée et ayant appris le catch ensemble. En 1997, c'est au tour de Megumi Kudo de prendre sa retraite, durant la cérémonie de retraite (courant dans le 'Puroresu') tout le roster de la FMW est présent et lui rendent hommage.
Atsushi Onita est de retour pour tout les gros show de la FMW pour voler la vedette au catcheur, mais Hayabusa est clairement plus populaire que lui à cette période, ayant gagné le respect des fans grâce à des matchs 'Hardcore' ou technique et en excellant dans tout les domaines. Mais en 1999, Shoichi Arai le président de la FMW depuis 1995, prend la décision de changer la FMW, il décide de l'orienté sur le 'Sports Entertainment' en s'inspirant de la WWE en pleine 'Attitude Era' et confie le 'booking' à Kodo Fuyuki un ancien 'jobber' de la AJPW, ce qui ne plaît pas à Onita qui quitte la FMW. Hayabusa débute sous un nouvelle 'gimmick' sans masque nommé H. La 'gimmick' n'est pas aussi populaire que l'était Hayabusa qui redevient lui même dès 2000. Le 'booking' de Kodo Fuyuki et très mauvais et les fans n'accrochent pas à la nouvelle recette de la FMW, qui ne survit uniquement grâce à la présence d'Hayabusa. Mais en 2001, Hayabusa 'botch' un 'Moonsault' et se brise la nuque, il devient handicapé et ne peux plus marché, la FMW ne survivra pas et ferme ses portes en Février 2002. Après sa fermeture, le président de la FMW endetté de 4 millions de dollars, dont 1 millions à des Yakuzas se suicide pour toucher l'assurance vie (ce n'est pas suffisant et sa famille hérite des dettes), à l'annonce de sa mort, Kodo Fuyuki fera une crise de panique qui le rendra fragile (il meurt en 2003), la FMW se scindera en deux, la WMF (Wrestling Marvelous Future) de Mr. Gannosuke et la WEW (World Entertainment Wrestling) de Kodo Fuyuki, mais aucune ne rencontre le succès et ferme sans avoir trop vécu.
La blessure d'Hayabusa n'ayant qu'accelerer sa chute, la FMW n'était pas faite pour durer, tout le 'spotlight' était reservé à Onita durant ses premières années, Hayabusa et Megumi Kudo ont du sacrifier leur corps (la photo sur le côté montre le corps meurtris d'Hayabusa) pour permettre à la FMW de survivre plus longtemps, et personne n'a pu remplacer Hayabusa après sa blessure, pour comparé la WWE a survécu au départ de The Rock et de Steve Austin au début des années 2000 car elle avait préparé son futur. Malgré tout, la FMW a marqué le catch à tout jamais, avec ses catcheurs tel que Atsushi Onita, Hayabusa, Megumi Kudo, Mr. Gannosuke, Combat Toyoda, Shark Tsuchiya, Masato Tanaka, Tetsuhiro Kuroda, Ricky Fuji ou Jinsei Shinzaki, qui pour la plupart sont devenu des stars voir des légendes, par exemple beaucoup de fan attendent déspéremment un dernier match d'Hayabusa, sa 'catchphrase' étant "The bird that never dies". Et sans la FMW, le catch 'Hardcore' n'aurait pas été aussi populaire, les fédérations ultraviolentes que sont la CZW et la BJW n'aurais pas exister, le 'E' de ECW aurais toujours voulu dire 'Eastern'. C'est pour cela que malgré les mauvaises décisions prises à partir de 1999, ses liens avec la pègre japonaise et sa fermeture il y a treize ans (le 15 Février), la légende et l'héritage de la FMW ne seront jamais oublié.
« Lock Up ! » : Un manga sur le catch à ne pas manquer !
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- Le 12/01/2015
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* Vu sur Catch Au Quotidien - ICI *
Depuis quelques temps, une majorité de fans de catch du Monde réclament « quelque chose de différent », que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les arènes ou sur les divers sites Internet comme Catch Au Quotidien. Certains envisagent et imaginent ce catch de demain : de Lucha Underground, ou de la série Ashes signée Chikara Pro, au projet LA Fights de Nigel McGuinness, en passant par l’imagination de ce bon vieux Vince Russo ou même d’auteurs de CAQ (cf. Liens 1, 2 et 3).
Et si ce « produit différent » n’était pas disponible sur YouTube, en Pay-Per-Views ou à la télévision américaine, mais sous une plateforme vieille comme le Monde ? Et si cette ultime alternative était à portée de mains dans n’importe quelle librairie ? Si cette option que tout le monde réclame était un simple manga ?
Si c’était le cas, ce que tout le monde cherche et demande est d’ores et déjà disponible pour quelques euros et se nomme « Lock Up! ».
Écrit et dessiné par le mangaka spécialiste des sports de combat Tetsuya Saruwatari (Tough, Free Fight, etc), cette nouvelle série centrée sur le catch nous embarque dans la vie privée et professionnelle d’un vétéran et dirigeant d’une troupe indépendante japonaise Akatsuki (« La lueur dans l’obscurité ») Pro-Wrestling. Ce héros pas comme les autres, du nom de Samson Takaki, est démoli par des années de compétition et est atteint d’un cancer en phase terminale (une storyline qui rappelle les fondations de Breaking Bad …). Préférant garder l’argent nécessaire à une opération imprévisible pour sa petite promotion, il tâche de consacrer le peu de temps qui lui reste à établir chacun de ses talents et à reporter la mort approchant d’APW.
Dans ce premier tome, on découvre donc Samson au caractère gentil et passionné dont le physique (comme son état d’ailleurs) et le visage rappelle Keiji Mutoh (patron de la Wrestle-1, légende de la New-Japan Pro-Wrestling et icône du catch japonais aux États-Unis sous le masque du Great Muta – voir ci-contre) mais aussi des lieux mythiques du Puroresu – tels le Korakuen Hall ou le Sumo Hall – et certains lutteurs d’APW dont un géant similaire à Akebono, l’ancien Sumo devenu catcheur, et l’équivalent nippon de The Barbarian.
Il y a encore la seule lutteuse de la troupe, jouant aussi le rôle d’agent, très proche de Samson dont elle ne partage pas la même tranquillité d’esprit face à toutes les difficultés de la troupe et de son patron.
Sans oublier un certain Wada Akio, mélange de Shinsuke Nakamura sur le ring et de Masahiro Chono dans l’attitude et la prestance venant d’une compagnie alliée plus puissante, qui n’hésitera pas à jouer au « shoot wrestling » contre le très sous-estimé vétéran. Un retournement de situation qui amènera à l’établissement des événements prévus pour le tome suivant : un Main-Event très « hardcore », basé sur une rivalité réelle, qui pourrait bien sauver l’avenir d’Akatsuki Pro-Wrestling à la fois publiquement et financièrement (comme quoi, il y a toujours une lueur dans l’obscurité, aussi imposante soit-elle). Une fin ouverte qu’envierait n’importe quelle équipe créative à l’approche d’un Pay-Per-View.
Quant à l’action, si elle est clairement supplanté par l’histoire, elle reste efficace et intense aussi simple et rare qu’elle puisse être. Du vrai « storytelling » comme on a rarement vu ces dernières années (cf. Cesaro vs. William Regal).
Traduit par Célian Varini (commentateur de catch français et de la TNA sur Ma Chaîne Sport) et édité par Pascal Lafine (grand nom des animés en France) et pour l’instant au nombre de 4 au Japon, le tome 1 est déjà disponible partout en France en attendant la sortie, le 4 février prochain, du tome 2. Alors n’hésitez pas, ruez-vous dessus, ce n’est à manquer sous aucun prétexte ! Vous avez été prévenu !