Top 10 Storylines : (#8) L'évolution de l'antéchrist du progrès, Jimmy Havoc

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  • Le 27/01/2016
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Dès l'institution de la petite promotion londonienne de « punk-rock strong-style wrestling » en 2012 par les comédiens Jim (Smallman), Jon (Bridley) & Glen (Joseph), Jimmy Havoc a été l'un des talents les plus réguliers de la PROGRESS Wrestling. Et au fur et à mesure que la compagnie agrandissait sa « fan-base » et sa réputation sur le circuit indépendant international, Havoc lui restait le même : connu pour ses performances spectaculaires dans des variétés de Death Matches, Havoc restait bloqué dans cette gimmick malgré son talent indéniable de lutteur pur.

Très apprécié par les fans britanniques et le trio dirigeant, Jimmy laissait cette frustration de côté, la repoussant en espérant de ne pas accroître sa rancœur grandissante.

 

Puis vint le bien nommé « Chapter 7 : Every Saint has a past. Every Sinner has a future » où il dût subir une défaite face à son ami de toujours et technicien hors-pair Zack Sabre Jr. Pour la première fois qu'on faisait confiance à son talent, il devait faire les faveurs à son ami « part-timer », entre deux de ses tournées fructueuses au Japon. Mais la révélation arriva après le match, lors d'un discours improvisé de l'arbitre spécial invité Nigel McGuinness (le prédécesseur de ZSJ dans la matière) : « Je te l'ai déjà dit : Jimmy, tu n'as pas besoin de faire du catch hardcore. Tu mérites d'être dans la classe des Zack Sabre Jr., c'est moi qui te le dit ». Et malgré tout cela, deux mois plus tard, à Chapter 8, il se retrouvait encore une fois dans un satané Death Match...

Dès lors, sa décision était prise – il allait forcer son destin, que ça plaise ou non aux fans et à ses foutus patrons !

 

Jimmy havoc 2015Trois mois plus tard, sa frustration avait mûri et avec elle son plan pour outrepasser Jim, Jon & Glen : s'alliant à eux sur le ring pour faire face aux comportements violents et incontrôlables des jeunes London Riots, Havoc révélait au moment opportun son vrai visage pour se retourner contre Jim Smallman (l'annonceur et figure d'autorité « face ») et le démolir devant un public bouche-bée. Sa seconde naissance était accomplie. Il était viré mais loin d'être abattu : le 24 novembre 2013, pour Chapter 10, il attaque le tout-nouveau champion et chouchou, Mark Andrews, en compagnie des Riots, exigeant un match de championnat ici et maintenant – menaçant de brûler vif Mandrews autrement. Demande accordée, il devint ainsi le PROGRESS Champion pour les deux années à venir …

 

Sur son chemin, Havoc aura converti lutteurs et fans, menacé promoteurs et stars et régné sans partage d'une main de fer (adoptant un personnage sombre et gore, en parallèle à celui par exemple très occulte du duo hollandais Sumerian Death-Squad) sur une promotion qui aura finalement grandi à son image et obtenu le titre de « PWG Européenne ».

Vaincu en fin de parcours par la jeune flamboyante « break-out star » britannique de l'année 2015, Will Ospreay, à Chapter 20 pour conclure un tel parcours, Jimmy Havoc et son hégémonie cruelle aura créé des stars incontournables de la scène indépendante britannique et permis à la PROGRESS de passer au hall intimiste de The Garage à la salle électro-pop du Electric Ballroom (dont les places se vendent souvent plus vite que celles des shows PWG à Reseda), et de s'installer dans le top 3 des promotions reines du nouveau catch anglais.

 

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