Nostalgia Act #1 : Ce show qui m’a rendu fan de la TNA
~ par Ludovic H. ~
Vous l’aurez sans doute compris, je suis un grand nostalgique : mes précédentes chroniques, Back To The Past, en étaient déjà la preuve. Mais vous savez quoi ? C’est bien d’être nostalgique. Certes, cela peut rendre parfois triste lorsqu'on s'aperçoit que les choses ont changés dans la mauvaise voie (et dans le cas de la TNA, on a été servi !), mais cela apporte aussi de bons souvenirs, et c’est sur cet aspect-là que nous allons nous concentrer. Pour ce faire, je vais évoquer avec vous ce show qui m’a fait aimer la TNA ... et ce n'est pas celui que vous croyez : Genesis 2010.
Remise en contexte
Nous sommes au début de l’année 2010. J’étais encore un jeune fan de catch, et comme la plupart des fans de catch de mon âge, je suivais uniquement la WWE. Même si j’avais entendu parler de la TNA auparavant – notamment au travers des émissions sur TF6 en 2008 – je ne m’y intéressais pas beaucoup ... jusqu’à ce que je décide d’acheter un DVD de cette fédération, en l’occurrence Genesis 2010. Alors pourquoi ai-je aimé la TNA à partir de ce moment-là ? Comment ce PPV emblématique de l'ère Hogan-Bischoff tant décriée et éloignée de l'ADN initial de la TNA a-t-il fait de moi un fan ? Voyons ensemble la réponse.
Le chemin transitoire parfait entre la WWE et la TNA
Il me semble que Genesis 2010 est tout simplement le show parfait pour passer d’un produit (ici, celui de la WWE) à l’autre (celui de la TNA), quand on ne connaît pas beaucoup cette dernière. Non pas parce que la qualité était exceptionnelle – Genesis étant, dans sa globalité, un PPV seulement moyen – mais bien parce que c’est sans doute la période où l'on pouvait croiser le plus de visages familiers. Le grand et légendaire Hulk Hogan venait tout juste de débarquer dans la compagnie de Dixie Carter pour ainsi en prendre la direction aux côtés de Eric Bischoff, avec leur lot de belles promesses et de plans alléchants pour le futur. Rien que ça. De plus, des noms comme Kurt Angle, Brian Kendrick, Mr. Anderson (ou Kennedy, comme vous voulez), Kevin Nash et d'autres pouvaient permettre au nouveau spectateur de ne pas se perdre dans cet océan de nouveautés. Sans parler du retour à l'écran de Jeff Hardy après avoir quitté la WWE quelques mois plus tôt, mais qui n'était malheureusement pas présent ce soir là. Beaucoup de choses pouvaient donc potentiellement attirer quelques néophytes vers la compagnie d’Orlando.
Un préambule à la X-Division et un Main-Event de grande qualité
Deux choses marquantes, ou plutôt deux matchs en particulier, avaient attirés mon attention. Tout d’abord le match d’ouverture qui opposait un "TNA Original", Amazing Red - alors inconnu au bataillon pour moi et beaucoup d'autres - face à l’expérimenté Brian Kendrick. Ne sachant pas encore ce qu’était la X-Division à l'époque, ce match avait retenu un peu plus mon attention que d’autres. Comme l’a ensuite très justement dit Célian Varini, commentateur français de la TNA : "Ce n’est pas une question de poids, c’est une question de style". Il s’agit ici d’un style relativement aérien, précisons-le très peu présent sur les rings de la WWE à ce moment-là. Et cette phrase a dû en ravir plus d’un, sachant très bien aujourd’hui que cette fameuse X-Division a longtemps été ce qui rendait la TNA si unique. Quoi qu’il en soit le match entre les deux hommes a effectivement loué la description faite précédemment, mêlant ainsi rapidité, prises acrobatiques et moments forts. De quoi donner envie à n'importe qui d’en voir plus !
Mais un autre match était d’un niveau que je n’avais point soupçonné alors. Il s’agit du Main-Event entre Kurt Angle et un certain AJ Styles - qui était pour moi inconnu à cette époque. Si Genesis est le show qui m’a fait pour la première fois apprécier cette fédération, c'est ce match-ci qui a définitivement fait pencher la balance du côté positif pour le reste des années à venir. Non seulement parce que le match était d’une grande qualité, mais aussi parce que je venais de découvrir ce fameux AJ Styles, livrant alors une immense performance dont lui seul a le secret (et qui aurait pu presque consister à elle seule le sujet de cette chronique !).
Un public peu nombreux mais ô combien fervent
Enfin, pour bien emballer le tout dans une bonne ambiance, le public était particulièrement fervent ce soir-là. Pourtant, en voyant la faible capacité de l’Impact Zone – véritable temple de la TNA pendant des années et, d'une moindre mesure, encore aujourd'hui – tout fan de la WWE, habitué aux très grandes salles, aurait pu se dire que le public allait être discret. Mais ce fut loin d’être le cas. Dès le premier match, ces derniers étaient bien présents, à réagir à chaque grosse prise avec des rugissements de plaisir, suivi de ce mythique chant "TNA ! TNA ! TNA !" qui montrait à quel point ces derniers étaient fiers d’être ici et fiers d’être fans de cette fédération. Quand on compare cela avec le public fantomatique actuel de la TNA, on a de quoi, justement, être nostalgique.
NB : TNA Before The Bell était un programme YouTube d'avant PPV expliquant le contexte et les enjeux de l'événement, comme ici pour Genesis 2010.
Catch Catch Indépendant Divertissement Sportif TNA WWE
Commentaires (2)
- 1. | 04/04/2018
- 2. | 05/04/2018
Non, c'est un ancien qui se délivre de son pseudo "Rollins_The-Future". Il écrivait précédemment, comme il l'indique, la chronique de reviews rétros "Back To The Past" - eg. : http://the-alternative.e-monsite.com/blog/back-to-the-past-13-pwg-seven-2010.html