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Billet d'humeur : GLOW, la bonne surprise de l'année !

Le 09/07/2017

"The hype is real" comme disent les anglophones ! Au traitement très incertain avant sa disponibilité sur Netflix, sa nouvelle série originale GLOW, retraçant de manière fictionnée la création de l'éphémère émission révolutionnaire des années 1980, Gorgeous Ladies of Wrestling, est une réussite unanime !

Fort du succès d'une autre série "féminine" avec Orange Is The New Black, la plateforme reine des séries a réussi à marier cette expertise avec l'univers du catch. Dire qu'une série "mainstream" traite aussi bien, non seulement du catch, mais du catch féminin est si irréel que génial. Le scénario et le jeu des actrices et acteurs sont du haut acabit attendu par une série produite par les équipes de Netflix. Mais, hormis les caméos réussis de John Hennigan, Carlito et autres Alex Riley, la présentation des principes fondamentaux du catch, l'appréhension des personnages à leurs égards, et même la ré-utilisation de concepts "catchesques" dans le scénario lui-même (le "swerve", le "worked-shoot", etc) sans parler des aléas du monde du catch, pour la plupart semblables à ceux du monde du spectacle en général, en font un accomplissement total, appréciable autant par les non-fans que par les fans de catch abonnés à Netflix. Le tout en fait donc une oeuvre parfaite pour convertir les premiers et dé-stéréotyper les seconds !

LIRE : Catch Bolivien : Quand les femmes combattent racisme et sexisme

En conclusion, c'est exactement ce dont a besoin le catch pour sortir de ce "boom" discret dans lequel il est et percer, à nouveau, durablement dans la sphère pop-culturelle "mainstream" sans passer par des pics de nostalgie, à coups de "part-timers", çà et là ! La WWE a souhaité répondre à GLOW avec le Mae Young Classic : une bonne initiative (préparée depuis le CWC en fait) pour avancer dans sa propre progression, en terme de catch féminin, mais clairement insuffisante face à GLOW. La WWE a les ressources pour produire quelque chose, ne serait-ce, qu'approchant un tel produit et avec une telle réussite en perspective pour la série de Netflix, elle n'a donc aucune excuse pour ne pas choisir ce champ d'innovation sur lequel se focaliser à l'avenir. Sinon, elle restera toujours en retard sur le reste du monde, sur les attentes de ses fans et globalement à la ramasse !

 

G1 Special in USA : un petit pas pour la NJPW, un grand pas pour l'Histoire

Le 09/07/2017

G1 special in usaDes mois qu'on l'attendait ce premier week-end de juillet, cette "toute-première" venue de la New-Japan Pro-Wrestling, seuleà l'affiche, sur le sol américain (Invasion Attack Tour 2012, everybody ? ... Pauvre MVP). Diffusées tant bien que mal en direct sur AXS TV (le diffuseur américain de la NJPW depuis 2-3 ans), ces deux soirées pré-G1 Climax 27 vont (cette fois) définitivement marquées l'histoire moderne de la compagnie nippone. Environ 2500 fans occidentaux chaque soir en seront tenus témoins à l'avenir. Une très rare défense de la ceinture poids-lourd IWGP (la première, me semble-t-il, depuis War of the Worlds 2014). La naissance d'un nouveau titre de champion, en préparation - si tout va bien - d'un nouveau territoire physique pour la New-Japan de l'autre côté du Pacifique. Mais surtout, les G1 Special in USA auront permis une exposition positive de premier ordre à la NJPW, son produit et ses stars. Et les amateurs présents auront su retransmettre une ambiance traditionnelle, sans oublier de faire entendre leur voix, soutenant ceux qui, pour eux, sont à même d'emmener la NJPW vers les hauteurs à l'internationale.

Retour sur l'ensemble des éléments, matches et personnalités qui auront composés ce premier réel pas vers la nouvelle guerre mondiale du monde du catch !

 

Une présentation en demi-teinte : commentaires, production et décor

La scène restait respectable pour l'ampleur relative de tels événements. Pas au niveau d'un "super-show" de la New-Japan, mais tout à fait à la hauteur d'un grand événement annuel de la Ring of Honor, avec lumières, titantron et pyrotechnies (take that, WWE !) en prime. La longue rampe d'entrée et le passage sur le côté pour les perdants, que l'on peut retrouver à la NJPW, étaient des détails bienvenus pour accentuer le fait que le spectacle était bien signée "NJPW" et rien d'autre.

Quant à l'emballage, cette fois télévisuelle, proposé par AXS TV (avec assistance, par moments comme on le voit dans certains plans de caméra, par l'équipe-caméra de la NJPW), il était - il faut l'admettre - très bancal. Les bandeaux pour les noms n'étaient pas adéquats, quand ils se montraient. Le son des micros, digne d'un show indépendant local. Enfin, sur le montage en direct, les plans de fans à la WWE circa 2016-2017 trahissaient l'essence du produit pro-sport/catch pur de la NJPW, focalisé sur le ring et rien d'autre. Surtout que certains de ces plans allaient à l'encontre de l'action ou, parfois, de la présentation des catcheurs. Néanmoins, on retiendra les replays (souvent absents des shows de la New-Japan) et ralentis bien amenés.

Pour finir sur ses aspects de présentation, j'avoue avoir été déçus de ne pas entendre le duo aujourd'hui très fonctionnel Don Callis & Kevin Kelly. Cela peut paraître fou, mais l'ex-champion UFC Josh Barnett & Jim Ross (duo aux commentaires de NJPW on AXS TV) n'étaient bien souvent pas à la hauteur de la tâche. Bûtant maladroitement sur leurs phrases, répétant les mêmes choses un show sur l'autre, en retard sur certaines "storylines", ils étaient majoritairement à la ramasse en dehors des grands matches ...

 

Une qualité de matches très inégale, mais solide dans l'ensemble

Ishii vs zsj

... un sentiment de balancier qui se retrouvait tout au long du déroulement des deux shows, par ailleurs. Aux cartes très fournies en talents, proposant pourtant des matches de championnat et un tournoi rondement mené, les deux soirées de ces G1 Special in USA n'arrêtaient pas de jongler entre affrontements sérieux et dignes du meilleur que puisse offrir la NJPW, et rencontres de "house shows" sans enjeux ou particulière combattivité.

Jouer avec les réactions des fans comme l'ont fait Cody Rhodes et Marty Scurll dans le 8-Man Tag Match le second soir peut être divertissant, mais détonnait peut-être trop avec le reste de la soirée. On sentait que le "booking" hésitait à ravir les fans sur place ou à faire de ses deux soirées des équivalents de "Special Events"/Pay-Per-Views pour la WWE - certes médiocres, mais concentrés en terme d'obejctifs et d'identités de produit, à savoir à enjeux sérieux et importances historiques solennelles.

Fort heureusement, Kenny Omega, Tomohiro Ishii et consors nous auront offerts des performances dignes de leurs valeurs. Le 8-Man Single-Elimination Tournament n'aura eu aucun point faible, et Kazuchika Okada aura réussi à faire sortir une grande performance de Cody Rhodes, tous deux jouant parfaitement sur le suspense entourant la décision finale (avec des petits échos à Okada-Omega II, bien amenés).

Afin de ne pas trop m'étaler sur tous ses grands matches proposés au cours de ce week-end, voici un petit classement rapide :

1 Kenny Omega vs. Tomohiro Ishii
2 Kenny Omega vs. Michael Elgin
3 Tomohiro Ishii vs. Tetsuya Naito
4 Kazuchika Okada vs. Cody Rhodes
5 Kenny Omega vs. Jay Lethal
6 Tomohiro Ishii vs. Zack Sabre Jr.
7 The Young Bucks vs. RPG Vice
8 Zack Sabre Jr. vs. Juice Robinson
9 War Machine vs. GoD
10 Team CMLL, Jay White & Juice Robinson vs. LIJ

 

Les fans sont venus, ils ont ciblé et ils se feront entendre !

Okada usEn entrant dans ce fameux week-end, de nombreux fans de la NJPW craignaient qu'un règne ne prenne fin trop tôt, et au profit de la mauvaise personne. Focalisée sur sa nouvelle étape d'expansion en Occident, la NJPW avait programmé Okada vs. Cody Rhodes pour le titre de champion poids-lourd IWGP et semblait prête à filer le bébé à l'ex-WWE. Fort heureusement, ce ne fut pas le cas, mais que de suspens et surtout que de ferveur à l'égard du champion défendant, de la part du public américain. Ce dernier a traité Cody comme un vrai étranger, venu réclamé le succès mérité par l'invincible "golden-boy" de la New-Japan, acclamé et soutenu comme jamais. Le tout formant une atmosphère de tension, sur laquelle Okada et Cody ont eu vite fait de capitaliser pour accentuer le suspense de la situation.

De la même façon, Billy Gunn (en compagnie de "no one's boy" Yoshi Tastu) aura été violemment rejeté par ses compatriotes, aucunement venus pour soutenir un "nostalgia act". En conséquence, 'Mr. Ass' l'aura joué complètement "heel" presque de bout en bout du week-end ... jusqu'à respectueusement salué la victoire du grand Hiroshi Tanahashi (lui aussi, accueilli comme un roi ... pourtant venu avec une "replica belt" de sa ceinture Inter-Continental réparée), en conclusion de leur solide match de championnat Inter-Continental.

Deux réactions sans doute choquantes pour la direction de la NJPW, qui avaient misés sur l'attrait local de certaines de ses stars, mais du moins indicatives de l'efficacité du "booking" de ses Main-Eventers et autres stars en plein "push" (telles Hiromu Takahashi, KUSHIDA, Tetsuya Naito ou même Juice Robinson). De fait, le public japonais généralement se montre modestement indifférents pour signifier son rejet - préférant juste s'exclamer de satisfaction. A contrario, les fans américains acclament aussi bien qu'ils huent, ceux pour quoi ils sont contres. Dans cette optique, les instances supérieures de la NJPW ont pu constater de l'inefficacité, par exemple, d'un Cody Rhodes en Main-Event, et pourront donc prendre acte du fait lors de la prochaine dissolution du Bullet Club ...

 

Retour en 2018, Kenny Omega et divorce progressif avec la ROH

Kenny omega usCar ici réside l'étape historique latente que constitueront à l'avenir ses G1 Special in USA. De nombreuses graines de dissension entre les deux fortes têtes du Bullet Club, stars de ce week-end : Cody Rhodes, "l'outsider" vedettisé mais rejetté par le public, et Kenny Omega, le preneur de trône et conquérant du monde du catch, peut-être sur le départ l'an prochain. Si la NJPW a bien fait ne pas avoir confié tout de suite la place de "top-gaijin" à Cody Rhodes, que devrait-il advenir malgré tout de Kenny Omega ?

Quasi-complet "babyface" désormais, et détenteur de son lot de consolation (temporairement ?), Kenny Omega devrait dans la logique des choses bientôt remplacer ce dernier par son véritable trophée - celui d'IWGP Heavyweight Champion. Cody n'est en effet pas à la hauteur du tout, et le règne d'Okada - bien qu'excellent à tous les niveaux - s'essouffle. Ainsi, le futur du nouveau championnat US paraît aussi incertainement que la direction que prendra Omega dans les prochains mois ... Qui pourra bien le porter au même niveau que lui, une fois qu'il l'aura perdu ? Comment ne peut-il pas défaire Okada à l'avenir ? Comment le Bullet Club survivra une fois dissolue, ou simplement après son départ éventuel ?

... Et comment la NJPW pourrait s'en sortir sans lui, à son retour annoncé aux States en 2018 ? En effet, après avoir sur-exploité une Ring of Honor de plus en plus générique, la promotion-reine du Japon ne la traite aujourd'hui plus comme un partenaire privilégié, en égal à égal, mais comme une simple alliée internationale de plus. La ROH et ses talents ne sont plus que des bouche-trous pour la NJPW, qui désormais a véritablement réussi à faire son trou (justement) sur son propre territoire. Aujourd'hui, il faut l'avouer, la ROH ne sert plus vraiment à grand-chose à la NJPW ... Et cela, risque de coûter grandement à cette promotion américaine qui, depuis quelques années, capitalisait énormément sur cette alliance privilégiée.

Alors que la NJPW entre tranquillement dans sa période la plus florissante de l'année, bien aidée par un G1 Climax 27 des plus impressionnants en perspective, le nouveau monde du catch se profile de plus en plus. La guerre mondiale entre WWE et NJPW se centralise de plus en plus, entre ses deux pôles, laissant le reste à leurs côtés ou sur les côtés. Qu'on se le dise : deux grandes puissances se partagent aujourd'hui la quasi-entièreté du monde du catch !

PS :

- Jay White, fort de son "break-out match" contre Will Ospreay, s'est vu offrir deux victoires, sans grande performance de sa part. Avec de tels cadeaux, ça sent un gros "push" pour lui, à son retour à Tokyo ! (Chase Owens, son cadeau à lui, fut d'avoir été présent devant la caméra !)

- Comme pour rappeler maladroitement le grand nombre d'absents (outre les Minoru Suzuki, Yuji Nagata et Tiger Mask W/Kota Ibushi, je pense notamment à Davey-Boy Smith Jr. qui aurait été un parfait remplacement pour Billy Gunn, face à Tanahashi !), Ricochet est apparu comme un cheveu sur la soupe, pour mettre en avant Ryusuke Taguchi .... et en a profité pour "shooter" sur la Lucha Underground (dont les conditions contractuelles l'ont sans doute empêché d'apparaître sur AXS TV)

- Certes, il n'y avait pas assez de "spotlights" pour tout le monde, mais quel dommage d'avoir autant délaissé des stars comme Tetsuya Naito (dernier du quatuor de Main-Eventers de la NJPW actuellement, pas aussi bien traité que les trois autres au cours du week-end) ou Will Ospreay, très populaire auprès des fans occidentaux ...

- Quelle étrange moment que cet après-match entre les Young Bucks et RPG Vice. Trent Barretta est-il vraiment prêt/fait pour la division poids-lourd ? (Cela dit, un Suzuki vs. Barretta, pour le titre NEVER, pour bien commencer, donne envie) Est-ce vraiment la fin pour Rocky Romero, qui est pourtant encore en grande forme ?!

Billet d'humeur : Slammiversary, quand une compagnie fête l'anniversaire d'une autre

Le 08/07/2017

  Deciding On A New Anthem Global Force Wrestling Impact Wrestling Logo! Slammiversary XV, en lui-même, avait des bons moments, certains beaux morceaux d'action ... et quelques ratés, évidemment. Cependant, surtout, il était le sujet de bien de questions. Pour le coup, aucune interrogation sur l'avenir de la promotion ou de certaines stars que c'est souvent le cas avec cette dernière. Mais plutôt, quel est-elle cette promotion ?

Après les traditionnelles images re-re-réchauffées de Sting, Samoa Joe, Kurt Angle ou encore AJ Styles provenant des années passées de la TNA, le show s'ouvre sur une stupide envolée du hibou emblématique d'Anthem - la compagnie média, propriétaire de la TNA ... ou, pardonnez-moi, Impact Wrestling. C'est ça ? Il faut avouer que je ne sais plus très bien. Puis, l'ex-annonceur de la TNA (en plus, de l'ex-"color commentator" Don West non loin ... et, en introduction, de l'ancienne "voice-over" - cette fois, à visage découvert, surprenant) présente quatre dirigeants : celui de la mexicaine Crash, Dorian Roldan de l'AAA (compagnie mexicaine ennemie de la Crash, aux dernières nouvelles, non ?!), le président de la japonaise Pro-Wrestling NOAH puis Ed Norholm d'Anthem, nouveau dirigeant d'Impact Wrestling. Une alliance représentée dans un agréable match d'ouverture, avec pour récompense les titres de champions par équipe de la GFW et de la TNA. La première étant une compagnie fantômatique, plateforme publicitaire pour une "arnaque dorée" (#GlobalForceGold), fondée par Jeff Jarrett (ex-fondateur de la TNA), et la seconde n'existant plus formellement tel quel ... Quel bordel, oui !

Le tout, après le Main-Event unifiant une nouvelle fois deux titres à l'effigie de ces deux dernières, tirant le rideau sur (encore) un nouveau logo où l'on peut lire : "Anthem's GFW Impact!". Autrement dit, le show s'appelle Impact! (comme avant que "seul le catch compte"), la promotion est Global-Force Wrestling et son propriétaire est Anthem. Pas facile pour une promotion qui cherche sans relâche une identité claire et solide sur laquelle se baser, et ce depuis des années ! A savoir, de plus, qu'en conséquence, Slammiversary XV était l'occasion pour cette nouvelle structure hybride de célébrer 15 ans d'une compagnie officiellement morte ! .. Pas mal, pour ce cher Jeff Jarrett qui cherchait à installer plus de transparence et de clareté en permettant à sa GFW d'absorber complètement le tout.

TNA n'est plus, Impact Wrestling même chose : long live GFW ! Dixie Carter, au moins, va se la couler douce sur le WWE Network ...

Le Top du Sniper : Les 5 catcheurs les plus sur-estimés du moment

Le 08/07/2017

- Housni

 

Un certain nombre de choses me rendent bien triste ces derniers temps, dans le monde du catch. La beauté artistique, presque théâtrale, est selon moi de plus en plus délaissée au profit du « work-rate ». Ce cher « kayfabe » pourrit progressivement en chambre 1972 de l'hôpital de Tokyo, des suites des agissements de The Elite sur YouTube. Sans parler de Triple H, un coup « heel » ou un coup « face » à sa guise, ou même des anciennes stars féminines de NXT risquant d'être « découvertes » sur les réseaux sociaux, et ruinant des « storylines » entières …

 

Mais ce qui dépasse mon entendement, et m'énerve au plus haut point, ce sont les réclam' de mes confrères fans de catch sur Internet. Admettre que Roman Reigns peut être talentueux correspond aujourd'hui à une lapidation en place publique de l'Internet Wrestling Community, avec pour bourreaux NJPW&ROH4Life et autres Rollins&Ziggler007 ... Un sort plus probable que de tomber sur un mauvais show de la New-Japan ou Finn Balor de mauvaise humeur !

 

Alors, à mon tour de piquer ma colère ! A moi de jouer les donneurs de leçons ! J'ai un avis avisé, un argumentaire à couper au couteau, et je n'hésiterais pas à m'en servir ! Mes premières victimes ? 5 catcheurs adulés par vous autres, mais qui, d'après moi, ne sont même pas à la hauteur de ce que devrait être le catch, le vrai, le bon … celui que j'aime !

 

 

5 - Will Ospreay, le danseur sans substance

 

http://www.f4wonline.com/sites/www.f4wonline.com/files/field/image/ospreaywon.jpgLoin dans la jungle des « spot-fests », au royaume des « spot-monkeys », Will Ospreay y est le roi. Au-dessus même de Ricochet et des Young Bucks, le roi Will est le plus surestimé de tous les « high-flyers ».

 

Plus patineur artistique que catcheur dans l'âme, j'ai envie de vous dire : Ospreay n'est qu'un acrobate. Il nous a peut-être offert de belles chorégragies face à Ricochet ou KUSHIDA, mais est-ce vraiment ça le catch ? Je ne crois pas non !

« Selling » quasi-inexistant, psychologie à la poubelle, catch dansé plus que combattu ?! Ne me dites pas que Shawn Michaels vs. Ric Flair et Ricochet vs. Ospreay sont à comparer !

 

L'évolution ? Quelle évolution ?! Ah, c'est sûr, économiquement parlant, paraît-il que ça rapporte : pour preuve, Ricochet et les Bucks semblent compter parmi les plus riches du circuit indépendant. Remplir les salles, faire réagir, c'est aussi ça le catch … Donc, grâce à cette belle évolution, on se dit à dans 10 ans pour la célébration du catch-danse, en compagnie de Fandango et Lana aux commentaires !

 

 

4 - Dolph Ziggler, l'aimant à fanboys

 

http://www.wwe.com/f/styles/wwe_large/public/article/thumb/2015/03/dolph_ziggler_comedy_feature_1.jpgLes Titan Towers, à Stamford, doivent avoir une corbeille spéciale pour tous les courriers de menaces et de pétitions, provenant de fans de Dolph Ziggler réclamant son « push » …

 

Pour reprendre Christophe Agius, lors d'un podcast juste avant WrestleMania xXx  : « aujourd'hui, dans le catch, c'est comme au foot ; il suffit qu'un mec fasse deux bons matches pour qu'il soit appelé en équipe de France par ses supporters ! ». Trois bons combats plus tard, la « fanbase » du catcheur en question prend d'assaut les commentaires Facebook de WWE, tous les forums Reddit, puis se plaint que la tête d'affice du moment ne soit pas leur favori …. Ca suffit !

 

Quel « booking » bancal ? Si il était si talentueux que ça, malgré son « booking », il n'aurait pas été aussi insignifiant en huit ans de carrière dans la plus grande compagnie de catch du monde !

Qu'y'a-t-il à retenir de 'Ziggy' mise à part son « cash-in » post-WrestleMania 29 ? Sa dernière rivalité pour le titre Inter-Continental ? Merci The Miz, oui !

Être un bon catcheur, avec une version délavée de Shawn Michaels pour « gimmick », cela ne suffit pas pour atteindre les sommets dans ce métier !

 

Qu'il nous sorte une « pipe bomb », puis parte en vacances à la NJPW : c'est ce qu'il a de mieux à faire à ce train-là !

 

 

3 - Cody Rhodes, un joli plât au goût médiocre

 

http://www.wwe.com/f/styles/gallery_img_l/public/photo/image/2013/09/RAW_1058_Photo_094-1Cody est comme un vêtement pas tip top mais qu'on paye une blinde pour son logo. S'il n'avait pas ce nom de famille avantageux et son étiquette « made in WWE », il ne sera pas surestimé à 300% par tous les promoteurs du circuit indépendant !

 

L'héritier Rhodes, cela dit, est un bon talent, un bon « worker » comme un bon « talker » … En résumé, il est juste « bon ». En dix ans de carrière, il n'a jamais sorti un seul match réellement marquant, à la WWE ou ailleurs.

Alors, fera t-il l’affaire en tant que vitrine occidentale de New Japan, où le standard « in-ring » est le plus élevé sur la planète, en cas de départ de Kenny Omega ? Commercialement parlant peut-être … Après tout, la NJPW gère très bien ses affaires depuis ces dernières années. Mais sur le ring, Cody et Omega ne doivent sous aucun prétexte être comparé vu le nombre de classes qui les séparent !

 

Et si vous n’êtes pas convaincu, allez voir le niveau de matches comme Okada vs. Shibata de Sakura Genesis 2017 ou Omega vs. Naito du G1 Climax 2016. Vous relativiserez très vite les performances de gars comme Ziggler, Cody ou même Seth Rollins, qui sont vus comme les rois du monde par les abonnés du WWE Network … De la chantilly sur un lit de chocolat, et du pipi de chat : facile de faire la différence normalement !

 

 

2 - Dean Ambrose, le « jobber » au palmarès de star

 

http://www.wwe.com/f/styles/wwe_large/public/article/thumb/2016/01/095_SD_01052016sb_1340.jpgDès les débuts de The Shield en 2012, et même après leur séparation en 2014, Dean Ambrose a toujours été très « over ». Mais aujpourd'hui, ça fait plus « overdose » ! Avec les yeux révulsés et le vomit au coin des lèvres qui vont avec …

Non seulement, il est généralement « over-rated » mais il est le catcheur le plus mou qu'il m'ait été donné de voir ! Et pourtant, il a eu titres sur titres, grands matches sur grands moments … Bien plus que n'ont eu des « super pushés » méritants comme AJ Styles ou Finn Balor, rendez-vous compte !

 

Le 'Lunatic Fringe', aussi connu sous le nom du 'Stone Cold' Steve Austin des bacs à sable, serait tellement « taré » qu'il va jusqu'à jeter de la moutarde au visage de ses adversaires, et mange des sandwichs sur le ring ! Sans oublier, ses histoires de plante verte avec Chris Jericho … Pour le coup, en voilà un qui souffre clairement de l'effet PG.

Car sur le ring, Ambrose est bien en dessous de ce que l’on peut nous faire croire. Il n’aura brillé qu’au Royal Rumble 2016, et aura eu besoin d’AJ Styles et Kevin Owens pour sortir ses seuls matchs corrects par la suite. C’est pour dire à quel point il a besoin d’être assisté sur le ring !

 

 

1 - Zack Sabre Jr., l'anti-catcheur parfait

 

http://www.wwe.com/f/2016/07/cwc_profile_sabre--757354736c2aeeeb58dfa9e60eb37b85.jpgImaginez un catcheur avec la présence et l’entrée d'un Bill Goldberg, le charisme de The Rock, la verve de Paul Heyman, la « vicelardise » du Revival, l'in-ring d’AJ Styles ou de Kenny Omega, « l’acting » et le costume de Kazuchika Okada, le « storytelling » de KUSHIDA ou Sami Zayn… Je ne sais pas si ce catcheur existe, mais son exact inverse oui, et personne ne sait même pourquoi il s'appelle « Zack Sabre Jr. » !

 

Quand je le vois arriver sur le ring, je me dis sincèrement que j’aurais pu être catcheur et participer au Cruiserweight Classic moi aussi. Charisme à la rue, un « selling » inexistant, émotions invisibles et le physique insuffisant pour faire les « tryouts » d'une école de catch français de banlieue…

 

Oui Zack est un bon « technicien », mais là c’est du catch, pas du MMA ! Autrement dit, tu peux être un vrai couteau-suisse sur le ring, si tu ne dégages rien d'autre, c’est non !

Et cerise sur le gâteau : depuis peu, ce brave garçon fait parti du Suzuki-Gun, le gang de son antithèse, Minoru Suzuki ! Qu’est ce qui s’est passé frérot ? Ton clan n’est pas censé être « bad-ass » à mort ? Même dans la crèche de mon neveu, je lui sors un petit plus méchant que lui !

 

#OVERRATED

 

Le sniper reviendra avec de nouvelles cibles … Attention, un catcheur que vous aimez pourrait être la prochaine victime !

Billet d'humeur : Les fans peuvent-ils rendre la WWE meilleure ?

Le 23/06/2017

 * Ce billet d'humeur est une remise en page de réponses à des questions posées sur ask.fm/Felixtaker *

Wwe fans colorEn achétant les T-Shirts à son effigie, en scandant son nom, en réagissant à ses actions sur le ring, un public peut vraiment aider un catcheur à monter. Comme il peut le lui autoriser (cf. Finn Balor ou Braun Strowman = "push" accepté) ou lui interdire (cf. Roman Reigns = "push" refusé ; Jinder Mahal = "push" ignoré/incompris ?). Et comme il peut aider à porter un match, un segment ou un show de catch ... ou le rejeter a contrario.
C'est la force du catch, qui a un public indirect - téléspectateurs, réseaux, critiques - mais aussi direct : sur place, réagissant aux morceaux d'histoire et d'action, d'une œuvre inachevé et en constante évolution, se déroulant devant leurs yeux. Au cinéma, l’œuvre est déjà finie quand elle est vue en salle, qu'elle soit décriée ou félicitée par les critiques de cinéma. Dans le catch, elle est plus ou moins réfléchie/écrite à l'avance, mais elle peut être modifiée (évidemment par des accidents/blessures ou des changements d'humeur du scénariste en chef ... N'est-ce pas Papy Vinny ?) par les réactions du public. Elles sont plus accueillantes ? On va continuer l'histoire, l'amplifier, la rendre plus importante. Et vice-versa ...

Certes, encourager une prise de conscience peut être noble. C'est un peu comme ce que j'ai récemment lu sur le site d'opinion Enuffa.com : où s'opposait la loyauté des fans pour une promotion particulière (en l'occurrence la NJPW ou la WWE) et leur fidélité à une certaine qualité in-ring. En gros, le clientélisme contre l'achalandage. Mais la vraie question c'est : pourquoi la majorité des fans payent pour satisfaire leur "nostalgie" plus que pour la nouveauté, pourquoi rester fidèle à une promotion, un catcheur ou au passé ? Parce que la nouveauté n'arrive pas à la cheville à cette "nostalgie" (alors même que ses représentants sont vieux, peu présents, etc). Nouveauté du produit, nouveauté proposé par la compagnie elle-même. C'est à elle de savoir bien mettre en avant, bien exploiter, bien se renouveler et de nous faire aimer la nouvelle génération comme il se doit et de ne pas regretter l'ancienne.

Wwe fan cm punk

Ce n'est pas non plus aux catcheurs, autoentrepreneurs, de favoriser ou non la concurrence, ou d'aider le marché du catch mondial à mieux se diversifier, s'équilibrer ... et donc encourager des innovations, des nouvelles méthodes, de la nouveauté. Et de son côté, la WWE ne fait que ce qu'elle sait faire en tant que machine capitaliste en prenant d'assaut l'UK et le circuit indépendant américain (jusque là gentiment) : accaparer le marché. La concurrence, la diversité de choix, la dé-monopolisation, c'est un processus multidimensionnel : c'est le fait du contexte (un milliardaire qui finance la concurrence - à la WCW dans les années 1990s), le fait des modes, des demandes des clients (la montée de l'ECW, attirant par sa nouveauté, détonnant de l'ancienne génération persistante), le fait des évolutions des accessibilités (l'ouverture au monde avec Internet a beaucoup aidé l'expansion internationale de la NJPW), etc.
Même chose pour le "kayfabe", cela ne se force pas. C'est la qualité et l'efficacité de l'histoire racontée qui fait fonctionner la suspension volontaire d'incrédulité. Ce n'est pas au spectateur de cinéma de se forcer à rentrer dans un film, c'est au réalisateur et à ses acteurs dans le film de nous faire nous immerger dedans.
L'EVOLVE l'avait superbement bien fait l'an dernier, au plus fort de la rivalité entre Galloway et Gargano par exemple.

Oui, les fans devraient faire des efforts, essayer d'ouvrir les yeux, d'être plus respectueux. Mais c'est un travail bilatéral, et qui penche plus du côté de la WWE que du nôtre, fans.

Billet d'humeur : Cody ou Omega, qui sera le "top-gaijin" de la NJPW ?

Le 21/06/2017

 * Ce billet d'humeur est une remise en page de réponse à une question posée sur ask.fm/Felixtaker *

 

Omega codyIl paraîtrait d'après des déclarations de Cody, qu'il aurait battu un record de ventes de T-Shirt à ses débuts à WK11 (quel record ? ventes tout court ? ventes au premier jour ? ventes pour les débuts ? ventes pour un "gaijin" ?) d'où la sur-confiance que lui confie la NJPW, alors qu'il ne ravit pas tant que ça les japonais. Pas autant qu'un Ospreay, Juice, Elgin, Marty Scurll ou Omega comme autres "gaijins" au style plus ou moins "américain".

Après, rien n'est joué pour le G1 Special in USA malgré les paris des spécialistes. Il n'est même pas annoncé pour le Climax, alors qu'un champion poids-lourd IWGP doit toujours en faire partie. Aussi, malgré cette "sur-confiance" de la NJPW, Gedo & Jado maîtrisent plus ou moins la gestion du prestige de ce titre et savent que les fans (japonais ou étrangers) accepteront difficilement un Cody Rhodes champion. D'autant plus avec tout le travail admirable effectué avec Okada (malgré l'épuisement "kayfabe" dont il est victime, et qui participerait à excuser sa défaite éventuelle contre Cody), et le succès qu'il a lui même actuellement avec le public.

Autrement, en effet, Omega n'a pas signé un nouveau contrat comme ils l'auraient voulu. (Pour un an au lieu de 2-3 je crois ... ?). Et je crois qu'ils n'ont pas aimé (je parle plus de Takaaki Kidani, le président, que des bookers Gedo & Jado) qu'il joue la grosse hésitation après WK11. Ils réclameraient en effet de lui un engageant plus appuyé que ça pour lui donner le titre et donc prévoir sur le long-terme avec lui, comme ils le voulaient.

A mon avis, la NJPW va misé sur Cody pour le territoire américain et le prochain chapitre du Bullet Club, mais n'ira pas plus loin. Okada restera champion et Omega ira peut-être l'affronter une troisième fois à WK12 : match dont le résultat dépendra de son intention de rester ou non.

La saison estivale 2017 de la NJPW promet !

Le 29/05/2017

Njpw stars usa

L'été n'a même pas commencé, qu'il fait déjà chaud. Et je ne parle pas de la température moyenne en France actuellement. BOSJ 24, DOMINION, G1 Climax, territoire américain en construction : c'est à la NJPW, qu'il fait chaud ! (Pauvre Slammiversary XV, premier PPV de l'ère Anthem, pour Impact Wrestling, qui passera complètement à la trappe ...)

Ainsi, à tous les fans de la New-Japan qui comme moi suent d'impatience en amont de NJPW DOMINION et en prévision des NJPW G1 Special in USA, je vous propose analyses, prédictions, pronostics et fantasy booking (formule classique et narrative (cf. deuxième partie ci-dessous)) ! Avec détails de ce que j'aurais booké à la place de la carte annoncée pour le premier, et sans les contraintes prévues pour les seconds.

Attention, je vous préviens : un dangereux "smart" a été laissé en liberté !

NJPW WrestleKingdom 11 ... et après ?

NJPW DOMINION 6.11 (2017) - 11/06/2017 - Osaka Jo-Hall

Njpw dominion 2017 cardIWGP Heavyweight Championship Match : Kazuchika Okada © vs. Kenny Omega

Comment dépasser son propre chef d'oeuvre ? Comment excéder un match "6 étoiles" ? Comment ne pas rater le deuxième opus le plus attendu depuis des années ? Dans un carcan traditionnaliste et conservateur qu'impose naturellement la NJPW par son style de "booking", et de produit en général, il est presque impossible pour eux de proposer quelque chose de radicalement différent. D'aller aux limites de l'extrême en offrant une version gore et "hardcore". Ou de rendre la situation plus personnelle qu'elle n'est, et d'en faire un "grudge match" forcé. La seule solution (peut-être) ? Un mal pour un bien : une égalité (pas de "mort subite" à la NJPW) certes, mais en allant au-delà des 60 minutes de temps limite réglémentaire. Okada et Omega ont déjà réussi, avec aisance, à produire un carnage d'affrontement de plus de 45 minutes ... pour leur tout-premier match ensemble ! Offrir un "time limit draw" à la CM Punk vs. Samoa Joe tout aussi passionnant ne devrais pas être trop demander.

En soi, le match devrait être au moins aussi excellent que le premier opus. En terme de "storytelling", cette option reste efficace et respecte la logique actuelle : Kenny Omega continue de prouver qu'il n'a besoin de personne pour être du niveau d'un champion mondial, amorçant peu à peu son "face-turn" ; Okada reste le champion invincible, mais qui se rapproche plus près de sa limite (en faillant dans sa défense de titre, du fait de l'égalité) (avec un enjeu supplémentaire si Omega n'arrive à placer ou capitaliser sur son "killer finisher", le One-Winged Angel durant ce match). De plus, niveau "booking", les effets bénéfiques devraient excéder la faiblesse du "non-finish". Un tel choix scénaristique devrait faire parler les critiques, les analystes et les fans, comme il se doit pour une telle affiche. Surtout, le troisième opus serait alors obligatoire pour les G1 Special in USA, et avec lui, l'inévitable victoire de Kenny Omega - et donc, un couronnement sur territoire américain.  Et ce, sans forcément laissé tomber les fans japonais, qui - après avoir vu le 60-Min Time Limit Draw - voudront assister à la belle ... pourquoi pas, au Tokyo Dome pour WrestleKingdom 12 ?

- Mon "booking" : Même match.

- Mon pronostic : 60-Min Time Limit Draw.

 

IWGP Inter-Continental Championship Match : Tetsuya Naito © vs. Hiroshi Tanahashi

Autre rematch de WK11, mais cette fois, l'histoire à laquelle nous assisterons semblera sans doute différente. Tanahashi n'est pas appelé "The Ace Who Fall From Grace" pour rien. Deux ans désormais qu'il est redescendu des Main-Events et que son statut de "top-babyface" s'épuise. Un "heel-turn" est en route ... autrement, le reste du parcours risque d'être difficile pour Tana'.

Naito est un personnage unique dans le roster de la NJPW. Il peut être reçu comme un "face" par le public, agir en pur "heel" pendant le match et s'adresser aux fans à la mnière d'un "tweener" juste après. Quoi qu'il soit, il est "over", il est "cool". Tanahashi n'est plus "cool". Il a besoin de le redevenir, la NJPW a de quoi faire de grandes choses avec lui pour encore plusieurs années. Seulement, il doit changer de style, tant aussi, il se fait vieux et accumule les blessures ... Ainsi pour qu'il soit plus "cool", et la jouer plus durable sur le ring, que l'ingérable "ingouvernable", peut-être doit-il changer ... et user de nouvelles tactiques. Changer un peu de "look", de comportements envers les fans et ses adversaires. Ne pas coller à Naito évidemment, mais se la jouer plein de désillusions : il est toujours "The Ace" et il compte le montrer par tous les moyens possibles. Au placard le respect, bienvenue à l'arrogance subtile et la prétention de vétéran ("J'étais là avant toi, je l'ai fait avant toi, etc").  Le voir piquer le championnat à Naito de manière moins respectueuse et sportive ... et par la suite, exagérer son exploit (pourquoi pas, en célébrant le tout en promettant une nouvelle ceinture : pas une version réparée simple, honorable et loyale, mais une nouvelle version plus élaborée, plus Tanahashi-esque) devrait faire l'affaire.

- Mon "booking" : Même match.

- Mon pronostic : Hiroshi Tanahashi.

 

NEVER Openweight Championship - Lumberjack Death-Match : Minoru Suzuki © vs. Hirooki Goto

Strong-style traditionnel, mentalité narrative conservatrice .... et Lumberjack Death-Match ?! Après le Ladder Match entre Kenny Omega et Big Mike l'an dernier, DOMINION revient avec un autre "gimmick match" à l'américaine, avec une promesse d'allure de "deathmatch wrestling" à la japonaise ! Sans doute que, malheureusement, nous n'irons pas jusque là. Cela dit, une revanche entre Suzuki et Goto semble tout de suite plus intéressante.

Si Goto mérite d'être mieux traité et présenté, le Suzuki-Gun a besoin de se cramponner à cette seule ceinture "importante" qu'il ait encore. Minoru Suzuki se doit, pour sa crédibilité et légitimité, de rester champion le plus longtemps possible. Dans un tel contexte, Goto peut très bien se montrer le plus combattif et vaillant possible, s'extirpant de tous les pièges du clan opposant ... jusqu'à tomber face à un obstacle surprise - par exemple, le retour en puissance de Davey-Boy Smith Jr. (seul, car Lance Archer, blessé, ne reviendra pas tout de suite) - laissant une opportunité de victoire à Suzuki. En tout cas, un match intéressant en perspective !

- Mon "booking" : Minoru Suzuki (c) vs. YOSHI-HASHI (pas fan du tout, mais son "push" demande d'être matérialisé. Les fans auraient été derrière YOSHI-HASHI, et une victoire "clean" aurait aidé Suzuki).

- Mon pronostic : Minoru Suzuki.

 

IWGP Junior Heavyweight Championship Match : Hiromu Takahashi © vs. ??

Première surprise : l'invincible Hiromu Takashi depuis son retour "repackagé" a été plus que faiblard au cours de ce Best of Super Juniors Tournament. Deuxième surprise : Jushin Liger ayant pourtant annoncé que ce dernier sera SON dernier, n'a pas gagné un seul combat ! La dernière route glorieuse de Liger vers DOMINION se dessinait toute seule, mais la NJPW a décidé d'aller vers l'imprévisible.

Ainsi, à la vue des scores (arrêtés au moment de l'écriture de ce texte), je me tente à prédire que le vainqueur de ce tournoi sera soit Will Ospreay (vainqueur l'an dernier et compétiteur-meneur cette année), pour la nouveauté d'Hiromu vs. Ospreay, ou KUSHIDA, vers un troisième opus face à Hiromu. Je favorise le "story-heavy" allant avec la deuxième option, mais quoi qu'il en soit, de tels matches devraient être monumentaux !

- Mon "booking" : Hiromu Takashi (c) vs. Jushin Thunder Liger.

- Mon pronostic : Hiromu Takashi (vs. Will Ospreay), KUSHIDA (vs. Hiromu).

 

IWGP Tag Team Championship Match : War Machine (Hanson & Rowe) © vs. Guerrillas of Destiny (Tama Tonga & Tonga Roa)

Les deux "top-teams" du roster s'affrontant enfin, rien de plus logique. Néanmoins, peut-être un peu dommage de "booker" un tel "gaijins vs. gaijins" à Osaka, au lieu de le tenir en Californie.

- Mon "booking" : War Machine (c) vs. Ishii & Yano.

- Mon pronostic : War Machine.

 

IWGP Junior Tag Championship Match : Roppongi Vice (Rocky Romero & Trent Barretta) © vs. The Young Bucks

De nulle part, bouche-trou et trop rapide. Laisser Kanemaru & Taichi champions en sortant de Wrestling Dontaku 2017 en aurait fâché plus d'un, mais le nouveau couronnement de RPG Vice, venant enfin à bout de l'insupportable duo du Suzuki-Gun, aurait eu encore plus d'impact - qui plus est, sur un scène telle que celle de l'Osaka Jo-Hall.

De plus, de même que pour le match précédent, un tel affrontement "gaijins vs. gaijins" était une occasion parfaite d'être placé lors d'une des deux soirées à Long Beach.

- Mon "booking" : Kanemaru & Taichi (c) vs. RPG Vice.

- Mon pronostic : The Young Bucks.

 

Open Challenge Match : Cody (Rhodes) vs. Michael Elgin

Invaincu, Cody a légitimement demandé d'avoir un vrai défi mis face à lui. La NJPW a choisi son "tough babyface gaijin" favori, Big Mike. Un très bon choix, qui pourrait servir d'un point de vue narratif. Néanmoins, Cody a surtout besoin d'être mis au niveau du "strong-style" japonais : à mon sens, Tiger Mask W (Kota Ibushi) aurait été un adversaire parfait pour remplir ce rôle (et surtout, aurait profité de la relative importance de ce Singles Match ... lui qui reste bloqué en "mid-card" depuis le show-anniversaire).

Pour revenir aux bénéfices narratifs éventuels évoqués, dans le match ici présent. D'abord, cela risque de remettre Michael Elgin dans une position forte, adéquate avant le G1 Climax. Ensuite, en cas de défaite, Cody pourrait enfin revétir la casquette du "heel gaijin" détestable qu'il se doit d'être ... imaginons, pour reprendre les rênes d'un Bullet Club dissous ?

- Mon "booking" : Cody vs. Tiger Mask W.

- Mon pronostic : Michael Elgin.

PS : Concernant le reste de la carte non-annoncé, il importe peu donc je ne m'étendrais pas dessus. Simplement, je prédis un NEVER 6-Man Tag Championship Match entre le super trio de LIJ et, pourquoi pas, un trio de 3rd Generation/New-Japan Dads (Yuji Nagata & Ten-Koji ?).

Avant d'aborber les cartes (non exhaustives !) que j'ai imaginé pour les G1 Special in USA, je tiens à faire part des précisions et contraintes que nous connaissons :

- La NJPW a promis une défense des titres suivant au cours du week-end : IWGP Heavyweight Championship, IWGP Inter-Continental Championship, IWGP Junior Tag Championship et IWGP Tag Team Championship. Ainsi que le couronnement du premier champion américain IWGP, au cours d'un probable 8-Man Single Elimination Tournament (pas "round-robin", avait précisé Dave Meltzer). Les participants connus sont, pour l'instant, Jay Lethal et Hangman Page. Cody Rhodes et Michael Elgin y prendront surement parts aussi.

- La liste complète du roster pour ce week-end historique est ICI. Elle n'inclut pas Togi Makabe, Yuji Nagata, Satoshi Kojima, Tiger Mask W, Ricochet (?!), Hirooki Goto, Minoru Suzuki, etc. Un très grand dommage, surtout pour des shows qui se voulaient du standing de la NJPW, et non d'un énième "crossover" glorifié ...

- Enfin, toujours vers le lien ci-dessus, il a été annoncé que la première soirée sera diffusée en directe sur NJPW World et sur AXS TV aux States. En conséquence, le "booking" du show risque d'être plus événementiel et américain, mais aussi plus court (pour des raisons télévisuelles), que le suivant. Ce dernier ne sera diffusé que sur NJPW World.

 

NJPW G1 Special in USA (Night #1) - 01/07/2017 - Long Beach Convention Center

NjpwaxsIWGP Junior Tag Championship - Ladder Match : The Young Bucks © vs. RPG Vice

 

Plutôt qu'une simple revanche 3 semaines plus tard, autant embrasser le fait qu'elle aura lieu sur le territoire américain. S'il y a bien d'autres lutteurs de la NJPW qui peuvent offrir un second Ladder Match de qualité, ce sont ces deux duos. Non seulement, les fans américains en seront fous, mais en plus, cela montre l'importance que donne la NJPW au catch américain qu'elle compte conquérir dans les prochaines années. Enfin, quoi de mieux pour ouvrir cette première soirée en dircet sur AXS TV ?

- V1 "booking" : RPG Vice © vs. Ricochet & Matt Sydal (en effet, ce dernier ne travaille plus pour la New-Japan, à cause de son banissement du Japon (pour possesion de marijuana) mais pourrait avoir une apparition exceptionnelle possible sur le sol américain).

- Résultat : The Young Bucks (plus populaires aux USA, mais RPG Vice mérite un plus long règne).

 

IWGP United-States Championship Tournament - First Round Matches : Cody (Rhodes) vs. Jay White / Jay Lethal vs. David Finlay / Michael Elgin vs. Billy Gunn / Hangman Page vs. Juice Robinson

D'après les annonces déjà faites, ce tournoi risque d'être d'un format classique à 8 participants, ne comptant que des "occidentaux". En plus des noms déjà évoqués plus haut, j'ai essayé de profiter des différents listés par la NJPW elle-même pour en faire quelque chose de fidèle à l'intention estimée, et d'efficace.

- V1 "booking" : Néant, car imaginé avant l'annonce de ce tournoi.

- Résultats : Cf. Night #2.

 

Los Ingobernables de Japon (Tetsuya Naito, BUSHI, SANADA, EVIL & Hiromu Takahashi) vs. KUSHIDA, Jushin Thunder Liger, Dragon Lee, Volador Jr. & Titan

Un fourre-tout, histoire que le plus grand monde puisse être représenté. Mais un fourre-tout dont la NJPW a seule le secret pour en faire une bonne et délicieuse tambouille.

D'un point de vue "fantasy booking", je permets d'expliquer l'absence d'Hiroshi Tanahashi du fait de son prédit "heel-turn", et donc de son incompatibilité croissante avec ses anciens alliés. Il pourrait très bien montrer sa frimousse, faisant sa star pour regarder de haut Naito avant de faire face à son challenger du lendemain, EVIL.

- V1 "booking" : Un LIJ vs. 3rd Gen ou un LIJ vs. Team CMLL, au choix.

- Résultat : LIJ.

 

IWGP Heavyweight Championship Match : Kazuchika Okada © vs. Kenny Omega

Difficile comment faire autrement si la NJPW ne veut pas décevoir, après tant de "hype". (Même si les bons fan-analystes du New-Japan Purocast prédisent Okada vs. Rhodes ...)

Dans mon idée de "booking", à partir de DOMINION, le match semble logique et tout aussi excitant même à 3 semaines d'écart. Pour en savoir plus sur le déroulé du match en lui-même : LIRE LA DEUXIEME PARTIE.

- V1 "booking" : Même chose, avec un "heel-turn" de Cody (avançant la dissolution du Bullet Club, se séparant de The Elite). CF. TEXTE CI-DESSUS

- Résultat : Kenny Omega, évidemment.

 

NJPW G1 Special in USA (Night #2) - 02/07/2017 - Long Beach Convention Center

(Attention ! La suite de ce "fantasy booking" n'a aucun lien de cause-à-effet avec Night #1. Elle reste proche d'une version prédictive : le "heel-turn" de Cody Rhodes est ce que j'envisagerais mais pas ce que je prévois. Ainsi, la carte ci-dessous ne découle pas de cet événement ....)

Iwgp us championshipKenny Omega, The Young Bucks & Bad-Luck Fale vs. Kazuchika Okada, Tomohiro Ishii & RPG Vice

Un autre match-valise, cette fois avec les deux stars de la veille pour que les fans absents de cette dernière puissent en profiter aussi. Et puis, que ce serait la NJPW sans Tomohiro Ishii enfin ! Dommage, simplement qu'il ne puisse pas être mieux exploiter pour le démontrer ...

- V1 "booking" : Quelque chose d'un peu similaire, mais d'un peu plus américain. Avec une apparition surprise et vengeresse de Kenny Omega, pour contrer Cody Rhodes ayant pris sa place. Puis, pour calmer le pandémonium en découlant, une arrivée en trombe de Tiger Mask W ... Avant un face-à-face avec le champion, pour lui montrer son vrai visage : celui de son meilleur ami-adversaire, Kota Ibushi, dernier participant du G1 Climax 27 !

- Résultat : Team CHAOS, avec une victoire d'Ishii sur Fale.

 

IWGP United-States Championship Tournament - Semi-Finals #1 : Michael Elgin vs. Cody (Rhodes)

La revanche de DOMINION, qui semblerait octroyer "kayfabe" une victoire à Elgin. Seulement, apprenant de son erreur humiliante de cette fois dernière (trop confiant, il n'avait ordonné aucune intervention en sa faveur ... à son détriment), Cody l'emporterait en usant de bassesse. Enfin, son côté "heel" ressortirait et, surpassant son in-ring moyen (pour le standard de la NJPW), deviendrait enfin un prétendant dangereux et crédible de fait.

- V1 "booking" : Aucun.

- Résultat : Cody, par tricherie ou intervention du Bullet Club.

 

IWGP United-States Championship Tournament - Semi-Finals #2 : Juice Robinson vs. Jay Lethal

Le match de haute compétitivité classique. Jay Lethal serait parfait de bout en bout, l'expérimenté ex-champion de la ROH. Cependant, Juice et sa ténacité chevaleresque l'amènerait à la victoire, même dans l'épuisement. Le titre qui semblait être destiné à Elgin ou Cody, soudain paraît être fait pour lui. Mieux : il le mériterait même !

- V1 "booking" : Aucun.

- Résultat : Juice.

 

IWGP Tag Team Championship Match : War Machine © vs. The Briscoes vs. Guerrillas of Destiny

Les trois équipes seront présentes. Un match de championnat sera organisé. D'une pierre deux coups.

- V1 "booking" :  War Machine © vs. GoD.

- Résultat : War Machine, continuant leur règne bien parti.

 

RPW:UK British Heavyweight Championship Match : Zack Sabre Jr. © vs. Marty Scurll vs. Will Ospreay

ZSJ étant le seul représentant du Suzuki-Gun listé pour ces shows, il se devait d'avoir sa part d'importance. Un 3-Way entre britanniques pourrait être une manière fort favorable pour les présenter chacun.

- V1 "booking" : Aucun.

- Résultat : Zack Sabre Jr. (Will Ospreay a encore le temps d'avoir un règne glorieux - Junior Title ? - à la NJPW, et Marty Scurll vient d'arriver).

 

IWGP United-States Championship Tournament - Finals : Juice Robinson vs. Cody (Rhodes)

Juice Robinson, le "babyface" soutenu mais épuisé. Cody, le "heel" hué et certain de l'issue de ce match. Une opposition intéressante in-ring et une tension narrative classique pour l'accentuer et en faire un match de haut acabit. Et, à l'ancienne aussi, une victoire du "heel" pour faire encore marinner et patienter le moment de gloire du "babyface".

- V1 "booking" : Aucun.

- Résultat : Cody, par tricherie ou intervention du Bullet Club (l'une ou l'autre, celle qui n'a pas été utilisée en demi-finale).

 

IWGP Inter-Continental Championship Match : Hiroshi Tanahashi © vs. EVIL

Contrairement à Okada vs. Omega III (jeu de mots), une troisième édition de Tanahashi vs. Naito à seulement 3 semaines de la deuxième serait contre-productive. Rival de Tanahashi depuis plusieurs mois, EVIL pourrait le défier pour en finir aux Etats-Unis, et défendre l'honneur de LIJ, avec une ceinture en jeu cette fois.

- V1 "booking" :  Hiroshi Tanahashi © vs. Hirooki Goto.

- Résultat : Hiroshi Tanahashi, précédant une bagarre avec Naito ... puis une apparition séparatrice, de Michael Elgin - défiant le champion, en prémisse d'événements à venir.

 

NJPW G1 Climax 27 et plus loin !

Kotanadkennt

Jusqu'à récemment, le G1 Climax 27 semblait être destiné à Katsuyori Shibata. Malheureusement gravement blessé, nous savons que ce ne sera pas le cas. Le tournoi en devient encore plus flou, donc imprévisible, donc doté de myriades de possibilités.

Kazuchika Okada défait se reprend-il dès le G1, en vue d'une vraie belle face à Omega à Wrestle Kingdom 12 ? Ou alors, de la même façon, pour Tetsuya Naito ? Un retour en force d'Hirooki Goto ? La surprise avec Minoru Suzuki ? Hiroshi Tanahashi vainqueur vers une unification des titres, ou un bouleversement de tradition, choissant de placer le focus sur le titre Inter-Continental de manière exceptionnelle ? Ou, encore plus inimaginable, une victoire du champion Kenny Omega, pour la deuxième année consécutive, amenant une suite des programmes encore plus mystérieuses ?

Des arguments pour et contre seraient valables pour chacun. Personnellement, ma préférénce a toujours été l'option suivante : Kota Ibushi. Il a payé sa dette envers la NJPW, offusquée qu'il ait été à la WWE le temps d'un été l'an dernier. Il a fait un excellent travail pour faire de Tiger Mask W un élément crédible du roster, mais celui-ci s'essouffle désormais par manque d'inspiration et de direction. Il est temps pour lui de redevenir un simple personnage de manga, et pour Ibushi de tomber le masque.

'The Golden Star' est encore au top, pour combien de temps ? Il est encore du côté de la NJPW, mais pour combien de temps ? Kenny Omega est là, il sera champion, mais pour combien de temps ? La NJPW doit saisir cette opportunité et orchestrer Omega vs. Ibushi pour son titre suprême au Tokyo Dome. Ne serait-ce que sur la promesse laissée par leur affrontement du calibre d'Omega vs. Okada I, à la DDT il y a quelques années.

Et si ce n'est pas avec une victoire au Climax, ou même pour le titre poids-lourd, elle se doit de l'organiser. Pourquoi pas autour du titre IC ? Ou même sans titre ! Surtout avec autant de pièces de puzzle méritant autant d'importance : Kazuchika Okada restant malgré tout "The Ace", Hiroshi Tanahashi surfant sur son momentum de "heel-turn", Naito remontant sérieusement la pente et grandissant en route, Minoru Suzuki et Hirooki Goto qui ne doivent pas être laissés sur le bord de la route, sans parler d'Hiromu Takahashi, KUSHIDA, EVIL, SANADA, Ishii, etc.

Et puis, toujours une pensée pour Shibata (et Tomoaki Honma aussi, bien sûr, mais pour lui WK12 devrait relever de l'ordre du possible). Quel plaisir ce serait, de le voir remonter sur le ring à la fin du Tokyo Dome Show pour défier Kazuchika Okada par exemple ?

Vers Wrestle Kingdom 12 (V2)

- IWGP Heavyweight Championship Match : Kenny Omega © vs. Kota Ibushi

- Challenge Match : Kazuchika Okada vs. Tetsuya Naito

- IWGP Inter-Continental Championship Match : Hiroshi Tanahashi © vs. Hirooki Goto

- IWGP Junior Heavyweight Championship Match : KUSHIDA © vs. Hiromu Takahashi vs. Will Ospreay

- NEVER Openweight Championship Match : Minoru Suzuki © vs. Tomohiro Ishii

- IWGP United-States Championship Match : Cody (Rhodes) © vs. Juice Robinson

Billet d'humeur : Tyler Bate est mon nouveau catcheur favori

Le 25/05/2017

Aussi surprenant que rare : en regardant Tyler Bate vs. Pete Dunne II de NXT TakeOver : Chicago, c'est exactement ce que je me suis dit. Oui, je le répète, l'ex-champion du Royaume-Uni est mon nouveau catcheur favori ! Ce petit blond hipster-introverti au physique d'aimant à gonzesses, à la carrière déjà sur les chapeaux de roue et, surtout, plus jeune que moi ... Et, au lieu d'être jaloux et de le détester, ou de jouer les analystes objectifs ("ça commence bien, mais il a encore du chemin à parcourir, nous verrons dans 5 ans"), je suis d'une rare partialité à son sujet. Je suis littéralement fan de Tyler Bate.

Tyler bate beardIl y a deux ans, j'observais pour la première fois le (encore plus) jeune Tyler Bate. La renaissance du catch britannique prenait forme et commençait à embraser le monde de ses talents et de sa passion. Jay Lethal est alors champion TV de la Ring of Honor, en chemin d'empaucher le titre prestigieux de champion du monde, et passait un bref séjour en Grande-Bretagne. Dans une petite promotion, Lethal et Bate s'étaient affrontés pendant 30 minutes : le match n'était pas exceptionnel, mais était rempli de promesses. Une première impression : beaucoup de chemin reste à faire mais voilà un talent sur lequel il faudra garder un oeil ...

Par la suite, c'est à travers les shows Chikara-esque de l'ATTACK! (la promotion mère de Pete Dunne, Mark Andrews, etc) que Tyler Bate révèle son aura si particulière : une présence imposante et généreuse, dans un petit corps musculeux. Souvent déguisé, en Hulk notamment, Bate sert de M. Muscle à l'ancienne et commence à adopter un style plus agile.

Puis, vinrent la PROGRESS et son amitié "gentlemanienne" avec Pete Dunne et Trent Seven. Et sa première grande heure de gloir : l'UK Championship Tournament. Jamais depuis des années, la WWE avait-elle si bien réussie à créer une star aussi vite !

UKCT : Meilleurs matches et performers

Son couronnement était le résultat dun "booking" excellent, une "success-story" classique mais efficace. Tyler Bate incarnait le champion parfait pour cette nouvelle ceinture, ce nouveau titre et ce nouveau projet d'expansion de la WWE (en contre de la résurgence de World of Sports Wrestling sur ITV, le TF1 anglais). Vainqueur du champion de la PROGRESS, le phénomène 'BruiserWeight' révélant Pete Dunne au monde, tout semblait indiquer qu'une revanche était nécessaire et était suffisante pour le premier "super-show" de NXT à la fameuse All-State Arena.

Tyler bate spiral tap

Sur ma brève review à chaud de NXT TakeOver : Chicago, j'écrivais à propos de cet affrontement :

"Vraiment un match génial que ce Tyler Bate vs. Pete Dunne, jusqu'au "finish". Rien de bien méchant comme reproche mais Bate devenait un vrai bon champion, c'est dommage. Qui plus est, il n'a pas profité du même accueil que son challenger et pourtant il a réussi à remporter cette dure foule de Chicago au fil du match, un exploit ! Sa défaite, assez soudaine en plus, paraissait comme un anti-climax. Néanmoins, Dunne ne démérite pas et puis, d'un autre côté, s'il avait perdu, il aurait sérieusement perdu en crédibilité. Hâte de voir Dunne vs. Bate III !"

Chicago était fan de Pete Dunne et avait fait entendre qu'il était son choix. Au cours d'un seul match, Tyler Bate a réussi à faire de ce public ses nouveaux fans. Entré presque dans le silence, chacune de ses prises a suscité la meilleure réaction à la fin du match.

En plus de son "move-set" régulier, Bate a sorti le grand jeu, comme un Spiral Tap à l'AJ Styles. Cependant, ce sont les petites choses qui révèlent toute l'étendue de son talent. Son "selling" ; ses expressions faciales signalant son état d'esprit subtilement, sans exagération ; son appel au public juste quand il le faut, sans être lourd. Un autre exemple : le Lift-Up Powerbomb pour échapper à une soumission. Un "spot" surfait en 2017 (de Roman Reigns à Tony Nese, en passant par Brian Cage et Ricochet), et pourtant il a réussi à le rendre impressionant et à obtenir une réaction surprenante des spectateurs "die hards" présents !

Discret, efficace et doté d'une prestence "old-shcool" unique, Tyler Bate est un "babyface" comme on en fait plus. Tyler Bate est un catcheur qui peut rendre un non-fan, fan, et un fan chevronné et parfois cynique, en un fan passionné comme au premier jour. Dire qu'il n'a que 20 ans ... Souhaitons qu'il garde cette innocence in-ring aussi longtemps que possible !