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Billet d'humeur : Stop aux comparaisons NXT-ECW
Le 08/10/2015
Note : Pour ce premier billet d'humeur - article court et critique en rapport avec l'actualité, qui seront ici souvent sous forme d'une reprise de débats sur ask.fm/Felixtaker - je souhaitais remettre en page, pour les lecteurs de The Alt, ma dernière dissertation en réaction à mon visionnage de WWE 24 : NXT Brooklyn sur le WWE Network.
" [En fermeture de mes impressions concernant NXT TakeOver : Respect] Pour finir, je profite de cette occasion pour m'exprimer sur le WWE 24 : NXT Brooklyn, très similaire au premier WWE Studios film, The Mania of WrestleMania (relatant du déroulement du WrestleMania XIX Week-End).
Bien qu’excellemment bien réalisé, et montrant l'importance de chaque individu majeur de cet événement de manière équitable, juste et profonde (et quoi de mieux que de le placer juste avant la revanche de Bayley vs. Sasha pour donner encore plus de "heat" à ce match), je dois admettre que les comparaisons faciles du succès de NXT avec l'ECW de Paul Heyman commencent à me piquer.

Triple H n'a cessé de dire : "Oh, avant on était rien, on était tout petit. C'est impensable comment on a grandi". Oui, le produit est bon (peut-être même révolutionnaire). Oui, la philosophie est bonne. Oui, les talents sont géniaux. Tout comme tout ça l'était à l'ECW. Mais elle, elle s'est fait toute seule. Même quand elle était sous la houlette de la NWA, elle ne recevait rien de cette égide. Elle a vraiment commencé des tréfonds du circuit indépendant américain (dans une ère, où il était mal en point et quasiment inaccessible autrement que d'un point de vue local - sans parler des Monday Night Wars entre WCW et WWF, ramenant du buzz certes mais bloquant les "top-spost" de l'industrie) et a explosé jusqu'à atteindre la stratosphère et souffrir du phénomène d'Icare, car trop malavisée en terme d'administration financière.
Conclusion, en quelque sorte NXT (l'alternative de la WWE, servi par la WWE - un fait à ne pas négliger non plus) est en train de réussir ce que voulait accomplir in fine Paul Heyman avec sa ECW. Mais les accomplissements et le mérite de NXT ne sont en rien égaux ou supérieurs à ceux de feue la ECW en son temps. "
Il était une fois au Japon : Mariko Yoshida
Le 13/09/2015

Beaucoup de fans de catch connaissent Mariko Yoshida pour avoir créer le "Air Raid Crash", une prise réutilisé par de nombreux catcheurs depuis tel que CIMA, Alex Shelley ou Sheamus pour ne citer qu'eux. Mais resumé la carrière de Mariko Yoshida par la création du "Air Raid Crash" serait un peu comme resumé la carrière de John Cena par son passage à la OVW. Au cours d'une carrière longue de 27 ans, Mariko Yoshida a véritablement laissé son empreinte sur le catch féminin à travers le monde et a grandement participée a l'avancée et à la prospérité de la "Joshi Puroresu" mais également du catch féminin en général, c'est ce qui a fait d'elle l'une des figures les plus respecté et encensé par les fans de "Joshi Puroresu".
Une catcheuse malchanceuse
Comme beaucoup de jeunes filles de son époque, Mariko Yoshida décide de devenir une catcheuse sous l'immense vague de popularité des Crush Gals, une équipe de la All Japan Women's Pro Wrestling (ou AJW) formée de Lioness Asuka et de Chigusa Nagayo, durant les années 1980. Elle rejoint alors le dojo de la AJW en 1988 et s'entraîne sous la légendaire Jaguar Yokota.
Rapidement Mariko Yoshida s'établit comme l'une des meilleures jeunes catcheuses de la AJW, et ce malgré le talent des autres jeunes catcheuses de cette époque tel que Manami Toyota, Kyoko Inoue, Toshiyo Yamada ou Erika Shishido (qui sera plus tard connu sous le nom de Aja Kong). Mariko Yoshida impressionne les fans grâce à son style de catch inspiré de la "Lucha Libre" (ce qui était encore assez rare au Japon), de plus elle est tout aussi rapide et agile que l'était sa mentor Jaguar Yokota, ce qui fait rapidement d'elle une catcheuse très populaire. Mariko Yoshida a alors tout pour être l'une des futures stars de la AJW.
Mais en fin d'année 1992, elle se blesse à la nuque, sa blessure va l'éloigner des rings pendant près de deux ans. Or c'est à ce moment que les autres catcheuses de sa génération vont devenir les têtes d'affiches de la AJW, en grande partie grâce à une rivalité qui voit s'opposer les principales fédérations de catch féminin du Japon (à savoir la AJW, la JWP, la LLPW et la division féminine de la FMW). Cependant, Mariko Yoshida n'est pas totalement oublié des fans, de plus il lui arrive de donner de ses nouvelles aux fans durant les shows de la AJW, par exemple lors du premier 'DreamSlam' en Avril 1993.
Elle fait finalement son retour en 1994, mais à cause de sa longue convalescence elle n'est pas une star comme peut l'être Manami Toyota, Aja Kong ou Kyoko Inoue, et elle reste dans le "midcard". Sa blessure lui avait fait perdre la confiance des dirigeants de la AJW, qui étaient connu pour être très dur avec leurs catcheuses, de plus elle est forcée de ralentir le rythme de ses matchs par rapport à ses premières années. Malgré tout Mariko Yoshida participe au premier et seul show de "Joshi Puroresu" de l'histoire, AJW 'Big Egg Wrestling Universe' en 1994, ou elle affronte Sakie Hasegawa (avec qui elle avait appris le catch) qui faisait alors ses débuts sous sa "gimmick" de Blizzard Yuki inspiré du manga du même nom. Mariko Yoshida participe aussi a NJPW/WCW 'Collision in Korea' en 1995, un show ou elle lutte devant plus de 100 000 fans, dans un match par équipe avec Manami Toyota pour faire face à Akira Hokuto et Bull Nakano.
C'est également à cette époque que Mariko Yoshida créer le "Air Raid Crash", qu'elle utilise comme prises de finition. Lors d'une tournée au Mexique en 1997, elle remporte même le CMLL World Women's Championship, le titre féminin de la Consejo Mundial de Lucha Libre. Mais au Japon sa carrière n'évolue pas, elle reste dans le "midcard" de la AJW et le seule titre qu'elle a gagné depuis son retour de blessure en 1994, est le AJW Tag Team Championship, qui sert de titre par équipe secondaire et qui est bien souvent reservé aux jeunes catcheuses n'ayant pas encore une grand exposition. Toujours en 1997, Mariko Yoshida se casse le bras ce qui la force de s'éloigner à nouveaux des rings.
Mais à cette époque de nombreuses catcheuses commencent à quitter la AJW pour créer leur propres fédérations, comme ce fut déjà le cas pour Chigusa Nagayo et la GAEA en 1995, ou Jaguar Yokota et la JDStar en 1996. En 1997 c'est au tour de Aja Kong (qui à l'inverse de Jaguar Yokota et de Chigusa Nagayo étaient actives sur le ring à plein temps) de créer la Hyper Visual Fighting ARSION, Mariko Yoshida décide de suivre Aja Kong à la ARSION.
'The True Heart of ARSION'
Après avoir rejoint la ARSION, Mariko Yoshida décide de totalement changer son style de catch, à la AJW elle utilisait un style proche de la "Lucha Libre" et inspiré de sa mentor Jaguar Yokota, mais à la ARSION elle décide d'utiliser un style comptant d'avantage sur le "Mat Wrestling", et en s'inspirant du "Shoot Style", Mariko Yoshida utilise également de nombreuses soumissions originales et assez complexes, comme c'est le cas de sa prise de soumission qu'elle créer pour l'occasion, la "Spider Twist".
Mariko Yoshida se voit également confier le dojo de la ARSION, elle va entraîner de nombreuses catcheuses qui vont très vite compter parmi les meilleures au monde et être reconnu comme étant de grandes catcheuses en quelques années seulement, par exemple Ayako Hamada, Ai Fujita, Mika Akino ou encore Michiko Omukai qui se sont toutes entraînés sous les ordres de Mariko Yoshida. Mariko Yoshida va également apprendre l'art de la soumission à la future combattante MMA, Megumi Fujii, qui deviendra mondialement célèbre quelques années plus tard pour sa longue série de victoire culminant à 22-0. Mais elle va aussi entraîné des catcheuses issu d'autres pays tel que Cheerleader Melissa ou Sara Del Rey qui vont devenir très connu sur le circuit indépendant américain les années suivantes, grâce à ce qu'elles auront appris aux côtés de Mariko Yoshida.
En 1999, Mariko Yoshida fait équipe avec Michiko Futagami (qui sera plus connu sous le nom de GAMI) pour affronter Emiko Kado et Michiko Omukai, les trois étaient ses élèves qu'elle avait entraîné à la ARSION, mais durant le match Emiko Kado subit un choc sur la tête qui lui sera fatale. Emiko Kado décèdera quelques jours plus tard à l'âge de 23 ans, elle deviendra la seconde personne à mourir sur les rings au Japon, après Plum Mariko une catcheuse de la JWP.
A cette époque Mariko Yoshida ne se contente pas d'être une excellente entraîneuse et une catcheuse irréprochables, puisqu'à la ARSION, est développé un tout nouveau style de catch pour la "Joshi Puroresu" mélangeant "Lucha Libre", "Mat Wrestling" et "Shoot Style", les rookies vont même apprendre ce style à part au dojo de la BattlArts et à celui de la PANCRASE (une fédération de MMA). Ce nouveau style de catch et la qualité globale du "roster" permet à la ARSION de rapidement se faire une place dans la "Joshi Puroresu" de cette époque qui était en perte de vitesse, mais où de nombreuses autres fédérations voyaient le jour. De plus Mariko Yoshida va devenir le visage de la ARSION, prenant le rôle à Aja Kong, presque dès la création de la fédération. Aja Kong va finir par quitter la fédération à la suite de désaccord avec le président de la ARSION, Hiroshi Ogawa. Peu après le départ de Aja Kong, Lioness Asuka, l'une des anciennes Crush Gals va faire son arrivée à la ARSION, Lioness Asuka va rapidement faire ce qu'elle faisait déjà du côté de la GAEA Japan avec Chigusa Nagayo (l'autre Crush Gals) à savoir se donner un "push" et "pusher" ses amies, en l'occurence Las Cachorras Orientales (une équipe formée de Mima Shimoda et de Etsuko Mita).
Les manigances de Lioness Asuka vont écarter les fans de la ARSION, et certaines catcheuses vont même décider de quitter la fédération, comme Ayako Hamada. En 2003, la ARSION est au plus mal et donne finalement son dernier show en Août, durant ce show, Mariko Yoshida récupère pour la troisième fois le Queen of ARSION Championship, titre majeur de la fédération des mains de Mima Shimoda pour établir le record du nombre de règne. C'est en ayant développé le style de catch qui sera utilisé à la ARSION, mais aussi en ayant été en charge du dojo et d'avoir été le visage de la fédération, que Mariko Yoshida obtient le surnom de 'The True Heart of ARSION'.
Après la fermeture de la ARSION, Yumiko Hotta, une catcheuse qui luttait en tant que "Freelancer" décide de créer sa propre fédération en s'inspirant du modèle de la ARSION, elle nomme sa fédération la Major Girls' Fighting AtoZ. Mariko Yoshida qui est alors une "Freelancer" lutte pour la AtoZ, elle participe notamment au tournoi pour courronner la première championne, mais échoue en finale en perdant contre Momoe Nakanishi, l'ancienne "top star" de la AJW. Cependant la AtoZ ferme ses portes dès 2006. En 2004, Mariko Yoshida décide de rejoindre deux de ses élèves Michiko Omukai et Mika Akino, ainsi que Momoe Nakanishi pour co-fonder la M's Style, une fédération financer par le catcheur de la New Japan Pro Wrestling, Masahiro Chono, à la suite d'un accord avec Michiko Omukai. Le nom M's Style vient du fait que les prénoms de tout les créateurs commencent par un M (Michiko, Momoe, Mika, Mariko et même Masahiro). En 2006, Michiko Omukai décide de fermer la M's Style à l'approche de son mariage (au Japon il est courant que la femme arrête de travailler une fois mariée afin de s'occuper des enfants).
A l'origine d'une nouvelle génération
Malgré qu'elle ait fait partie des créatrices de la M's Style, Mariko Yoshida s'affranchit d'un nouveau projet dès 2005. Forte de son expérience d'entraîneuse à la ARSION et brièvement à la M's Style, Mariko Yoshida décide de créer sa propre fédération où les catcheuses qui la rejoindrait pourrait profiter de son savoir et s'entraîner à ses côtés, tout en restant affiliés à la fédération de leur choix.
Mariko Yoshida voyage jusqu'au États-Unis, pour participer et remporter la seconde édition de ChickFight, elle reviendra pour remporter la troisième édition. ChickFight était une fédération de catch féminin connu pour proposer des tournois, la ChickFight a notamment inspiré la SHIMMER. Mariko Yoshida reviendra lutter aux États-Unis à plusieurs reprises, principalement pour la All Pro Wrestling. Mariko Yoshida a également lutter en France, à l'occasion des Japan Expo en 2007 et en 2008, en ramenant des catcheuses issu de sa fédération, la IBUKI avec elle.
Au Japon, la IBUKI va devenir une plateforme très prisé des jeunes catcheuses, qui peuvent ainsi profiter du savoir, de l'expérience, mais aussi de l'exposition de Mariko Yoshida, puisque les fans accrochent assez vite à la fédération, et Mariko Yoshida restait une catcheuse célèbre et populaire au Japon. De nombreuses jeunes catcheuses de cette époque tel que Ayumi Kurihara, Ray, Kyoko Kimura, les sœurs Shirai, Natsuki*Taiyo ou encore Tomoka Nakagawa pour ne citer qu'elles, vont passer par la IBUKI et ainsi être entraîner par Mariko Yoshida. Mariko Yoshida va également s'occuper du dojo de la JDStar, une fédération fondée par sa mentor, Jaguar Yokota en 1996 (mais cette dernière quitte la fédération en 1998), et entraîné les dernières rookies avant sa fermeture en 2007, à savoir Shuu Shibutani, Fuuka et Misaki Ohata, qui deviendront toutes les trois des catcheuses-modèles (la JDStar était connu pour joué sur le physique de leurs catcheuses) accomplies et vont facilement se trouver des fans.
Mais vers la fin des années 2000, Mariko Yoshida commence à s'éloigner des rings à cause de problèmes de santé. En 2010 elle décide de faire fermer la IBUKI, et reste loin des rings pendant un certain laps de temps. Mais en 2011, Kyoko Inoue créer la World Woman Pro Wrestling DIANA, elle est alors accompagné de nombreuses catcheuses expérimentée, tel que Manami Toyota, Aja Kong ou encore Jaguar Yokota, Mariko Yoshida décide de se joindre à elles et remonte sur les rings. Encore aujourd'hui, à plus de 40 ans et malgré qu'elle soit marié et qu'elle ait des enfants Mariko Yoshida continue sa carrière toujours à la DIANA, ce qui est très rare au Japon.
L'héritage laissé par Mariko Yoshida continue de grandir, au Japon de nombreuses fédérations sont aujourd'hui dirigé par ses élèves et le style de catch de beaucoup de fédération est directement inspiré de son travail, on peut citer la STARDOM, qui ressemble beaucoup à la ARSION (le président est d'ailleurs Hiroshi Ogawa dans les deux fédérations), et le travail sur le ring descend directement du style de catch que Mariko Yoshida avait innover avec la ARSION, Fuuka qui s'occupe du dojo et qui a fondée la STARDOM est en plus de cela une élève de Mariko Yoshida. Mais on peut également citer la Pro Wrestling WAVE dirigée par GAMI une autre de ses élèves, et tout cela sans compter les nombreuses catcheuses s'étant elles aussi entraînés sous Mariko Yoshida et qui aujourd'hui font partie du "roster" de tel ou tel fédération. De plus Mariko Yoshida à également profondemment changer le style de catch de la "Joshi Puroresu" au début des années 2000. Mariko Yoshida à également jouer un rôle sur le développement du catch féminin hors du Japon, principalement au travers de Cheerleader Melissa et de Sara Del Rey, ses deux élèves américaines, qui se sont fortement inspiré de leur mentor (Cheerleader Melissa allant même jusqu'à utiliser le "Air Raid Crash"), et qui ont toutes les deux marqué le catch féminin américain.
Du débat à l'imagination : TNA's Final Impact
Le 08/09/2015

Que se passerait-il si la TNA fermait définitivement ses portes dans un avenir ? Si les dernières rumeurs – passées de traditionnelles et annuelles à incessantes et menaçantes – s'avéraient vraies ? Si Destination America jetait Impact Wrestling à la poubelle au bout de 9 petits mois d'émission ? Et si le dit programme ne retrouvait pas de place sur son plus gros marché d'exposition ? Puis, si , un par un, les contrats internationaux suivaient, dubitatifs, la « prophétie » de la fin de la TNA et disparaissaient un à un ?
Autrement dit, imaginez que le Live Pay-Per-View du 4 octobre prochain – Bound For Glory 2015, celui de la rédemption après deux précédents PPVs mal gérés et bâclés – soit le dernier show de la compagnie de Dixie Carter sous l'Impact Wrestling Era, la dernière ère de son existence. Abandonnée sur le bord de la route par Discovery Networks, la troupe de la TNA se retrouverait uniquement avec une tournée locale (sans compter sur les possibles tournées en Inde, Australie et Chine toujours au goût du jours dans les sections « Rumeurs ») puis un séjour annuel en Angleterre fin janvier 2016. Pendant ce temps, la TNA ne pourrait ne pas trouver de financement américain, non seulement pour payer ses employés, mais aussi pour continuer de filmer une émission aussi diffusées dans une vingtaine d'autres pays. Certes, l'Inde a « promis » une diffusion jusqu'en 2022, rivalisant de poids et d'influence avec le marché britannique pour la TNA, mais quand un bateau supporte de moins en moins les vagues il rebute tous les marins, même les plus hardis.
Évidemment, rien de tout cela ne se produira pour sûr. Mais l'annulation d'Impact en Roumanie et en Italie (sur des chaînes de Discovery, surtout) rajoute une goutte d'eau à un vase déjà près à déborder. Ainsi, l'imagination bouillonnante, m'est venu la triste idée de concevoir la possible carte de l'hypothétique « Farewell Show » de la Total Non-Stop Wrestling Entertainment. Cette entreprise boiteuse née d'une discussion sur un bateau de pêche entre un père et son fils, qui voulait redonner des couleurs à un Monde du catch complètement obscurci par l'immense ombre de l'hégémonique WWE en devenir, vainqueur des éprouvantes Monday Night Wars. Alternative controversée, mais toujours en première ligne, elle l'a été dès le 19 juin 2002 à Nashville. Mais, comme le disait une personne d'une extrême sagesse : « Nais où tu peux, vas où tu veux et meurs où tu dois ».
En quelque sorte le Monde du catch a radicalement changé en 13 ans (une durée de vie plus grande que celle de son prédécesseur, la World Championship Wrestling), avec la renaissance des « ligues mineures » ou circuit indépendant troisième génération (descendant de l'Extreme Championship Wrestling particulièrement), l'expansion de la New-Japan Pro-Wrestling et de l'AAA (principalement, récemment avec Lucha Underground) et surtout, tout cela grâce au boom d'Internet et de ses médias. C'est dire : la Ring of Honor sera dès le 18 septembre prochain, en prime-time sur l’Équipe 21, une chaîne de sports française au niveau nationale, alors que ni la WWE ni la TNA ont pu rester sur la TNT !
Alors pour ce dernier baroud d'honneur avant d'éteindre les dernières lumières d'espoir, la TNA ne reviendra à Nashville, accompagnée d'un concert de Toby Keith. Elle ne s'installera pas une énième fois aux Universal Studios d'Orlando. Non, elle ira – en silence, sans les maladroites publicités, faussement efficaces qu'elle a su produire au fil des années, mais avec le long et approfondi « build-up » qui a manqué à tant de ses soirées événementielles – se réfugier là où elle a ressenti ces derniers grands moments de pure joie. Là, où les « die hard fans » n'étaient pas seuls pour simplement apprécier le produit délivré. Dans la ville qui ne dort jamais, celle de la WWE, de la ROH et de la vieille ECW. Celle du Manhattan Center et, en l'occurrence, du devenu trop luxueux mais non moins légendaire Hammerstein Ballroom. C'est dans l'enceinte de cette magnifique salle (qu'elle louera avec ses derniers sous), que le dimanche 19 juin 2016, la TNA présentera son Final Impact : The Last Slammiversary.
Trick of The Tale II : Un nouveau jour se lève ! (2/4=Final)
Le 04/09/2015

Note : Cette suite tardive du deuxième opus officiel de Trick of The Tale a été simplement publiée par demande de lecteurs. Malheureusement, aucune conclusion n'y sera donnée - à cause, d'une part, de mon propre manque de travail momentané à son sujet et, d'autre part, à cause du nouveau succès de New Day qui incarne aujourd'hui une personnalité (en tant que groupe) qui me ravit et qui ne pourrait donc que me biaiser. En espérant néanmoins que les impatients se satisafassent de cette saga incomplète, je compte bien trouver une inspiration particulière pour écrire une troisième série Trick of The Tale, vouant elle à être entière.
Il était une fois au Japon : Tiger Mask
Le 31/08/2015

La "gimmick" de Tiger Mask a su plaire à des fans de différentes fédérations au travers de plusieurs décennies, cette "gimmick" a même traverser la carrière d'un seul catcheur pour avoir été porté par différents catcheurs laissant un sentiment d'immortalité à cette "gimmick" qui semblait ne jamais pouvoir s'essouffler, mais depuis quelques temps déjà la "gimmick" semble être en perte de vitesse et a plus de mal à plaire aux fans par rapport aux années précédentes.
Le maître, Satoru Sayama
Avant d'être un catcheur, Tiger Mask est le nom d'un manga et d'un anime (le dessin ci dessus en est tiré), qui raconte les histoires de Naoto Date, un catcheur fictif qui porte un masque de tigre et qui se fait appeller Tiger Mask. Le manga est très populaires a la fin des années 1960 et au début des années 1970 à tel point que encore récemment certains japonais donnent de l'argent à des orphelinats avec comme nom d'emprunt celui de Naoto Date. C'est grâce à la popularité du manga qu'après avoir obtenu les droits, au début des années 1980 que la New Japan Pro Wrestling décide de donner vie à Tiger Mask.
Pour endosser ce rôle, les "bookers" de la New Japan Pro Wrestling choississent un jeune catcheur du nom de Satoru Sayama, qui était envoyé se parfaire à l'étranger (notamment en Angleterre et au Mexique), à cause de son poids et de sa taille jugé insuffisant pour un catcheur, il faut noter qu'à cette époque la popularité des "Junior Heavyweight" n'était pas ce qu'elle était aujourd'hui, et que chez ces derniers seule une série de rencontre entre Tatsumi Fujinami et Go Ryuma entre 1978 et 1979 avait réussit à captiver les fans, de plus le "High Flying" commençait tout juste à se développer au Japon du côté de la All Japan Women's Pro Wrestling avec les débuts de Jaguar Yokota en 1977. C'est justement ce jeune Satoru Sayama qui va véritablement changer les choses pour les "Junior Heavyweight" et le "High Flying".
Lorsqu'il retourne dans son pays natale pour porter le masque, beaucoup de fans de catch adultes se plaignent du "push" qu'allait recevoir Tiger Mask pour plaire au jeunes, mais dès son premier match sous le célèbre masque en 1981, Satoru Sayama montre immédiatement qu'il mérite un "push" pour son talent sur le ring avant tout, et fait taire toutes les critiques, ce match est également le premier d'une longue série contre Dynamite Kid, un catcheur anglais. La série de match entre Satoru Sayama et Dynamite Kid va poser les bases du "High Flying" moderne, en mélangeant le côté dynamique et agile de Jaguar Yokota, les acrobaties tel que les sauts de la troisième corde issu de la "Lucha Libre", là ou Dynamite Kid en tant que catcheur européen va apporter une touche de catch technique, là ou Satoru Sayama, en tant qu'ancien Kickboxer va apporter des coups de pieds et autre coups issus des arts martiaux japonais. Sa rivalité contre Dynamite Kid traverse les océans et les deux rivaux auront un match au Madison Square Garden de New York pour le compte de la World Wrestling Federation (aujourd'hui WWE) en 1982, ce qui est permis grâce à l'alliance dont jouissait la WWF et la NJPW à cette époque. Mais leur plus célèbre rencontre survient en 1983, puisque ce match est le premier à obtenir la note maximal de cinq étoiles selon Dave Meltzer.
C'est ainsi que Satoru Sayama va poser les bases de la "Lucharesu" plus de dix ans avant que le terme ne soit inventé par Ultimo Dragon et que le style soit populariser à travers le monde par ce dernier, Jushin Liger ou encore Hayabusa. Satoru Sayama est dans les années 1980 la première véritable star d'une division "Junior Heavyweight" du Japon (Tatsumi Fujinami ou encore Animal Hamaguchi malgré qu'ils soient des "Junior Heavyweight" ont vraiment trouvé le succès dans la division "Heavyweight"). Une autre série de match resté célèbre du "run" du premier Tiger Mask est celle l'opposant à Kuniaki Kobayashi (bien qu'elle reste bien souvent dans l'ombre de la série contre Dynamite Kid), Kuniaki Kobayashi va même obtenir le surnom de « Tiger Hunter » (ce qui signifie le chasseur de tigre).
Mais Satoru Sayama décide de raccrocher les bottes en 1983, à cause de la politique des vestiaires, qu'il détestait profondemment. Mais fait son retour en 1984 à la UWF, la première fédération de "Shoot-Style", n'ayant pas les droits sur sa "gimmick", Satoru Sayama décide de se faire appeller Super Tiger et continue de porter son masque de tigre. Mais en Septembre 1985, il se dispute avec l'autre grosse figure de la UWF, Akira Maeda sur l'essence même de ce que devait être le "Shoot-Style" et après la fermeture de la UWF (pour plus d'informations voir l'article sur le "Shoot-Style"), il quitte le monde du catch pour créer son propre art martial, le "Shooto" qui est une sorte de "Shoot-Style" mais ou le résultat n'est pas déterminer. C'est aussi à cette période que Satoru Sayama écrit un livre dans lequel il parle de l'envers du décors dans le monde du catch (envers du décors qui l'avait dégouté du catch à deux reprises), c'est aussi ce livre qui popularise le terme de "Kayfabe" parmi les fans, et qui sert également de titre à son livre.
En 1995, Satoru Sayama effectue son retour dans le monde du catch, toujours sous son masque, mais en utilisant le nom de Shodai Tiger Mask (Shodai signifie original) mais n'apparait pas de manière régulière, en 2005 il fonde sa propre fédération, la Real Japan Pro Wrestling qui mélange art martial, "Shoot-Style" et catch plus basique, de plus après avoir pris du poids et de l'âge il utilise désormais un style de catch moins dans la voltige que durant ses jeunes années, mais reste très populaires parmis les fans japonais, encore aujourd'hui il est toujours actif, et continue de lutter à la Real Japan Pro Wrestling.
Satoru Sayama est resté le Tiger Mask le plus emblématique, car c'est ce dernier qui a vraiment popularisé la "gimmick" mais aussi à cause de l'impact qu'il a eu sur le monde du catch, popularisant le "High Flying", mais aussi légitimant le catch des poids léger au Japon tout en influençant les catcheurs "Heavyweight" à utiliser un style plus rapide et aussi les générations futures. Hayabusa, Jushin Liger, ou encore Ultimo Dragon ont tous avoué avoir été influencé par Satoru Sayama pour devenir des catcheurs, et encore récemment des catcheurs plus jeune lui rendent hommage, c'est le cas notamment de Kota Ibushi qui au début de sa carrière ce faisait appeller Sammy Lee Jr, or Sammy Lee était le nom que Satoru Sayama utilisait lors de son passage en Angleterre.
Le roi sans couronne, Mitsuharu Misawa
En 1984, à la suite du départ en retraite de Satoru Sayama, la All Japan Pro Wrestling achète les droits sur la "gimmick" de Tiger Mask, cette "gimmick" qui était encore très populaires, est confié à un autre jeune catcheur qui venait tout juste de rentrée d'un apprentissage au Mexique, Mitsuharu Misawa. Giant Baba, le fondateur et président de la All Japan Pro Wrestling comptait sur l'obtention de la "gimmick" pour faire en sorte que les fans de la All Japan Pro Wrestling s'intéresse à la division "Junior Heavyweight" qui était très populaire chez sa rivale, la New Japan Pro Wrestling.
Sous le masque de Tiger Mask, Mitsuharu Misawa, à comme série de match la plus connu celle contre Kuniaki Kobayashi en 1985, celui qui était connu sous le surnom du « chasseur de Tigre » avait suivit Riki Choshu dans son exode de 1984, pour fonder la Japan Pro Wrestling, une fédération qui durant sa brève existence (1984-1987) travailler avec la All Japan Pro Wrestling. Mitsuharu Misawa et Kuniaki Kobayashi vont s'affronter pour le titre "Junior Heavyweight" de la All Japan Pro Wrestling tout au long de l'année, dans des matchs de bonne qualité.
Mais la principale différence entre les deux Tiger Mask résident dans le style de catch, Mitsuharu Misawa qui est loin d'être semblable à celui qu'avait Satoru Sayama, et les différences entre le premier Tiger Mask et le second Tiger Mask sont à l'image des différences entre le style de catch de la New Japan Pro Wrestling et de la All Japan Pro Wrestling. Sayama avait été un Kickboxer et Misawa un lutteur amateur, Sayama était plus un "High Flyer" que Misawa, mais ce dernier était plus grand et avait une corpulence plus adapté pour le catch, il jouissait par conséquent d'une plus grande force. De plus, Sayama innovait constamment que ce soit dans sa manière de catcher ou en inventant de nouvelles prises telle que la désormais célèbre "Tiger Suplex" ou le "Rounding Moonsault", or à cette époque Misawa n'était pas très innovant et se contente d'utiliser le "Kneeling double Underhook Powerbomb" créer par Jaguar Yokota, comme prise de finition.
Or en 1986, Misawa subit une blessure au genou qui l'handicape et l'empêche de faire de la voltige, Giant Baba décide alors de faire de Misawa un catcheur pour la division "Heavyweigh" toujours sous le masque, Misawa passe de fer de lance de la division "Junior Heavyweight" à un catcheur comme un autre dans la division "Heavyweight", il lui arrive de faire équipe avec la top star de la All Japan Pro Wrestling, Jumbo Tsuruta pour affronter le groupe de "heel" dirigé par Genichiro Tenryu, mais n'est pas son protégé, ce rôle étant reservé dès 1988 à Akira Taue. A la suite d'un exode provoqué par Genichiro Tenryu pour fonder la Super World of Sports, Giant Baba se voit en manque de star et décide de faire de Misawa le rival de Jumbo Tsuruta, mais sans son masque, c'est ainsi que durant un match ou il faisait équipe avec Toshiaki Kawada en 1990, Misawa enlève son masque, dévoilant aux grands jours sa véritable identité.
Si Misawa est bien plus connu pour son travail hors de la "gimmick" de Tiger Mask, son passage sous le masque a eu un impact considérable sur son style de catch, des quatres "Corner of Heaven" Misawa était le plus voltigeur, et cela grâce à son passé de Tiger Mask, en tant que second Tiger Mask il devait avoir un style de catch à peu près semblable à celui du premier, pour satisfaire les fans de Tiger Mask. De plus lors de ses premiers match sans son masque, Misawa utilise cela en tant qu'élément narratif, surprenant ses adversaires en ne faisant plus de la voltige comme à son habitude mais en utilisant des "Elbow Drop" puissant et dévastateur (qui deviendront sa marque de fabrique au cours des années suivante), profitant ainsi de l'effet de surprise pour terrasser son adversaire.
Dans l'ombre du Tigre, Koji Kanemoto et Yoshihiro Yamazaki
Comme dit au début de l'article, depuis quelques années la "gimmick" de Tiger Mask semble être en perte de vitesse, elle ne plaît plus autant au fan comme ce fut le cas avec Sayama ou Misawa. La troisième et la quatrième incarnatons de Tiger Mask n'ont pas réussit à s'attirer la sympathie du public comme leur prédécesseur, mais pour des raisons différentes.
En 1992, la New Japan Pro Wrestling récupère les droits sur la "gimmick" et la confie à un jeune catcheur du nom de Koji Kanemoto. Kanemoto utilise un style bien plus proche du Tiger Mask original que de celui de Misawa, mais ce que faisant Kanemoto en tant que "High Flyer" était dépassé, à la même époque les autres catcheurs créer des prises toujours plus impressionnantes tel que le "Shooting Star Press" de Jushin Liger ou encore le "Phoenix Splash" de Hayabusa, mais aussi car à cette époque la division "Junior Heavyweight" était dominé par la popularité phénoménal de Jushin Liger, comme Tiger Mask, sa "gimmick" était issu d'un anime, mais plus récent, l'anime datant de la fin des années 1980, là ou celui de Tiger Mask datait de la fin des années 1960. C'est ainsi qu'après avoir subit des blessures à cause de son style de catch, Koji Kanemoto perd un "Mask vs. Mask" resté célèbre contre Jushin Liger en 1994, seulement deux ans après avoir débuté sous le masque. Mais la perte de son masque, ne signifie pas la fin de la carrière de Kanemoto, ce dernier va désormais utilisé un style proche du "Shoot-Style" qu'il a appris au côté du meilleur élève de Satoru Sayama, Kazuo Yamazaki, Kanemoto va d'ailleurs être bien plus populaire sans le masque qu'avec.
C'est ainsi qu'en 1995 débute un nouveau Tiger Mask à la Michinoku Pro Wrestling, Yoshihiro Yamazaki (il n'a aucun lien de parenté avec Kazuo Yamazaki), qui utilise toujours la "gimmick" aujourd'hui, à l'inverse des trois autres Tiger Mask, Yamazaki à été entraîné par Satoru Sayama lui même. Il va d'ailleurs profité des liens entre la Michinoku Pro Wrestling et le circuit indépendant britannique pour lutter en Angleterre.
Après avoir passé quelques années à la Michinoku Pro Wrestling, Yamazaki rejoint la New Japan Pro Wrestling, ou il connait le succès dans la division "Junior Heavyweight" dans les années 2000 remportant plusieurs IWGP Junior Heavyweight Title, et servant de point central à la division "Junior Heavyweight" dans la période la plus sombre de la New Japan Pro Wrestling. Il va d'ailleurs être le premier Tiger Mask à devenir "heel" en 2010, et va avoir une rivalité contre Black Tiger V.
Mais la cassure pour Tiger Mask IV, survient au début des années 2010, après une décennie plutôt bien remplie (même si il était loin d'être aussi populaire que les autres Tiger Mask et que la NJPW n'était pas très populaire à cette époque), il va passer petit à petit aux oubliettes, ses derniers grands matchs date de 2012 ou il était IWGP Junior Heavyweight Tag Team Champion avec Jushin Liger. Aujourd'hui et ce depuis plusieurs années, Yamazaki se contente de faire les matchs d'ouverture en équipe avec des jeunes ou des vieux catcheurs, et semble être devenu une sorte de catcheur transparent dont la plupart des fans ne s'occupent pas vraiment.
Ce changement d'attitude à son égard, ou même de la "gimmick" en général peut s'expliquer du changement de l'attente des fans japonais du produit, survenu dans les années 2000. C'est à cette époque que le "Sport Entertainment" prend véritablement de l'importance au Japon changeant ainsi les moeurs et les attentes des fans de catch japonais, ce changement à permis la popularisation de nouvelles fédérations comme la Dragon Gate et la DDT qui proposent un produit unique et qui change du produit habituelle du Japon, les autres fédérations sont ainsi forçé de suivre le mouvement pour rester populaire, ce qui est le cas de la New Japan Pro Wrestling qui sécurise ainsi sa place de leader, en proposant un produit qui doit s'adapter aux nouvelles attentes des fans japonais, qui semble n'être plus satisfait de la "gimmick" de Tiger Mask.
Les autres facettes de Tiger Mask
En plus des Tiger Mask présenté plus haut il existe toute une série de "gimmick" différente entourant le personnage, on pourrait par exemple citer les dérivés de Tiger Mask de la Real Japan Pro Wrestling dont les plus connu reste Super Tiger II et Tiger Shark, tout deux élèves de Satoru Sayama. Il existe également un cinquième Tiger Mask, qui ne fait pas du catch mais du MMA.
On pourrait également évoquer les bien plus connu Black Tiger censé être les ennemis juré des Tiger Mask, il existe cinq générations de Black Tiger, tous joué par des "gaijins" excepté le cinquième joué par Tatsuhito Takaiwa, mais le plus connu reste Black Tiger II joué par le célèbre Eddie Guerrero durant son passage au Japon au début des années 1990, Black Tiger I a quand à lui été joué par Mark Rocco un catcheur anglais, Black Tiger III par le catcheur mexicain Silver King, et Black Tiger IV par Rocky Romero.
Il faut aussi noté l'existence de Tiger Dream, et qui est encore à ce jour la seule femme à avoir porté le masque de Tiger Mask. Après avoir obtenu l'accord de Satoru Sayama lui même, la ARSION à donner vie à Tiger Dream, Candy Okutsu une ancienne catcheuse de la JWP est choisit pour l'incarner, malgré une bonne réception du public, Candy Okutsu est forcé de prendre sa retraite à cause d'une vieille blessure.
Malgré tout, la "gimmick" de Tiger Mask a laissé un héritage important, encore visible aujourd'hui, puisque de nombreux catcheurs s'inspire du masque de Tiger Mask pour créer le leur, on peut cité Super Shisa de la Dragon Gate (sauf qu'il représente un Shisa), mais on peut également citer le masque qu'utilise Io Shirai de la STARDOM pour son entrée (sauf qu'il représente un Tanuki) et qui en plus utilise le "Moonsault Combination" qui était la prise de finition de Tiger Dream. De plus la "Tiger Suplex" ou le "Tiger Driver" sont devenu des prises utilisé par de nombreux catcheurs et portent à jamais l'empreinte de Tiger Mask.
Il était une fois au Japon : Toshiaki Kawada
Le 07/07/2015

Il existe des catcheurs qui finissent dans l'ombre, oubliés de la plupart des fans. On peut considérer que c'est le cas de Toshiaki Kawada, qui est trop souvent laisser dans l'ombre de Mitsuharu Misawa et Kenta Kobashi, si ces deux derniers sont bien souvent cité comme deux des meilleurs catcheurs de l'histoire, Toshiaki Kawada est souvent rétrogradé au poste de simple « rival de Misawa » (la rivalité entre les deux a été traîté dans un article précédent), d'autres se contentent de catégoriser Kawada comme un simple catcheur extrêmement "stiff", Kawada étant l'un de ces catcheurs qui à chaque coup fait relativiser sur la notion de ce qu'est un catcheur brutal. Mais Toshiaki Kawada est bien plus qu'un simple catcheur "stiff" ou le rival de Misawa, avant tout Toshiaki Kawada est un maître dans l'art du "storytelling" et de la psychologie sur le ring, c'est grâce à ses talents dans ces domaines que certains fans, considèrent Kawada comme l'un des meilleurs catcheurs de l'histoire du catch japonais.
Un tour du Monde forçé
Après avoir été un lutteur amateur de talent durant ses années de lycée, Toshiaki Kawada décide de devenir catcheur, il est alors convaincu par un de ses amis de lycée, un certain Mitsuharu Misawa, de rejoindre le dojo de la All Japan Pro Wrestling, ou Misawa s'entraînait déjà. C'est ainsi que Toshiaki Kawada va faire ses débuts des années 1980, et après une longue série de défaite, le président et "booker" de la All Japan Pro Wrestling, Giant Baba, décide d'envoyer Toshiaki Kawada se perfectionner en Amérique. A cette époque c'était assez commun pour les fédérations de catch japonais d'envoyer des catcheurs voyager pour apprendre plus, on peut citer notamment Jumbo Tsuruta, qui au début des années 1970 était envoyé chez Dorry Funk Jr, pour revenir et ensuite devenir le visage de la All Japan Pro Wrestling pendant plusieurs années.
C'est ainsi que le jeune Toshiaki Kawada se retrouve à lutter pour la STAMPEDE Wrestling, une fédération de catch canadienne qui appartenait au légendaire Stu Hart (aussi connu pour être le patriarche de la famille Hart et l'entraîneur d'un bon nombre de catcheur aujourd'hui célèbre, tel que Chris Jericho ou Edge pour ne citer qu'eux). C'est à la STAMPEDE Wrestling que Toshiaki Kawada apprend l'art de la soumission, et du "mat wrestling", et ce avant même d'adopter les coups de pieds qui le caractériseront. Toshiaki Kawada lutte également au Texas, ou il forme une équipe avec un certain Samson Fuyuki, l'équipe de Kawada et Fuyuki (qui sera connu sous le nom de Footloose à leur retour au Japon) vont trouver comme rivaux principaux, une équipe formé par un encore très jeune Shawn Michaels et de Paul Diamond. Même si ce petit voyage en Amérique aurai plu à pas mal de catcheur, Kawada n'aimait pas son voyage, il avait l'impression d'être bloqué et de ne pas pouvoir retourner dans son pays natale, sans avoir l'approbation de Giant Baba.
Il faut attendre 1987, pour que Toshiaki Kawada rentre finalement au Japon, il forme toujours Footloose avec Samson Fuyuki et les deux rejoignent un clan dirigé par Genichiro Tenryu, qui était alors le "top heel" de la All Japan Pro Wrestling, et qui rivalisait contre le "top face" de la fédération, Jumbo Tsuruta ainsi que ses alliés, tel que Yoshiaki Yatsu ou Tiger Mask II. C'est à cette période que Toshiaki Kawada commence à prendre ses marques, et qu'il adopte un style de catch plus "stiff" avec des coups de pieds très brutaux. Mais aussi a ce moment que Genichiro Tenryu le prend sous son aile, que ce soit devant ou derrière les caméras. C'est d'ailleurs lorsque que Kawada va faire équipe avec Genichiro Tenryu, qu'il va réaliser ses meilleures performances. C'est également à ce moment qu'il perd ses dents de devants, la légende veut que ce soit à la suite d'une "Lariat" de Stan Hansen, ce dernier est justement connu pour la puissance de ses "Lariat".
En 1990, Genichiro Tenryu décide de quitter la All Japan Pro Wrestling, pour rejoindre la toute nouvelle Super World of Sports, une fédération bien souvent critiqué par les adeptes du "Puroresu" car elle mettait un point d'honneur sur le profit et la rentabilité plutôt que sur la qualité du produit proposé. Genichiro Tenryu, est alors suivis par une part conséquente du "roster", il propose à son protégé de le suivre dans sa nouvelle fédération, mais Toshiaki Kawada refuse et décide de rester à la All Japan Pro Wrestling. Giant Baba, toujours président et "booker" de la fédération se retrouve embêté, car il lui manque du "star power" pour pouvoir rivaliser avec le visage de sa fédération, Jumbo Tsuruta. De plus Giant Baba déteste utiliser des catcheurs issu d'autres fédérations japonaises (les seules exceptions à cette règle que Giant Baba à toujours maintenu de 1972 avec la création de sa fédération jusqu'à sa mort en 1999, étaient Hayabusa et Jinsei Shinzaki dans les années 1990).
Un pilier du Paradis
Pour pallier à son problème, sans avoir à utiliser des catcheurs issu de l'extérieur, Giant Baba décide de donner leur chance à trois jeunes catcheurs, à savoir Toshiaki Kawada qui venait de perdre ses associés et ne pouvait plus s'élèver dans la division par équipe sans eux, Mitsuharu Misawa (précédemment connu sous le masque du second Tiger Mask) qui était censé devenir la star de la division "Junior Heavyweight", mais avait été forçé de devenir un catcheur "Heavyweight" à cause d'une blessure au genou, et Kenta Kobashi qui était un "jobber" et qui venait tout juste de remporter le premier match de sa jeune carrière.
Misawa, Kawada et Kobashi vont gravir les échelons rapidement et ensemble afin de pouvoir s'opposer aux stars déjà établie de la All Japan Pro Wrestling, dont le visage même de la fédération, Jumbo Tsuruta, mais aussi le protégé de ce dernier, Akira Taue. Misawa, Kawada et Kobashi vont tenter de battre Jumbo Tsuruta qui détenait alors le AJPW Triple Crown Heavyweight Championship, le titre majeur de la All Japan Pro Wrestling, en vain (Misawa n'ayant gagné qu'un "non-title match" en 1990). Jumbo Tsuruta reste le champion indétronable, mais aussi le champion du peuple, les fans japonais de cette époque continue de croire en Jumbo Tsuruta, et encore aujourd'hui, beaucoup de fan japonais considèrent Jumbo Tsuruta comme le plus grand catcheur de l'histoire de ce sport.
Malgré tout Misawa et Kawada vont prendre beaucoup d'importance et Giant Baba les construit de manière à ce qu'ils puissent porter la fédération, le jour au Jumbo Tsuruta serait trop vieux pour le faire (ce dernier était déjà âgé de 40 ans). En 1992, Jumbo Tsuruta s'écarte peu à peu des rings après avoir découvert qu'il était atteint d'hépatite, mettant fin à la rivalité entre les jeunes loups et les stars du passé. Entre la fin d'année 1992 et le début d'année 1993 s'amorce une nouvelle rivalité, celle entre Toshiaki Kawada et Mitsuharu Misawa. Toshiaki Kawada trouve comme partenaire Akira Taue, à eux deux ils vont former la Holy Demon Army, et vont affronter Misawa et Kobashi dans une série de neuf matchs par équipe souvent cité comme les meilleurs match par équipe de l'histoire, cette série de match leurs apporteront les surnoms collectif des "Four Corner of Heaven" ou des "Heavenly Kings" (une référence à quatre Dieux Bouddhistes). De plus, Kawada va également prendre beaucoup d'importance en solo, en tant que "top heel", il va rapidement devenir le numéro deux de la fédération (après Mitsuharu Misawa). La rivalité entre Misawa et Kawada va porter la fédération jusqu'en 2000. Et leur match de 1994 est d'ailleurs cité par de nombreux fans comme le meilleur match de "Puroresu".
A cette époque, les matchs qui oppose la Holy Demon Army à l'équipe de Misawa et Kobashi font toujours recette à tel point que les billets pour les gros shows au Budokan Hall (une salle de 20 000 places à Tokyo) se vendent en moins de vingt quatres heures, parfois même près d'un an à l'avance. Toshiaki Kawada est bien souvent la pièce maitresse de ces rencontres, grâce à son talents dans l'art de la soumission, que n'ont pas forcement les autres "Heavenly Kings", Kawada impose le rythme du match en s'attaquant à un membre ou un autre, ce qui permet de rendre ses matchs totalement différents, de plus Kawada jouit d'une psychologie proche de la perfection, sachant toujours comment réagir sur le ring (la série de match par équipe évoqué plus haut en est d'ailleurs un parfait exemple), or le style de catch utilisé par la All Japan Pro Wrestling à cette époque recherchait justement à ressembler le plus possible à un vrai combat, en proposant un style de catch très "stiff" et très psychologique.
Le Roi d'une armée de Démon
Si Toshiaki Kawada semblait bien installé dans sa position de numéro deux de la fédérations, cela ne dure pas longtemps. Kawada va critiquer la politique isolationniste de Giant Baba, au Japon à cette époque les différentes fédérations de "Puroresu" proposaient des "cross show" et gagner encore plus d'argent et de fans grâce à sa, on peut citer par exemple les célèbres Super J Cup de 1994 et de 1995 à la New Japan Pro Wrestling, même les fédérations de "Joshi Puroresu" proposaient des "cross show", tel que les excellents DreamSlam I et II en 1993. Les critiques émises par Kawada, ne plaisent pas à Giant Baba qui décide de donner sa place de numéro deux à Kenta Kobashi.
La Holy Demon Army s'embarque dans une autre rivalité bien souvent encensé par les critiques, toujours contre Misawa, cette fois accompagné par Jun Akiyama, un jeune catcheur que tout le monde percevait comme le futur de la All Japan Pro Wrestling. Dès la fin d'année 1996, Toshiaki Kawada semble avoir repris l'importance qu'il avait perdu à cause de ses critiques envers une politique dont beaucoup n'étaient pas fans en coulisse. Toshiaki Kawada va continuer à être le membre favoris des fans de la Holy Demon Army. Il avait une sorte de charisme inexplicable, même si il était le "top heel" et quand bien même il affronté les "top faces" qu'étaient Misawa ou Kobashi, les fans finissaient bien souvent par l'acclamé. Il suffit de voir la réaction des fans lorsque Kawada bat Misawa pour la première fois dans un match loyal en 1998 (il l'avait battu une première fois lors de la phase finale du Champions Carnival 1997, mais Misawa venait de lutter un match de trente minute contre Kobashi), les plus de 40 000 fans venu assisté au premier show au Tokyo Dome de la All Japan Pro Wrestling, explose de joie lorsque Kawada remporte le titre en battant son vieux rival. Mais ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autre de ce charisme assez étrange dont jouissait Kawada.
En parrallèle de sa rivalité avec Misawa, Kawada avait également une courte rivalité contre Kobashi, qui c'est finit en trois matchs, deux "60 Minute Time Limit Draw" en 1995 et en 1996, et une victoire pour Kobashi en 1998, afin que ce dernier s'établissent bel et bien comme le second membre le plus important de la All Japan Pro Wrestling, laissant Kawada au poste de numéro trois. Malgré tout c'est Kawada qui bat des records, avec Akira Taue il vont remporter les titres par équipes six fois, un record qui tient encore aujourd'hui, de plus Kawada a remporté ce même titre neuf fois avec des alliés différents ce qui fait un autre record. Kawada va battre Misawa une troisième et dernière fois en 1999, lors de ce match il va se briser l'avant bras sur le crane de Misawa, et va en conséquence créer l'une des prises les plus dangereuses du catch. A un moment de ce même match, Kawada tente de réaliser une "Powerbomb" sur Misawa, mais à cause de son bras cassé il n'a pas assez de force pour maintenir Misawa en l'air et créer involontairement le "Kawada Driver", en faisant tombé Misawa sur la nuque.
En 2000, des problèmes d'ordres financiers, personnels et créatifs entre Misawa le nouveau président de la All Japan Pro Wrestling, depuis la mort de Giant Baba en Janvier 1999, et sa veuve Motoko Baba, qui détenait les droits sur la fédération, font que Misawa quitte la All Japan Pro Wrestling, il est suivit de presque tout le personnel de la All Japan Pro Wrestling, que ce soit les catcheurs, mais aussi les caméramans, les arbitres etc... Même le contrat télévisé avec Nippon TV dont disposait la All Japan Pro Wrestling décide de se ranger du côté de Misawa. Tout ce monde se retrouve dans une toute nouvelle fédération créer par Misawa, la Pro Wrestling NOAH. Mais parmis les quelques personnes qui choississent de rester à la All Japan Pro Wrestling, se trouve quatre catcheurs dont Toshiaki Kawada. Kawada annonce qu'il décide de rester à la All Japan Pro Wrestling pour ne pas renier l'héritage de Giant Baba, mais selon certaines rumeurs, si Kawada n'avait pas suivis Misawa, c'est parce que les deux amis d'enfance avait eu des problèmes personnels à la suite d'une grosse brouille en 1999.
Kawada va alors devenir le visage de la All Japan Pro Wrestling et va permettre à la fédération de rester en vie, il va également égaler le record de Misawa en détenant le AJPW Triple Crown Heavyweight Championship à cinq reprises. C'est également en 2000, qu'il va avoir une rivalité contre Kensuke Sasaki qui était alors l'une des grosses stars de la New Japan Pro Wrestling, la rivalité va permettre à la All Japan Pro Wrestling de continuer à faire parler d'elle malgré son "roster" réduit. Jusqu'en 2005, Kawada va rester le visage de la All Japan Pro Wrestling, en donnant quelques grands matchs notamment contre Shinya Hashimoto (l'un des trois mousquetaire de la NJPW) en 2004, ou contre Keiji Mutoh (un autre mousquetaire de la NJPW) en 2002. Mais en 2005, Toshiaki Kawada décide de quitter la All Japan Pro Wrestling, pour rejoindre une fédération d'un tout nouveau genre au Japon, la HUSTLE.
Toshiaki Kawada et l'émergence du Divertissement Sportif
Au Japon, le Divertissement Sportif tel qu'on peut le voir à la WWE par exemple, n'était pas très populaires et pas très répandu, même si les premières fédérations à proposé ce style de catch sont apparu à la fin des années 1990, avec notamment la DDT, ou la FMW qui arrête alors de proposer du catch "Hardcore". La fédération qui va vraiment changer celà, c'est la HUSTLE, qui s'appuyait sur la popularité des gloires du catch japonais des années 1990 de la "Puroresu" tel que Nobuhiko Takada ou Toshiaki Kawada.
C'est ainsi que la HUSTLE propose un produit totalement décalé avec des "gimmick" toute plus ridicules les unes que les autres, on peut citer l'exemple de Razor Ramon Hard Gay un pervers homosexuel assez étrange, les Hustle Kamen une parodie des Power Rangers, ou encore Margaret et Erica, une parodie de petites filles naïves joué par les imposantes Amazing Kong et Aja Kong, pour ne citer que quelques exemples. A la HUSTLE, Toshiaki Kawada l'ancien chef de la Holy Demon Army et "top heel" de la seconde fédération du Japon pendant plus de dix ans, avait une "gimmick" de chanteur, que ce soit une reprise de Yah Yah Yah du célèbre groupe japonais Chage Aska, une chanson d'amour, ou encore le générique d'ouverture de l'anime Cutey Honey, celui qui était surnommé 'Dangerous K' se met à chanter et danser sur le ring, pour le plaisir des fans japonais. Kawada n'en reste pas moins fidèle à lui même en faisant partie du clan "heel" dirigé par Nobuhiko Takada (surnommée 'Generalissimo' et qui se déguisait en Bison de Street Fighter).
Le contrat avec la HUSTLE qu'il avait signé lui permettait d'apparaitre dans d'autres fédérations, c'est ainsi que Kawada apparaît à la Pro Wrestling NOAH ou il va mettre un terme à sa rivalité contre Misawa au terme d'un enième match, en "Main Event" du seul show au Tokyo Dome de l'histoire de la NOAH. Mais aussi reformé la Holy Demon Army avec Akira Taue, ou encore retourné à la All Japan Pro Wrestling de temps en temps. Kawada va même apparaître à la New Japan Pro Wrestling ou il va aider à sa repopularisation, à cette époque la NJPW n'arrivait même pas à vendre 20 000 places lors de son plus grand show de l'année, Kawada va affronter les jeunes stars de la NJPW qu'était Hiroshi Tanahashi ou Shinsuke Nakamura afin de les crédibiliser aux yeux des fans de catch. Kawada était presque une légende au Japon, et sa présence donné une bonne pub pour le show.
En 2009, le catch japonais va connaître l'une de ses pires tragédies, Mitsuharu Misawa va mourir sur le ring. La mort de son ami d'enfance va avoir un grand impact sur Toshiaki Kawada, à tel point qu'entre 2009 et 2010 il apparaît de moins en moins au point de totalement disparaître et d'arrêter définitivement sa carrière. Cependant contrairement à la plupart des grandes stars du catch japonais Kawada n'organise pas de show spécial avec une cérémonie de retraite comme le veut la tradition, il sort par la petite porte, du jour au lendemain sa carrière est terminé. Depuis la fin de sa carrière, Kawada à ouvert un restaurant du nom de Dangeramen K, inspiré de son surnom. Il est réapparu sur le ring uniquement pour féliciter Kenta Kobashi et Akira Taue, lors de leur retraite respective en 2013, de plus Kawada participe au show à la mémoire de Misawa, tenu chaque 13 Juin, à la date de sa mort, mais il n'a jamais remis ses bottes.
Toshiaki Kawada à laissé un fort impact sur le catch à l'echelle mondiale, ne serait ce que son style de catch très "stiff" qui inspirera d'autre catcheur tel que Katsuyori Shibata ou KENTA (Hideo Itami à NXT), mais aussi hors du Japon en influençant des catcheurs américains tel que Daniel Bryan qui le cite bien souvent comme l'un de ses plus grand modèle. Toshiaki Kawada à également permis à la All Japan Pro Wrestling de survivre à l'exode provoqué par Misawa, il a également permis la popularisation du Divertissement Sportif au Japon, et a aider la New Japan Pro Wrestling lors de la période la plus charnière de son histoire. Si Kobashi et Misawa sont aujourd'hui souvent cité comme deux des meilleurs catcheurs de l'histoire et sont aussi populaire au Japon, c'est notamment grâce au travail de "heel" de Kawada, qui représenter un vrai danger à l'aide de ses terribles soumissions et de ses coups de pieds dévastateur, tout en donnant un véritable rythme au match. Malgré tout ses accomplissement et ce qu'il a donner pour le catch japonais, mais aussi à travers le monde, n'ayant pas participé à l'exode de la NOAH et à cause de ses problèmes personnels avec Giant Baba, Kawada reste pour la plupart des fans, le numéro 3 des "Four Corner of Heaven".
Il était une fois au Japon : Manami Toyota
Le 01/06/2015

Si l'on demande à des fans de catch qui est le meilleur catcheur de l'histoire, différent noms tel que Shawn Michaels, Ric Flair, Mitsuharu Misawa ou Kenta Kobashi risque de souvent ressortir. Mais si l'on demande au fans de catch qui est la meilleure catcheuse de l'histoire, le noms qui risque de ressortir le plus souvent est sans aucun doute celui de Manami Toyota. Son palmarès est suffisamment impressionnant pour faire pâlir plus d'un catcheur, celle qui est surnommé 'The Queen of Queens', a prouvé en près de 28 ans de carrière que peu de catcheurs peuvent se vanter d'être aussi talentueuse qu'elle, Manami Toyota a été la catcheuse la plus talentueuse de l'ère la plus prolifique et de la plus grande fédération de "Joshi Puroresu", la All Japan Women's Pro Wrestling des années 1990. (Sur la photo ci dessous datant des "try out" de la AJW en 1987, Manami Toyota est rangée du haut à l'extrême gauche, on peut aussi voir Toshiyo Yamada, sa plus grande alliée et sa première grande rivale, juste à sa droite, Etsuko Mita rangée du haut tout à droite, et Mima Shimoda juste en dessous de Etsuko Mita, Etsuko Mita et Mima Shimoda formeront l'une des meilleures équipes du catch féminin, Las Cachorras Orientales pendant près de vingt ans).

Le diamant d'un âge d'or
Comme beaucoup de jeunes filles de son époque Manami Toyota découvre le catch grâce à l'immense vague de popularité sur laquelle surfait les Crush Gals, une équipe composé de Lioness Asuka et de Chigusa Nagayo, deux catcheuses de la All Japan Women's Pro Wrestling. La popularité des Crush Gals peut être comparé à celle d'Hulk Hogan aux États-Unis, grâce à ces dernières la AJW (l'une des abbreviation de la All Japan Women's Pro Wrestling) battait des records d'audience pour le catch japonais, et les jeunes filles qui venaient voir les shows, criaient (ce qui est rare venant de la foule au Japon) et pleuraient même devant les matchs de leurs idoles.
Cependant ce n'est ni Chigusa Nagayo, ni Lioness Asuka qui a donné envie à Manami Toyota de devenir catcheuse à son tour, c'est Ituski Yamazaki qui donnera envie à Manami Toyota de monter sur les rings. Itsuki Yamazaki est connu pour être la moitié des Jumping Bomb Angels avec Noriyo Tateno, les Jumping Bomb Angels sont surtout connu en occident pour leur passage à la World Wrestling Federation (ancien nom de la WWE), ou elles ont détenu les WWF Women's Tag Team Title. C'est ainsi que Manami Toyota quitte sa ville natale, alors âgée de seize ans pour rejoindre Tokyo dans l'espoir de rejoindre le dojo de la AJW. Or en 1987, les Crush Gals sont au sommet de leur popularité et de nombreuse jeunes filles désirent devenir catcheuses, sans connaître les conditions difficile de vie des catcheuses, et pour preuve de ces conditions de vie difficile, les auditions de 1987, sur 2500 jeunes filles désirant devenir catcheuse, seules sept sont choisie, dont Manami Toyota.
Le dojo de la AJW était alors géré par la légendaire Rimi 'Jaguar' Yokota, qui avait révolutionné le catch a la fin des années 1970 et au début des années 1980, avec sa propre vision du catch basé sur l'agilité, la vitesse et la beauté du geste (elle est aussi la créatrice du "Jackhammer" et du "Tiger Driver"). Jaguar Yokota apprend son style de catch à ses élèves (les catcheuses de la AJW ayant débuté entre 1985 et 1996) et met surement un point important à toujours innover, au vue du nombre de prise créer par les élèves de Jaguar Yokota, pour prendre l'exemple de Manami Toyota, c'est pas moins de cinq prises qu'elle va innover ou populariser (les quatres "Japanese Ocean" et le "Victory Star Drop").
Quoi qu'il en soit, Manami Toyota va faire ses débuts parmi les dernières de sa promotion, la AJW ne voyant pas ce qu'elle pouvait offrir au "roster" déjà bien garnie de talent pour le futur tel que Akira Hokuto, Bull Nakano ou Aja Kong. C'est ainsi que Manami Toyota et trois de ses collègues de dojo dans la même situation qu'elle, vont débuter une rivalité, Manami Toyota va former les Tokyo Sweethearts avec Mima Shimoda, les deux sont jolies et joue le rôle des "face", pour rivaliser contre Dream Orca, une équipe formé par Toshiyo Yamada et Etsuko Mita, qui eux sont plus masculine (notamment au niveau de la coiffure) joue le rôle des "heel". La rivalité entre les deux équipes culmine dans le "low card" jusqu'en 1989, avec un match lors de AJW Wrestlemarinepiad I, alors le plus gros show de l'année pour la AJW, durant ce show, les Tokyo Sweethearts vont affronter Dream Orca, le match vole la vedette aux matchs des vétéran plus établie dans le "roster". A la suite de ce match, Dream Orca et les Tokyo Sweethearts vont se séparer avec les trahisons respectives de Etsuko Mita et de Mima Shimoda, qui vont rejoindre Akira Hokuto pour former le trio Las Cachorras Orientales (un nom issu du Portugais et qui pourrait signifier en français « les Salopes Orientales »).
Après la trahison de leur partenaire respectif, Manami Toyota et Toshiyo Yamada vont commencer à faire équipe pour affronter Las Cachorras Orientales tout en continuant leur rivalité l'une contre l'autre. Manami Toyota connaît à ce moment ses premiers succès en solo, elle remporte ses premiers titres, des titres mineurs tel que le AJW Championship ou le titre secondaire de la AJW, le WWWA All Pacific Championship (sur la photo ci dessus, Manami Toyota pose avec ce titre). Mais c'est réellement lors de AJW Wrestlemarinepiad IV, que Manami Toyota se fait remarqué à grande échelle, elle remporte le IWA World Women's Championship des mains de Kyoko Inoue, qui deviendra sa plus grande rivale pour la décennie à venir. Le match est acclamé par les critiques, Dave Meltzer du Wrestling Observer Newsletter donne même la note maximal de cinq étoiles à ce match, le premier d'une longue série pour Manami Toyota. Malgré la qualité indéniable du match, ce n'est pas suffisant pour faire de Manami Toyota une véritable star, cette dernière reste dans le "mid card" et en parrallèle domine la division par équipe avec Toshiyo Yamada, en remportant les WWWA World Tag Team Championship avec cette dernière, la même année.
La montée en puissance du 'High Flying Angel'
L'année 1992, peut être considéré comme l'année de transition du "mid card" au "Main Event" pour Manami Toyota, même si ses premières grandes victoires remontent à 1990, avec notamment la victoire du AJW Japan Grand Prix 1990 (le tournoi de la AJW, semblable au G1 Climax de la New Japan Pro Wrestling) et les victoires de ses premiers titres en solo, c'est réellement en 1992 que Manami Toyota montre ce dont elle est réellement capable, et notamment en équipe avec ou contre sa première rivale, Toshiyo Yamada.
La rivalité entre Manami Toyota et Toshiyo Yamada finit en Août 1992, Manami Toyota défend son IWA World Women's Title contre Toshiyo Yamada, dans un "Hair vs Hair", stipulation choisis par Toshiyo Yamada frusté de ne pouvoir battre son amie et rivale, mais aussi jalouse de la réussite de cette dernière. Le match finit avec la victoire de Manami Toyota, qui essaie en vain d'empêcher son amie de se couper les cheveux, en se coupant elle même quelques mêches. Après cette affrontement devenu un classique de la "Joshi Puroresu", Manami Toyota et Toshiyo Yamada concentre leurs effort sur la domination de la division par équipes et la conservation de leur titre par équipe.
A cette époque l'équipe Manami Toyota et Toshiyo Yamada semble intouchable. Lors de AJW 'Dream Rush' en fin d'année 1992, Manami Toyota et Toshiyo Yamada doivent faire face à Mayumi Ozaki et Dynamite Kansai, deux catcheuses issu de la JWP, la seconde fédération de "Joshi Puroresu" de cette époque (la première étant la AJW). Le match est lui aussi acclamé par les critiques, à tel point qu'une grosse rivalité se met en place à la suite de ce match, les principales fédérations de catch féminin du Japon vont s'affronter pour savoir quelle fédération est la meilleure (les fédérations en question étant la AJW, la JWP, la LLPW et la division féminine de la FMW). Manami Toyota et Toshiyo Yamada vont prendre part activement à cette rivalité, elle vont défendre leur titre par équipe contre des catcheuses issu de différentes fédérations, tel que Megumi Kudo et Combat Toyoda, les deux top star de la division féminine de la Frontier Martial-Arts Wrestling, une fédération de catch "Hardcore" ou même de la AJW tel que Bull Nakano et Aja Kong, et ce jusqu'à AJW 'DreamSlam' II en Avril 1993.
AJW 'DreamSlam' I avait été acclamé par les fans et les critiques (il continue de l'être encore aujourd'hui, il souvent cité comme l'un des meilleurs show de catch de l'histoire), à tel point que moins de dix jours plus tard est organisé un AJW 'DreamSlam' II (qui sera lui aussi tout aussi acclamé), avec comme "Main Event" la revanche très attendu du Mayumi Ozaki et Dynamite Kansai contre Manami Toyota et Toshiyo Yamada pour les titres par équipe toujours détenu par Manami Toyota et Toshiyo Yamada. Ce match voit la victoire de Mayumi Ozaki et de Dynamite Kansai qui remporte donc les WWWA World Tag Team Championship pour le compte de la JWP, la AJW se retrouve sans titre par équipe majeur (il existe un titre par équipe secondaire à la AJW, le AJW Tag Team Championship). Malgré tout ce match est considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs de la carrière de Manami Toyota, mais aussi du catch par équipe et du catch féminin, ce match sera aussi le premier match de catch féminin à être élu match de l'année par le Wrestling Observer Newsletter (vous pouvez d'ailleurs lire une review de ce petit bijoux en cliquant ici).
Après avoir fait perdre les titres par équipes à la AJW, Manami Toyota et Toshiyo Yamada vont devoir regagner la confiance de leurs employeurs, les très stricts (aussi bien in "Kayfabe" que hors "Kayfabe") frères Matsunaga, dans l'espoir d'obtenir le droit à une revanche pour les titres par équipes. Ce qu'elles obtiennent finalement le match organisé en Décembre 1993, lors de AJW St. Battle Days 1993, ce troisième match qui clos la désormais célèbre trilogie entre ces deux équipes avec la victoire de Manami Toyota et Toshiyo Yamada qui récupère les titres par équipes, est à la hauteur des deux premiers.
The 'Queen of Queens'
Manami Toyota donne un nouveau match acclamé par les critiques en battant sa rivale Kyoko Inoue, dans un match qui unifie le IWA World Women's Championship détenu par Manami Toyota depuis sa victoire du titre à AJW Wrestlemarinepiad IV contre Kyoko Inoue et du WWWA All Pacific Championship alors détenu par Kyoko Inoue. En parrallèle de sa victoire du WWWA All Pacific Championship, Manami Toyota défend les titres par équipes pendant près d'un an avec Toshiyo Yamada, les titres sont rendu vacant à l'occasion d'un tournoi, Manami Toyota et Toshiyo Yamada sont incapable de les récupérer ce qui profite à Kyoko Inoue et Takako Inoue, laissant Manami Toyota libre de s'attaquer au titre le plus prestigieux de la "Joshi Puroresu" un titre dont son lignage peut remonter jusqu'à la fin du XIXeme siècle, le WWWA World Championship, alors détenu par Aja Kong depuis près de deux ans.
Manami Toyota avait déjà eu a faire à Aja Kong au début de leur carrière, le match avait fini en "Time Limit Draw". Mais depuis Aja Kong, avait réussi à battre l'une des catcheuses les plus dominante de l'histoire de la AJW, Bull Nakano et à mis fin à son règne de terreur sur le titre majeur qui avait durée près de trois ans, le plus long de l'histoire de ce titre. Aja Kong est aussi connu pour sa brutalité sur le ring, et pour son physique bien plus imposant que la plupart des japonaise (jouissant d'avoir un père afro américain). La AJW organise le plus gros show de l'histoire de la "Joshi Puroresu" un show de dix heures, avec une vingtaine de match dans la plus grosse arène du Japon, le Tokyo Dome un tournoi est organisé, et au premier tour, Manami Toyota rencontre Aja Kong. Manami Toyota perd le match, écrasé par la force dominante de la championne (le match reçois la note de 5 étoile par Dave Meltzer, le tournoi sera remporté par Akira Hokuto). Quelques mois plus tard Manami Toyota remporte le titre des mains de Aja Kong, s'en suit une rivalité entre les deux durant la première moitié de l'année 1995, chacune remportant le titre des mains de l'autre.
Durant cette période, Manami Toyota livre un match aujourd'hui très connu contre Kyoko Inoue, le 7 Mai 1995 les deux femmes lutte pour ce titre pendant une heure, personne n'arrive à prendre l'avantage et le match finit en "60 Min Time Limit Draw", ce match est le second (après celui de 1993) et dernier match de catch féminin à être élu match de l'année par le Wrestling Observer Newsletter, ce qui fait en partie la réputation de ce match, l'autre partie étant que la même année, à lieu la plus célèbre rencontre entre l'équipe de Mitsuharu Misawa et Kenta Kobashi et la Holy Demon Army (une équipe formée par Toshiaki Kawada et Akira Taue), un match de la All Japan Pro Wrestling souvent cité comme le meilleur match par équipe de l'histoire. De plus Manami Toyota sera élu catcheuse la plus impressionante de l'année par le Wrestling Observer Newsletter, homme et femme sont éligible pour cette catégorie, Manami Toyota est à ce jour la première et seule femme à avoir reçu ce prix, et son combat contre Kyoko Inoue n'est pas le seul de ses matchs à recevoir la note de cinq étoiles, on peut également citer un match contre Mima Shimoda, Akira Hokuto ou Aja Kong qui entre autre ont également reçu cette note. Les lecteurs de ce même magazine élisent Manami Toyota comme leur catcheuse préféré, homme comme femme, devenant la première et seule femme à être élue et aussi le premier non américain. Toujours la même année, Manami Toyota lutte devant plus de 150 000 fans en Corée du Nord pour un "cross show" entre la World Championship Wrestling et la New Japan Pro Wrestling, WCW/NJPW 'Collision in Korea', ce show est encore aujourd'hui celui ayant ramené le plus grand nombre de fan de l'histoire.
Manami Toyota récupère le titre majeur une bonne fois pour toutes en battant Dynamite Kansai (qui luttait encore pour le compte de la JWP) en fin d'année 1995. Manami Toyota va conserver son titre et dominer la AJW en tant que visage de la fédération pendant plus d'un an. Mais elle perd finalement son titre contre sa plus grande rivale, Kyoko Inoue en fin d'année 1996. Manami Toyota est a ce moment la catcheuse la plus populaire de la AJW qui vit la dernière année de son âge d'or. Mais elle est aussi sans aucun doute la plus talentueuse et ce malgré la présence des autres catcheuses très talentueuses également tel que Kyoko Inoue, Aja Kong, ou Mariko Yoshida pour ne citer qu'elles.
Mais en 1997, la AJW connait une série d'exode due au départ de certaines catcheuses ayant atteint l'âge limite de la AJW qui décide de créer leurs propres fédérations, d'autres quitte la AJW à cause de problèmes financiers et de mauvais choix de la part du nouveau gérant, Kunimatsu Matsunaga qui remplace son frère, le fondateur de la AJW, Takeshi Matsunaga qui est alors malade. C'est ainsi que de nombreuses fédérations de "Joshi Puroresu" voit le jour tel que la NEO de Kyoko Inoue, la ARSION, d'autres fédérations sont créer par des catcheuses qui décident de sortir de leur retraite, comme la Jd' de Jaguar Yokota, ou la GAEA Japan de Chigusa Nagayo, le nombre trop important de fédération fait que les fans commencent à se désintérresser de la "Joshi Puroresu", et la AJW se retrouve avec un "roster" réduit par rapport au années précédentes.
L'après All Japan Women's Pro Wrestling
Manami Toyota continue d'être une valeur sûre pour la AJW pendant encore quelques années, d'un côté parce que les "booker" sont sur d'obtenir un bon match en incluant Manami Toyota dedans, et de l'autre côté car elle est encore populaire chez les fans du Japon. Mais Manami Toyota se met a lutter dans d'autres fédérations en parrallèles de la AJW, comme à la Jd' une fédération fondée par sa mentor, Jaguar Yokota, la GAEA Japan ou elle retrouve son amie et partenaire de longue date Toshiyo Yamada ou même la ARSION de sa grande rivale, Aja Kong.
En 1998 Manami Toyota subit une blessure, son corps n'est alors plus aussi souple et resistant qu'avant, après plus de dix ans à faire des "spot" plus impressionant les uns que les autres, et à subir des prises de soumissions qui la tordaient dans tout les sens. Manami Toyota était connu pour sa grande souplesse et pour ses mouvement de "High Flyer" innovant et jamais vu avant, pour n'en citer qu'un, la célèbre "No Hands Tope Con Giro Plancha" qui voyait Manami Toyota sauté directement sur la troisième corde sans l'aide de ses mains pour effectuer un "Tope Con Giro" vers un adversaire à l'extérieur du ring. Manami Toyota est forcé de changer de style de catch, vers un catch moins voltigeur et plus technique. Elle continue cependant de donner des bons matchs, comme son match contre Mariko Yoshida à la ARSION en 2001, contre Shinobu Kandori à la AJW en 1998, ou contre Kyoko Inoue à la AJW en 1999.
C'est le 28 Novembre 1998 qu'a lieu l'un des derniers combat réellement médiatisé de la AJW, Manami Toyota qui était alors reconnu comme la meilleure catcheuse de son époque affronte Chigusa Nagayo qui était encore la catcheuse la plus populaires de l'histoire de la "Joshi Puroresu" et qui était sortie de sa retraite en 1995 pour fonder la GAEA Japan et en devenir la "top star", dans un match qui était présenté comme "The Best against the Best". Malgré la défaite de Manami Toyota, cette dernière affrontait quand même l'idole de toute une génération, et l'une des catcheuses les plus populaires de l'histoire du catch japonais. En 2002, Manami Toyota retourne au Tokyo Dome pour participer à son second match sous l'égide de la New Japan Pro Wrestling.
En 2002, Manami Toyota quitte définitivement la AJW, après avoir travaillé pour cette fédération pendant quinze ans et après avoir détenu le titre majeur de la AJW, le WWA World Championship, quatre fois, devenant la deuxième femme avec le plus de règne après Jumbo Miyamoto avec cinq règne, mais qui était "pushé" pour être une cousine des frères Matsunaga au tout début de la AJW quand le catch féminin n'était pas du tout populaire, à l'inverse de Manami Toyota qui n'avait pas de liens de parenté avec les Matsunaga et qui luttait durant l'âge d'or de la "Joshi Puroresu". Manami Toyota rejoins alors la fédération la plus populaire de "Joshi Puroresu" de cette époque, la GAEA Japan, la fédération fondée par Chigusa Nagayo qui était devenue très populaire en proposant le retour des Crush Gals, mais aussi en faisant venir les catcheuses de la AJW qui était jugé trop âgée par la AJW, tel que Toshiyo Yamada, Aja Kong, ou Akira Hokuto, mais aussi des catcheuses de la JWP comme Dynamite Kansai ou Mayumi Ozaki et en proposant des nouvelles stars comme Meiko Satomura, Sonoko Kato, Sakura Hirota ou Chikayo Nagashima. Moins d'un an après son arrivée Manami Toyota remporte le titre majeur de la GAEA Japan, le AAAW Singles Championship, qu'elle conserve pendant plus d'un an. C'est également en 2002, que Manami Toyota rejoint le Wrestling Observer Newsletter Hall of Fame, elle n'a alors que 31 ans.
En 2005, lorsque la GAEA Japan ferme ses portes, Manami Toyota décide de devenir une "Freelancer" apparaissant pour différentes fédérations tel que la JWP, la OZ Academy (une fédération créer par Mayumi Ozaki pour succèder à la GAEA Japan), ou la NEO. Durant son temps en tant que "Freelancer" Manami Toyota remporte le JWP Openweight Championship en 2005 et le OZ Academy Openweight Championship en 2009, les titres majeurs respectif de la JWP et de la OZ Academy, devenant ainsi la deuxième femme a remporter le JWP Openweight Championship, le WWWA World Championship, le AAAW Single Championship et le OZ Academy Openweight Championship, quatres des titres les plus importants de la "Joshi Puroresu", après Dynamite Kansai. Manami Toyota continue a donner quelques bons matchs tel que son combat contre Yoshiko Tamura en 2005, contre Azumi Hyuga en 2006, ou contre Aja Kong en 2009, mais elle est déjà loin de son âge d'or ou chacune de ses apparitions se soldaient par un match proche de la perfection. (sur la photo ci dessous, est présentée une infime portion du palmarès de Manami Toyota)
En 2011, Manami Toyota est annoncé pour participer à des shows de la CHIKARA, une fédération indépendante, elle fait alors ses premiers matchs aux États-Unis, affrontant dans un match par équipe, Claudio Castagnoli et Sara del Rey (le premier est aujourd'hui connu en tant que Cesaro à la WWE, et la seconde est l'entraîneuse de des Divas de NXT, Sara Amato). Manami Toyota va revenir à la CHIKARA pour prendre part au CHIKARA 'King of Trios 2011', un tournoi par équipe de trois, ou elle fait équipe avec Jigsaw et Mike Quackenbrush. Elle revient à nouveau en 2011 pour une série de trois shows spécial, CHIKARA 'Joshimania' ou l'emphase est mis sur la "Joshi Puroresu", durant ce show Manami Toyota reçois le second Diva Dirt Legacy Award, un trophée créer par le site Diva Dirt qui couvre le catch féminin à travers le monde (mais principalement aux États-Unis), pour honorer sa longue carrière. Elle revient aux États-Unis une dernière fois pour participer au CHIKARA 'King of Trios' 2012, en faisant toujours équipe avec Jigsaw et Mike Quackenbrush.
Au Japon, Manami Toyota continue encore sa carrière, toujours en tant que "Freelancer" apparaissant pour diverses fédérations, tel que la OZ Academy ou la World Woman Pro Wrestling DIANA (une fédération fondée par Kyoko Inoue en 2011), elle a d'ailleurs remporté le titre majeur de la DIANA en 2014. De plus Manami Toyota est apparu lors du match retraite de Miho Wakizawa en fin d'année 2014, à la STARDOM, les deux ayant remporté le AJW 'Tag League the Best' en 1999, durant ce match elle fait équipe avec Miho Wakizawa et Genki Horiguchi (un catcheur de la Dragon Gate) pour affronter Io Shirai, Mayu Iwatani (deux catcheuses de la STARDOM) et Masaaki Mochizuki (lui aussi catcheur de la Dragon Gate).
Le 7 Août, Manami Toyota fêtera ses 28 ans de carrière, une longue et prestigieuse carrière qui fait rêver plus d'une catcheuse. Celle qui a été élue en 2009 par les lecteurs du Wrestling Observer Newsletter comme la plus grande catcheuse de tout les temps, continue encore sa carrière toujours porté par la même passion qui l'a amené dans ce business il y a près de 30 ans, et qui lui a permis de gravir les échelons de la AJW, mais aussi de la "Joshi Puroresu" en général, pour devenir aujourd'hui l'une des catcheuses les plus respecté de l'histoire au même titre que Mildred Burke qui a importé le catch féminin au Japon, Jackie Sato qui a été la première grosse star de la "Joshi Puroresu", Chigusa Nagayo qui a été la moitié la plus populaire des très populaires Crush Gals, ou Jaguar Yokota qui a créer un tout nouveau style de catch réutilisé par beaucoup de catcheur, maintenant il faut aussi compter avec Manami Toyota la meilleure catcheuse de l'histoire.
Il était une fois au Japon : Le "Shoot-Style"
Le 23/05/2015

« Parce que nous ne nous frappons pas entre nous, nous frappons les idiots qui pensent que le catch est truqué, comme un spectacle de singe dressé. Une fois qu'ils ont vu notre combat ils n'avaient plus rien à dire. Ils ont regardé notre combat comme des imbéciles, avec la bouche grande ouverte à cause de la surprise. Notre combat n'est pas violent pour notre adversaire, mais pour ces idiots qui se moque de la BattlArts. Nous dirigeons notre colère au travers de nos combats contre ceux qui se moque de nous. »
Tel est la desormais célèbre réponse de Yuki Ishikawa, fondateur de la BattlArts, à la question : Pourquoi ses matchs contre Daisuke Ikeda sont ils aussi brutaux. Cette réponse est devenue célèbre parce qu'elle reflète parfaitement l'esprit du "Shoot-Style", un style ou le réalisme prime sur tout le reste au prix de matchs bien plus brutaux et parfois même plus violent. Le "Shoot-Style" a marqué les japonais dans les années 1980, au travers de cinq hommes, tous devenus des véritables légendes au Japon, instigateur non seulement d'un nouveau style catch mais aussi d'une nouvelle discipline, le Mixed Martial Art.
Les origines du "Shoot-Style"
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il faut définir ce qu'est le "Shoot-Style", c'est un style de catch assez spécial puisque dès sa création le "Shoot-Style" était présenté comme réel et s'opposait donc au produit fournit au fédération plus classique comme la New Japan Pro Wrestling ou la All Japan Pro Wrestling, à une époque ou les fans commençait à savoir que le catch n'était pas un sport de combat légitime, comme peut l'être la boxe par exemple.
La particularité la plus connu du "Shoot-Style" est que les coups ne sont pas retenu, les coups et soumission porté sont légitime afin d'augmenter l'effet de réalisme recherché, de plus les matchs sont différents de ce que l'on voit ailleurs, plus proche des sports de combats. Bien souvent les catcheurs sont des anciens artiste martial et se servent de leur connaissance dans leur discipline pour le match, plutôt que de se servir de leur connaissance dans le catch lui même. Mais le "Shoot-Style" reste du catch car les matchs sont tout de même scénarisé et le vainqueur du combat est prédéterminé. Il ne faut cependant pas confondre le "Shoot-Style" décrit ci dessus et un "shoot" ou les catcheurs se battent réellement sans respecté le script établis, un exemple qui a fait beaucoup parler de lui récemment est le "shoot" entre Yoshiko et Act Yasukawa à la Stardom.
Le "Shoot-Style" a deux inspirations majeurs, la première et la plus importante est le "Strong-Style" créer par Antonio Inoki dans sa New Japan Pro Wrestling au début des années 1970, au sens strict, le "Strong-Style" désigne un catch ou les coups sont portés en touchant réellement l'adversaire, mais pas toujours a pleine puissance, ce qui le différencie déjà du "Shoot-Style", de plus dans le "Strong-Style" certaines prises sont portés sans l'aide du catcheur qui reçois la prise (par exemple, la "German Suplex" de Neville sur Kevin Owens à NXT). Le "Shoot-Style" est également inspiré d'une autre manière par Antonio Inoki, en 1976, Antonio Inoki organise ce qui peut être considéré comme le premier combat de MMA de l'histoire en affrontant le boxeur américain Muhammad Ali, à la New Japan Pro Wrestling.
La seconde inspiration majeur du "Shoot-Style" est le "Lancashire Wrestling", un ancêtre du catch britannique issu de la région de Lancashire, connu pour être l'une des formes de lutte des plus violentes. Le "Lancashire Wrestling" est amené au Japon par des élèves d'un des plus grands praticiens de ce style, Billy Riley. Les élèves de Billy Riley ont incorporé ce que Billy Riley leur a appris dans le catch pour devenir populaire, surtout au Japon ou ce style de catch fascine rapidement les fans, il s'agit de Billy Robinson et surtout de Karl Gotch, ayant appris cet art au Snake Pit, une école de catch fondé par Billy Riley dans les années 1950. Karl Gotch qui rejoint dès sa création la New Japan Pro Wrestling en 1972 entraîne les jeunes catcheurs et transmet par conséquent sont savoir sur le "Lancashire Wrestling" a certains de ses élèves, qui créeront le "Shoot-Style" une dizaine d'années plus tard.
Karl Gotch avait également inspiré Antonio Inoki dans les années 1960 qui avait façonné son style de catch à l'image de Karl Gotch, lui même surnommé "Kamisama" au Japon (un terme signifiant Dieu, dans le sens monothéiste). Alors que Antonio Inoki est cité par les créateurs du "Shoot-Style" comme leur idole de jeunesse et le catcheur leur ayant donné envie de devenir eux même des catcheurs.
La Universal Wrestling Federation
En 1983, Antonio Inoki alors président de la New Japan Pro Wrestling, se retrouve endetté à cause de l'echec d'une entreprise situé au Brésil, lui appartenant. Pour se sortir de cette mauvaise passe, Antonio Inoki se sert de l'argent gagné avec la New Japan Pro Wrestling pour payé ses dettes, au profit de ses catcheurs, ce stratagème ne plaît pas à tout le monde et certains catcheurs vont quitter la NJPW pour créer leur propre fédération, la Universal Wrestling Federation (ou UWF).
Au début la UWF a un style de catch ressemblant aux autres fédérations de catch du Japon, mais rapidement et grâce à l'influence d'anciens artiste martial, à savoir Akira Maeda un ancien lutteur, son protégé Nobuhiko Takada, Satoru Sayama (plus connu sous son masque de Tiger Mask) un ancien Kickboxer, son protégé Kazuo Yamazaki et Yoshiaki Fujiwara un ancien pratiquant de Muay Thai, la UWF prend une nouvelle directive et le réalisme du produit est mis au premier plan. Au cours de combat, certes scénarisé, des catcheurs ayant des background différents s'affrontent à une époque ou le MMA n'existait pas encore.
Avec cette nouvelle recette alors inédite, la UWF rencontre rapidement le succès. Mais rapidement des tensions dans les coulisses surviennent entre les deux stars de la UWF, Akira Maeda et Satoru Sayama (qui se faisait alors appelé Super Tiger, puisqu'il n'avait pas les droits sur la "gimmick" de Tiger Mask, obtenu dès son départ par la All Japan Pro Wrestling, l'autre fédération dominant le catch japonais à cette époque). Akira Maeda voulait que la UWF se concentre sur les soumissions et ressmble plus à de la lutte amateur, alors que Satoru Sayama voulait que la UWF se concentre sur des coups de pieds et ressemble plus à du Kickboxing. Les tensions entre les deux se termine en Septembre 1985, quand un match entre les deux est organisé, et se termine quand Akira Maeda met un coup de genoux dans les partie génital de Satoru Sayama et perd par disqualification. Après ce match, Akira Maeda est renvoyé, et Satoru Sayama met fin à sa carrière de catcheur (il reviendra dans le catch plus de dix ans plus tard).
Avec la perte de ses stars principales la UWF est forcé de fermer ses portes et en 1986, le "roster" (sauf Satoru Sayama) retourne à la NJPW une rivalité d'invasion de l'UWF à la NJPW est mis en place, qui sera plus tard reprise par la World Championship Wrestling, avec sa nWo. Mais en 1987, la NJPW rencontre à nouveau des problèmes financiers à la suite d'une émeute au Ryogoku Kokugikan à cause d'un mauvais "booking" de la NJPW, après cette émeute la NJPW voit ses émissions télévisé être diffusé plus tard et recevoir moins d'attention qu'avant, rapportant donc moins d'argent. De plus en 1988, Akira Maeda est suspendu pour avoir frappé légitimement un autre catcheur de la NJPW, Riki Choshu (un "shoot"), Akira Maeda ne reçoit plus sa paie avec la suspension. Il décide de quitter la NJPW pour recréer la UWF, sous le nom de Newborn UWF.
Akira Maeda est suivit de la majorité de l'ancien "roster" de la UWF, dont Yoshiaki Fujiwara qui ramène les deux disciples du dojo de la NJPW dont il s'occupait, Minoru Suzuki et Masakatsu Funaki. Mais aussi d'autre catcheur dont Tatsuo Nakano ou Kiyoshi Tamura, tout deux était eux aussi des "rookie". Mais dès l'année 1990, la Newborn UWF rencontre des problèmes financiers, mais également des problèmes interne. La Newborn UWF ferme ses portes dès la fin de l'année, mais donne naissance à trois fédérations créer par d'ancien membre du "roster", la Figthing Network RINGS de Akira Maeda, la Pro Wrestling Fujiwara Gumi de Yoshiaki Fujiwara ou se dirige notamment Minoru Suzuki et Masakatsu Funaki, et la UWF International ou se retrouve la majorité du "roster" dirigé par Nobuhiko Takada.
Malgré sa courte existence, la UWF aura marqué le catch japonais et inspirera les différents "booker" pour créer une toute nouvelle ère du catch, par exemple à la fin des années 1980, Giant Baba, président et "booker" de la All Japan Pro Wrestling, décide de s'inspirer de la UWF et met fin au fin de match ambiguë, et au "Time Limit Draw" pour laisser place à des fins de match avec un gagnant et un perdant bien claire, pour créer ce qui est désormais connu comme la King's Road porté par Mitsuharu Misawa, Kenta Kobashi ou Toshiaki Kawada, avec de nombreux matchs devenu cultes et souvent cité parmi les meilleurs de l'histoire. Mais la UWF marquera aussi une nouvelle façon de penser pour les catcheurs, avec la réussite de la UWF, dirigé par des catcheurs et qui proposait un produit différents des autres fédérations de catch, à une époque ou il n'existait que deux fédérations de catch au Japon (la AJPW et la NJPW), beaucoup de catcheurs se diront qu'en proposant un produit propre à leur fédération ils peuvent réussir, par exemple la Frontier Martial-Arts Wrestling qui popularisera le catch "Hardcore" dès la fin des années 1980. La UWF est un précurseur de l'âge d'or de la "Puroresu" dans les années 1990, ou chaque fédération propose un produit différent avec ses propres stars, sa propre façon de fonctionner, et tout en mettant leur originalité en avant comme l'avait fait la UWF.
La transition au MMA
Les trois fédérations issu de la UWF, suivent désormais un chemin opposé, étant resté dans le "Shoot-Style", certaines évolueront pour essayer de continuer à captiver la foule, c'est le cas de la Fighting Network RINGS de Akira Maeda qui dès 1995 et ce jusqu'à sa fermeture en 2002 devient une fédération de MMA, a cette époque le MMA venait tout juste d'émerger et était de plus en plus populaires, il est inspiré directement du "Shoot-Style" proposé par la UWF.
De son coté la Pro Wrestling Fujiwara Gumi se détourne de plus en plus du "Shoot-Style" et du produit "in ring" en organisant par exemple des "cross show" avec d'autre fédération de catch, cette nouvelle orientation déplaît à Minoru Suzuki et Masakatsu Funaki, qui quitte la Pro Wrestling Fujiwara Gumi pour fonder leur propre fédération, la Pancrase. La différence entre la Pancrase et le "Shoot-Style" produit par la UWF par exemple, est que cette fois ci les résultat ne sont pas prédéterminé, faisant de la Pancrase la première fédération de MMA. La Pro Wrestling Fujiwara Gumi ferme ses portes en 1995, avec le départ de tout son "roster".
La UWF International est celle qui connaîtra le plus de succès. Elle créer son propre dojo, avec comme entraîneur Billy Robinson, le UWFi Snake Pit (qui existe encore aujourd'hui, avec des cours donné par Makoto Oe et sa femme Momoe Oe, plus connu sous son nom de jeune fille Momoe Nakanishi, l'une des dernières stars de la AJW) et son propre titre, détenu par Nobuhiko Takada. La fédération réussit à attirer des stars comme Vader ou Lou Thesz qui sert de "commissioner" pour le titre créer, Nobuhiko Takada se met également à clamer que la UWFi est la seule fédération de catch à avoir de la légitimité et dit que les autres fédérations sont truqué, en réalité la UWFi était une fédération de catch tout à fait normal, sauf qu'elle utilisait le même "Shoot-Style" que la UWF par exemple.
Dès 1993, avec le départ de certains des grands noms de la UWFi, tel que Vader, la UWFi se retrouve sans véritable challenger pour le titre détenu par Nobuhiko Takada. Pour éviter de mettre la clé sous la porte, la UWFi organise une rivalité avec la NJPW, alors la plus grande fédération du Japon. Or le "booker" de la NJPW a cette époque et celui qui se retrouve à la tête du "booking" de la rivalité n'est autre que Riki Choshu, qui avait été mis K.O par Akira Maeda près de dix ans plus tôt, qui est l'entraîneur de Nobuhiko Takada et l'un des créateur du "Shoot-Style". Pendant près d'un an les catcheurs de la UWFi perdent tout leur match contre les catcheurs de la NJPW, et la UWFi perd peu à peu sa crédibilité, à l'inverse la NJPW montre que ses catcheurs, sont les catcheurs les plus légitime du Japon (ce qui amènera Antonio Inoki à prendre une très mauvaise décision au début des années 2000). Seul Nobuhiko Takada n'est pas présenté comme un perdant, il remporte même le titre majeur de la NJPW, le IWGP Heavyweight Championship. Mais la crédibilité, est justement ce qui a fait le succès du "Shoot-Style", privé de ça, la UWFi est forçé de fermer ses portes en 1996. De ses cendres jailliera la Kingdom, qui ne rencontrera jamais le succès et fermera peu de temps après, après le départ de Nobuhiko Takada, la seule star de la Kingdom qui décide de se concentrer sur la toute nouvelle PRIDE une fédération de MMA, qui deviendra la plus grande du Japon.
On pourrait penser que le "Shoot-Style" est finis, mais après la fermeture de la Pro Wrestling Fujiwara Gumi, Yuki Ishikawa un ancien de cette fédération, décide de fonder la BattlArts suivit de tout le "roster" de la Pro Wrestling Fujiwara Gumi, à l'exception de Yoshiaki Fujiwara. Durant ses beaux jours, la BattlArts propose de nombreux "cross show" avec d'autres fédérations de catch, comme la Michinoku Pro Wrestling ou la Big Japan Pro Wrestling. Elle permet aussi à la ARSION, une fédération de catch féminin de créer un tout nouveau style de catch, mélangeant "High Flying" et "Shoot-Style", au travers des apprentie de Mariko Yoshida. Mais le concept du "Shoot-Style" est essoufflé depuis la catastrophe de la rivalité entre la NJPW et la UWFi, de plus l'avènement du MMA à finit le travail. Après avoir réussi à maintenir la BattlArts en vie jusqu'en 2011, devant des salles de plus en plus petites et en proposant de moins en moins de show par ans, Yuki Ishikawa annonce la fermeture de la dernière fédération de "Shoot-Style".
Aujourd'hui il n'existe plus de fédération de "Shoot-Style" comme ce fut le cas pour la BattlArts ou la UWFi par exemple, mais il arrive que des fédérations de catch propose un match de ce style de temps en temps comme si il s'agissait d'une stipulation, c'est le cas par exemple de la Real Japan Pro Wrestling de Satoru Sayama. Le "Shoot-Style" peut bel et bien être considéré comme mort. Il aura malgré tout marqué le monde de son empreinte, permettant la création du MMA dès les années 1990, les premières stars du MMA sont d'ailleurs des anciens catcheurs de "Shoot-Style" comme Masakatsu Funaki, Minoru Suzuki ou Nobuhiko Takada. Mais il aura aussi inspiré des catcheurs à utilisé un style de catch proche du "Shoot-Style" comme par exemple Katsuyori Shibata un catcheur de la NJPW, l'excellente Mariko Yoshida ou le légendaire Toshiaki Kawada qui a radicalement changé son style de catch dans les années 1980 pour un style plus proche de ce qui pouvait être vu alors à la UWF, alors qu'aucun des trois n'a jamais pratiqué le "Shoot-Style" à proprement parler.