« Lock Up ! » : Un manga sur le catch à ne pas manquer !
* Vu sur Catch Au Quotidien - ICI *
Depuis quelques temps, une majorité de fans de catch du Monde réclament « quelque chose de différent », que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les arènes ou sur les divers sites Internet comme Catch Au Quotidien. Certains envisagent et imaginent ce catch de demain : de Lucha Underground, ou de la série Ashes signée Chikara Pro, au projet LA Fights de Nigel McGuinness, en passant par l’imagination de ce bon vieux Vince Russo ou même d’auteurs de CAQ (cf. Liens 1, 2 et 3).
Et si ce « produit différent » n’était pas disponible sur YouTube, en Pay-Per-Views ou à la télévision américaine, mais sous une plateforme vieille comme le Monde ? Et si cette ultime alternative était à portée de mains dans n’importe quelle librairie ? Si cette option que tout le monde réclame était un simple manga ?
Si c’était le cas, ce que tout le monde cherche et demande est d’ores et déjà disponible pour quelques euros et se nomme « Lock Up! ».
Écrit et dessiné par le mangaka spécialiste des sports de combat Tetsuya Saruwatari (Tough, Free Fight, etc), cette nouvelle série centrée sur le catch nous embarque dans la vie privée et professionnelle d’un vétéran et dirigeant d’une troupe indépendante japonaise Akatsuki (« La lueur dans l’obscurité ») Pro-Wrestling. Ce héros pas comme les autres, du nom de Samson Takaki, est démoli par des années de compétition et est atteint d’un cancer en phase terminale (une storyline qui rappelle les fondations de Breaking Bad …). Préférant garder l’argent nécessaire à une opération imprévisible pour sa petite promotion, il tâche de consacrer le peu de temps qui lui reste à établir chacun de ses talents et à reporter la mort approchant d’APW.
Dans ce premier tome, on découvre donc Samson au caractère gentil et passionné dont le physique (comme son état d’ailleurs) et le visage rappelle Keiji Mutoh (patron de la Wrestle-1, légende de la New-Japan Pro-Wrestling et icône du catch japonais aux États-Unis sous le masque du Great Muta – voir ci-contre) mais aussi des lieux mythiques du Puroresu – tels le Korakuen Hall ou le Sumo Hall – et certains lutteurs d’APW dont un géant similaire à Akebono, l’ancien Sumo devenu catcheur, et l’équivalent nippon de The Barbarian.
Il y a encore la seule lutteuse de la troupe, jouant aussi le rôle d’agent, très proche de Samson dont elle ne partage pas la même tranquillité d’esprit face à toutes les difficultés de la troupe et de son patron.
Sans oublier un certain Wada Akio, mélange de Shinsuke Nakamura sur le ring et de Masahiro Chono dans l’attitude et la prestance venant d’une compagnie alliée plus puissante, qui n’hésitera pas à jouer au « shoot wrestling » contre le très sous-estimé vétéran. Un retournement de situation qui amènera à l’établissement des événements prévus pour le tome suivant : un Main-Event très « hardcore », basé sur une rivalité réelle, qui pourrait bien sauver l’avenir d’Akatsuki Pro-Wrestling à la fois publiquement et financièrement (comme quoi, il y a toujours une lueur dans l’obscurité, aussi imposante soit-elle). Une fin ouverte qu’envierait n’importe quelle équipe créative à l’approche d’un Pay-Per-View.
Quant à l’action, si elle est clairement supplanté par l’histoire, elle reste efficace et intense aussi simple et rare qu’elle puisse être. Du vrai « storytelling » comme on a rarement vu ces dernières années (cf. Cesaro vs. William Regal).
Traduit par Célian Varini (commentateur de catch français et de la TNA sur Ma Chaîne Sport) et édité par Pascal Lafine (grand nom des animés en France) et pour l’instant au nombre de 4 au Japon, le tome 1 est déjà disponible partout en France en attendant la sortie, le 4 février prochain, du tome 2. Alors n’hésitez pas, ruez-vous dessus, ce n’est à manquer sous aucun prétexte ! Vous avez été prévenu !
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