Impact Wrestling
Le Top du Sniper : 5 prochains matches à ne pas attendre en 2018
- Par housni-sniper
- Le 26/01/2018
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Remarque : Ces derniers jours, les sites de catch se sont précipités de partager la nouvelle telle l’annonce de Kenny Omega vs. Chris Jericho : le couple de futurs "hall of famers", Carmella & Big Cass se sont séparés. Selon le Wrestling Observer de Dave Meltzer, il se pourrait que la jeune fille ait quitté la légende vivante du catch américain suite aux derniers articles du Sniper… mais bon, cela ne nous… regarde pas. Par ailleurs, toujours suite à l'actualité, le meilleur ami de The Alt ne sera en aucun cas assimilé à ce Top, et son nom ne sera même pas mentionné. Merci de votre compréhension, bonne lecture.
Alors que l’année 2018 débute à peine, Wrestle Kingdom 12 vient de poser les bases pour cette nouvelle année à la New-Japan Pro Wrestling - et les deux premiers New Beginning 2018 les ont merveilleusement bien ébranlé. La saison de WrestleMania 34 est sur le point de se lancer du côté de la "deub deub i" avec son traditionnel (et bordélique) Royal Rumble, tandis que la Ring Of Honor commence justement à annoncer ses têtes d’affiche pour son annuel Supercard Of Honor. Quant à tous les sites web de catch possibles et imaginables, ils s'attèlent déjà à débattre des "plus belles affiches" que pourrait nous offrir cette nouvelle année.
Le Sniper, lui, avec cette sagacité qui le caractérise, a préféré entrevoir l'année 2018 sous un autre angle : imaginer le pire, pour mieux vous y préparer - une noble tâche, pour une fois. La WWE, la NJPW, la ROH, Impact Wrestling… tout le monde va y passer !
#5 - Dalton Castle vs. Punishment Martinez II (Ring of Honor)
Le Top du Sniper ne pouvait pas mieux commencer que par un match qui a officiellement eu lieu ! Cependant, un rematch est sans aucun doute possible avant la fin de l'année, il se pourrait donc que votre serviteur soit doté d'un don de voyance ... même si, Bray Wyatt champion du monde, je ne l’avais pas vu venir mon pote.
Ce match a récemment ravi le public de Nashville, voyant le champion conserver son titre face à un Martinez rancunier post-match. Mais dites-vous bien une chose : il y a 10 ans, bientôt jour pour jour, cette même ceinture mondiale de la promotion de catch numéro deux actuellement aux États Unis avait été remise en jeu dans un match entre Nigel McGuinness et Chris Hero.
Cela en dit long sur le non-enthousiasme que l’on peut avoir à l’annonce probable d'une revanche de ce Main-Event. Malgré un excellent talent d'acteur et une grosse dose de charisme, Dalton Castle ne remplit absolument pas le cahier des charges in-ring pour avoir un règne à la hauteur de ce qu’a connu cette ceinture. Punishment Martinez, lui, n’est qu’une clownerie extrême. Acting zéro, charisme zéro et in-ring presque zéro.
Je vous laisse imaginer la joie du Sniper si ce Baron Corbin 2.0, dont le jeu est digne d’une série B allemande, viendrait à remporter la ceinture principale de la ROH. Ceinture anciennement portée et honorée par des Bryan Danielson, Samoa Joe, Nigel McGuinness, Austin Aries, Jay Lethal et j'en passe !
D’autres matches seraient bien évidemment pires à imaginer pour cette nouvelle année, mais c’est déjà une petite inquiétude pour le Sniper ...
#4 - Kazuchika Okada vs. Kenny Omega IV (NJPW)
Et là, c'est le drame ! Deux semaines après lui avoir fait toutes les éloges possibles dans son précédent article, voilà que le Sniper se met à mettre l’actuel IWGP Heavyweight Champion dans un affrontement qu’il ne veut pas voir en 2018… qui plus est face à la 'Best Bout Machine', Kenny Omega ! Quel homme dégueulasse.
♦ Pourquoi le règne de Kazuchika Okada ne doit pas s'arrêter ♦
Mais le Sniper va s’expliquer auprès de ses fidèles convaincus. Comme vous vous en doutez, Okada est son catcheur favori et Kenny Omega est probablement le meilleur catcheur nord-américain de cette foutue planète actuellement, et sans doute en passe de devenir le meilleur catcheur canadien de tous les temps (Bret, bien le bonjour). Vous imaginez si la NJPW nous offrait déjà, à nouveau ce match, pour la 4ème fois en l’espace d'un an et demi ? NON !
Il n’est pas dit que l’histoire entre deux des top-stars de la NJPW doit s’arrêter à la victoire d'Omega sur Okada en demi-finale du G1 Climax 27, mais la suite ne doit pas avoir lieu si tôt, sous risque de briser une magie qui nous a offert trois des meilleurs combats de catch de tous les temps. Ainsi, les chemins de ces deux étoiles (pas celles de Papy Meltzer) ne doivent pas se recroiser avant 2019 et, d’ici là, Okada pourra continuer à distribuer le meilleur match des carrières de chacun de ses adversaires. Quant à Kenny Omega, il pourra enfin profiter de sa réunion avec son 'Golden Lover', Kota Ibushi, ses "Ten Boots" à la Ring Of Honor et ses parties de Street Fighter en direct sur Twitch.
#3 - The Velveteen Dream vs. Baron Corbin (WWE/NXT)
On rentre dans le Top 3, et ça va rapidement se voir. L’ex-Patrick Clark, désormais sous le nom de Velveteen Dream, a eu l’occasion d’exposer toute l'étendue de son talent au monde du catch lors de NXT TakeOver : Houston face à Aleister Black, et plus récemment face à Kassius Ohno à TakeOver : Philadelphia.
Comme tout catcheur ayant fait suffisamment couler de sueur sur le ring de NXT, il se verra forcément condamné dans le "main-roster" et probablement dès cette année. Et c’est là qu’on dévale la falaise, sans frein, le volant bloqué, et une fille à mauvaise haleine côté passager. Dans ce fameux main roster où le Velveteen Dream devra suivre un scénario de sitcom jusque dans ses mots et ses pas, il aura une chance de tomber sur l'horrible, le regrettable, Baron Corbin.
Une sorte de remake parodique dégueulasse du Dream vs Black de NXT pourrait malheureusement avoir lieu, mais sans la liberté de NXT, sans le talent de Aleister Black, et sans l’ambiance d’un TakeOver. Évidemment, le match sera horrible, fade, et inutile comme tous les affrontements du 'Sick Wolf'. Mais, ce serait évidemment Velveteen Dream qui serait le fautif aux yeux de Vinny Mac, fan #1 (et probalement le seul) de l'ex-champion des Etats-Unis.
Un mauvais match + un début de carrière prometteur qui partent en vrille ? Vive la "vévéheu" !
#2 - Abyss vs. Austin Aries (Impact Wrestling)
Tout fan de catch connaît probablement un catcheur dont il ne comprend pas la popularité. Pourtant respecté de tous, vous n’avez jamais compris ce que tous les autres lui trouvaient. Et bien pour le Sniper, l’un de ces catcheurs est Abyss.
Des règnes de champion complètement oubliables, des matches médiocres, des rivalités encore pires et des looks plus nazes les uns que les autres…. Si demain il nous annonçait que son but était d’imiter au mieux le 'Big Red Monster' de Stamford, j’écrirais un article pour louer son génie sur The Alt dans la minute qui suit [Note de l'éditeur : non merci !].
La TNA…euh, Impact Wrestling…euh, GFW...euh, Impact Wrestling a frappé un petit-grand coup en rapatriant l’une des plus grandes stars de son histoire, Austin Aries. Le vegan le plus engagé de la planète catch s’est même vu aussitôt couronné champion principal de la promotion. Maintenant ce mini "good buzz" passé, elle pourrait désormais malheureusement revenir à ses bonnes habitudes (elle a bien rechangé de ring), et tout gâcher en mettant Austin Aries et sa ceinture tout fraîchement acquise dans une rivalité face au cousin éloigné de Bray Wyatt.
♦ Suivre l'actualité du catch indépendant sur le Facebook de The Alt ♦
Pour marquer le coup et déposer la cerise sur le gâteau, Impact pourrait même rappeler le génie de première génération pour l'occasion : Vince Russo. Ainsi, il écrirait au mieux cette "feud" et ressortirait le Last Rites Match de son odieux placard. Ou bien inventerait un match où le perdant serait obligé de se faire un steak de boeuf, et quelque chose me dit que du coup, il y aura changement de titre et démission d'un des deux protagonistes. #ThisIsWrestling
#1 - Kane vs. … Big Cass (WWE)
Omettre Big Cass dans ce genre d’articles, c’est se priver de vivre !
« Le catch, quand il est bien fait, il n’y a rien de mieux. Mais quand c’est mal fait, il n’y a rien de pire ». En déclarant ceci il y a quelques années, la légende de la ECW, Raven, avait déjà bien résumé l’idée de ce match...
Comme la mer qui s’approche et qui s’éloigne, Kane est très mouvant. Il renaît. Puis disparaît de nouveau. Pour revenir à nouveau. Avant de repartir… Peut-être pour prendre des vacances de tout ce que l’équipe créative de la WWE lui a fait endurer pendant plus de 20 ans.
Avant de se blesser contre le porc tout fraîchement balancé, notre ami Big Cass profitait d'un beau "push". Passer par un Kane assoiffé de nouveaux tristes affrontements à son retour est extrêmement probable - tant on sait que Vince McMahon aime le Big C et raffole de Giant vs Giant matches - et très dangereux pour l’avenir du catch. Comme Steamboat vs Savage, Misawa vs Kobashi, Michaels vs Taker ou Okada vs Omega, il y aura un avant Cass vs Kane, et un après. Ni les fans, ni les "workers", ni les promoteurs ne seront plus jamais les mêmes après un tel match.
Et, comme prédit plus haut, fort de son retour réussi à Impact, pour le plaisir de.... de quelqu'un, peut-être ? Vince Russo pourrait justement être repris par la WWE et faire de ce match légendaire, un Carmella On A Pole Match !
Le Sniper reviendra avec de nouvelles cibles ! Who’s Next ?
Billet d'humeur : Slammiversary, quand une compagnie fête l'anniversaire d'une autre
- Par
- Le 08/07/2017
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Slammiversary XV, en lui-même, avait des bons moments, certains beaux morceaux d'action ... et quelques ratés, évidemment. Cependant, surtout, il était le sujet de bien de questions. Pour le coup, aucune interrogation sur l'avenir de la promotion ou de certaines stars que c'est souvent le cas avec cette dernière. Mais plutôt, quel est-elle cette promotion ?
Après les traditionnelles images re-re-réchauffées de Sting, Samoa Joe, Kurt Angle ou encore AJ Styles provenant des années passées de la TNA, le show s'ouvre sur une stupide envolée du hibou emblématique d'Anthem - la compagnie média, propriétaire de la TNA ... ou, pardonnez-moi, Impact Wrestling. C'est ça ? Il faut avouer que je ne sais plus très bien. Puis, l'ex-annonceur de la TNA (en plus, de l'ex-"color commentator" Don West non loin ... et, en introduction, de l'ancienne "voice-over" - cette fois, à visage découvert, surprenant) présente quatre dirigeants : celui de la mexicaine Crash, Dorian Roldan de l'AAA (compagnie mexicaine ennemie de la Crash, aux dernières nouvelles, non ?!), le président de la japonaise Pro-Wrestling NOAH puis Ed Norholm d'Anthem, nouveau dirigeant d'Impact Wrestling. Une alliance représentée dans un agréable match d'ouverture, avec pour récompense les titres de champions par équipe de la GFW et de la TNA. La première étant une compagnie fantômatique, plateforme publicitaire pour une "arnaque dorée" (#GlobalForceGold), fondée par Jeff Jarrett (ex-fondateur de la TNA), et la seconde n'existant plus formellement tel quel ... Quel bordel, oui !
Le tout, après le Main-Event unifiant une nouvelle fois deux titres à l'effigie de ces deux dernières, tirant le rideau sur (encore) un nouveau logo où l'on peut lire : "Anthem's GFW Impact!". Autrement dit, le show s'appelle Impact! (comme avant que "seul le catch compte"), la promotion est Global-Force Wrestling et son propriétaire est Anthem. Pas facile pour une promotion qui cherche sans relâche une identité claire et solide sur laquelle se baser, et ce depuis des années ! A savoir, de plus, qu'en conséquence, Slammiversary XV était l'occasion pour cette nouvelle structure hybride de célébrer 15 ans d'une compagnie officiellement morte ! .. Pas mal, pour ce cher Jeff Jarrett qui cherchait à installer plus de transparence et de clareté en permettant à sa GFW d'absorber complètement le tout.
TNA n'est plus, Impact Wrestling même chose : long live GFW ! Dixie Carter, au moins, va se la couler douce sur le WWE Network ...
Back To The Past #12 : TNA The Whole F'n Show (2010)
- Par ludovic-h
- Le 08/05/2017
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* Ne manquez pas la sortie de la prochaine chronique, grâce à la page Facebook de Back To The Past*
Après avoir évoqué l'excellent No Way Out 2001 la dernière fois, nous nous retrouvons ce mois ci pour un nouveau Back To The Past, douzième du nom. Pour les nouveaux lecteurs, le but de cette chronique est d'analyser des Pay-Per-Views (PPV) de catch, toutes époques et toutes fédérations confondues. Nous quittons l'univers de la WWE pour cette fois-ci, puisque nous allons parler de TNA : The Whole F'n Show 2010.
A propos du PPV
The Whole F'n Show s'est déroulé le 12 Août 2010 dans la très célèbre « Impact Zone » véritable temple de la TNA depuis 2004, situé à Orlando en Floride. Il s'agit d'un show plutôt spécial, puisqu'il ne s'agit pas d'un PPV, mais plutôt d'un show hebdomadaire de la TNA. Mais pourquoi en parler me direz-vous ? Et bien parce que la carte proposée gratuitement à la télévision américaine était initialement prévue pour le PPV Hardcore Justice qui s'était déroulé 4 jours plus tôt. Seulement, toute la carte a été changée pour finalement accueillir les anciennes gloires de la ECW. Les matchs prévus pour le show de départ ont donc été reportés à l'édition suivante d'iMPACT ! (aujourd'hui Impact Wrestling) afin de nous offrir un « weekly » de qualité. Le nom donné à l'événement fait référence à Rob Van Dam, la nouvelle star de la TNA arrivée 5 mois plus tôt. De plus, 1,5 millions de personnes étaient devant leur téléviseur (une audience importante, pour la TNA), ainsi que près de 1400 personnes étaient présentes dans une Impact Zone comble.
Avant de passer au vif du sujet et de développer un peu plus à propos de ce show, regardons les résultats de cet événement :
- Kurt Angle b. AJ Styles
- Angelina Love b. Madison Rayne © pour devenir la nouvelle championne féminine de la TNA.
- Matt Morgan b. D'Angelo Dinero et Mr. Anderson
- Jeff Hardy b. Shannon Moore dans un Open Challenge.
- The Motor City Machine Guns (Chris Sabin & Alex Shelley) © b. Beer Money, Inc. (Bobby Roode & James Storm) pour conserver leurs titres par équipe dans un 2 out of 3 falls match.
- Rob Van Dam © b. Abyss dans un « Stairway To Janice Ladder Match » pour conserver son titre de champion du monde.
Voyons tout de suite si le spectacle a été au rendez-vous.
Le match par match
La soirée commence sans plus attendre avec un match de rêve opposant l'excellent AJ Styles, face au médaillé d'or des Jeux Olympiques d'Atlanta 1996, Kurt Angle, remettant sa carrière en jeu lors de ce match.
Quoi de mieux pour commencer un événement qu'un classique entre ces deux excellents lutteurs, tous deux à la WWE actuellement.
Le match à tenu toutes ses promesses. On savait pertinemment que les deux hommes fonctionnaient très bien ensemble, comme le prouve leur excellent match lors de Genesis 2010 plus tôt dans l'année. On pourrait penser que le match à été raccourci pour pouvoir rentrer dans le format de 1h30 propre aux shows hebdomadaires de la TNA. En effet, le match à duré seulement 8 petites minutes. Mais il s'agissait de 8 minutes d'une intensité rare. Le match s'est très rapidement emballé, nous offrant de nombreux contres et enchaînements parfaitement exécutés. Il y avait peu de temps morts et pas de place pour l'ennui. Kurt Angle s'en sort victorieux et sauve ainsi sa carrière à la TNA. C'était un match très convainquant en somme, qui récolte la note amplement méritée de 3,75/5 par Dave Meltzer. Cet affrontement était donc un excellent moyen de débuter la soirée.
La soirée continue avec un match opposant Angelina Love, face à la championne des Knockouts, Madison Rayne
Il n'y a pas grand-chose à retenir de ce match, puisqu'il a été très court. On retiendra l'apparition d'une mystérieuse femme casquée pilotant une moto, qui favorisait Madison Rayne dans tous ces matchs. Mais Velvet Sky a finalement réussi à renverser la balance pour permettre à son amie de remporter le titre féminin. On apprendra quelques temps plus tard que la mystérieuse femme était en réalité Tara, également connue sous le nom de Victoria à la WWE.
Le match suivant opposait Matt Morgan, face à D'Angelo Dinero (anciennement Elijah Burke à la WWE) et Mr. Anderson aussi connu sous le nom de Mr. Kennedy à la WWE dans un triple threat match.
Encore un match très court, sans doute raccourci par rapport à la durée réduite du show. Il n'y a pas grand-chose à retenir si ce n'est la victoire sans forcer de Matt Morgan, qui conforte son rôle de « heel » après avoir trahi son ancien partenaire par équipe Hernandez quelques semaines auparavant.
Nous poursuivons avec un Open Challenge lancé par Jeff Hardy. En effet, n'importe qui pouvait se mesurer à lui et c'est finalement son ami de longue date, Shannon Moore qui à répondu à l'appel.
Ce match – opposant les deux amis – était un affrontement très convenable. Un combat certes classique mais plutôt plaisant et efficace. On peut y retrouver le schéma classique du match de catch, mais qui s'avère toujours être payant. Au final, on y observe un Shannon Moore très convainquant avec des prises bien exécutées, et un Jeff Hardy fidèle à lui même. Un bon match en somme, nous permettant de bien continuer la soirée.
Nous passons ensuite aux choses sérieuses avec le match opposant les Motor City Machine Guns alors champions par équipe, face à Beer Money. Il s'agit du tout dernier match d'une série de 5 matchs. En effet, les deux équipes se sont affrontées sur une série de matchs, s'étalant sur plusieurs semaines. Celles-ci en étaient restées à 2-2 avant le match de ce soir. La 5ème manche va donc départager les deux équipes dans un match au meilleur des 3 manches.
Faisons tout d'abord le tour des protagonistes qui composent ce match. D'un côté Beer Money, une équipe que l'on ne présente plus, et multiple fois championne par équipe au sein de la TNA. De l'autre, les Motor City Machine Guns, équipe composée de deux lutteurs extrêmement rapides et aériens, et dont leur travail par équipe a fait leur réputation. On a donc deux excellentes équipes face à face. Alors le match a-t-il été à la hauteur de l'affiche ? Et bien c'est un grand oui, car le match était tout simplement exceptionnel. Dès les toutes premières secondes, la rencontre s'est rapidement emballée. Cela partait de tous les côtés, on se savait plus où regarder. C'était un réel plaisir de suivre les différents mouvements effectués par les deux équipes. L'opposition de style entre les deux équipes était intéressante, ce qui nous a offert un combat parfaitement équilibré et varié, de quoi alterner les plaisirs. De plus, l'affrontement à été particulièrement bien construit. L'idée de rendre difficile l'acquisition de la victoire pour les « MCMG » avec l'utilisation de deux prises de finition successives sur Beer Money, a permis de ne pas décrédibiliser ces derniers. Finalement, ce match était de loin le meilleur de la soirée, et sans doute le meilleur match par équipe que j'ai eu l'occasion de voir ces derniers temps. Ainsi, cette bataille obtient un 4,5/5 largement justifié de la part de Dave Meltzer.
La soirée se termine avec un match opposant Rob Van Dam et Abyss pour le titre de champion du monde poids lourd de la TNA dans un « Stairway To Janice Ladder Match ». C'est une stipulation assez unique puisque c'est la seule fois que ce type de match a eu lieu à la TNA. Expliquons rapidement les règles : Il s'agit d'un match qui se déroule en 2 temps. Dans une première partie, les lutteurs doivent récupérer un objet suspendu au dessus du ring, en l’occurrence ici Janice, l'arme favorite de Abyss. Une fois l'objet récupéré, le seul moyen de remporter le match est par tombé ou soumission. Un autre match de ce type à eu lieu à la WWE en 2011 lors de TLC, opposant Triple H à Kevin Nash.
Le match entre les deux lutteurs était un très bon match dans l'ensemble. Doté d'un rythme surprenant, l'affrontement a su convaincre, avec notamment des « spots » plus violents les uns que les autres. Car oui, l'affrontement entre les deux protagonistes était plutôt violent. Forcément, puisque Abyss est impliqué. En effet, ce dernier nous a apporté tout son matériel de torture, tel que des planches de fils barbelés, du verre des punaises, et autres. Mais finalement, tous ces objets se sont retournés contre lui dans des séquences toutes aussi impressionnantes les unes que les autres. On se souviendra du Powerbomb de Rob Van Dam sur le ring recouvert de punaises et de verre, ainsi que du « Coast To Coast » de ce dernier sur un Abyss pris au piège entre le coin du ring en une planche de fils barbelés. C'était donc un bon match pour conclure la soirée.
A la fin de cette rencontre, Hulk Hogan fit son entrée pour rendre hommage aux lutteurs de la ECW ayant participé à Hardcore Justice 2010 4 jours plus tôt. Après que la plupart d'entre soient arrivés sur le ring, les stars de la TNA ont attaqué très violemment celles de l'ancienne ECW, en revendiquant que ces dernières avaient volé leur place au sein de la compagnie. Malheureusement, la fin de soirée fut tragique pour Rob Van Dam, puisqu'on le retrouva immaculé de litres de sang dans les vestiaires, attaqué par Abyss avec la fameuse Janice. Étant blessé, Rob Van Dam laissa son titre vacant jusqu’à Bound For Glory 2010, où Jeff Hardy remporta un triple threat match face à Kurt Angle et Mr. Anderson. Cette soirée sera notamment marquée par le « heel turn » du nouveau champion à la plus grande surprise de tous.
Conclusions
Ce Whole F'n Show de la TNA était en somme un excellent show hebdomadaire, nous offrant de très belles rencontres déjà précédemment citées. Je vous conseille évidemment de voir le match par équipe si vous ne l'avez jamais vu. On ne pourra pas reprocher à certains matchs d'être inutiles et courts, car il a fallu sans doute réduire le temps des affrontements pour les faire rentrer dans le format de l'émission. Les matchs se sont enchaînés sans temps morts et cela à donné une bonne ligne directrice au show, de quoi nous donner un très bon événement. De plus, le segment final aura conclu l'événement dans un chaos total, de quoi nous offrir une bonne rivalité par la suite. On remarquera quand même l'exagération de la blessure de Rob Van Dam, bien que cet angle soit tout aussi intéressant pour construire une rivalité face à Abyss.
Voilà, c'est tout pour cette douzième édition de Back To The Past. On se donne rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle analyse surprise.
TNA New Generation : Quels meneurs pour Impact Wrestling en 2016 ?
- Par
- Le 21/12/2015
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Le 5 janvier, la troupe de la TNA débutera l'année 2016 avec un épisode d'Impact Wrestling en direct, du Sands Bethlehem Center de Philadelphie (salle dans laquelle elle a utilisé un ring traditionnel à 4 côtés pour la dernière fois, jusqu'à nouvel ordre), sur son nouveau diffuseur américain Pop TV (plus connu et accessible que "Bigfoot & Ghost Land", Destination America). Installées pour 4 jours à Philly cette semaine-ci, puis en tournée britannique à Manchester, Londres et Birmingham à la fin du mois (constitué notamment de Lockdown 2016, en guise d'épisode TV spécial pour la deuxième année consécutive), les forces de Dixie Carter seront donc mobilisés pour une première série d'enregistrements TV comprenant les derniers pas sur le ring de Kurt Angle - et sans doute le début de la fin des Hardy Boyz à la TNA.
C'est donc dans ce premier mois de 2016 que le staff exécutif et créatif de la compagnie de Nashville devront s'atteller à établir le plus de stars, issues de leur très jeune roster, en utilisant les vétérans encore bien actifs et les mid-carders adéquats à bon escient pour consolider la suite des programmes dans les mois à venir et assurer l'avenir moyen/long-terme de son pool de talents. Pour cela, elle devra ajuster l'agenda des derniers matches du 'Olympic Gold Medalist' au diapason, s'assurer de la bonne équité des temps d'antenne de chacune de ses divisions et de chacun de ses titres de champion et de coordonner ses plans créatifs à la tenue des deux seuls Impact Live Pay-Per-Views restant au calendrier, Slammiversary XIV et Bound For Glory 2016.
Et tout cela pouvant se baser sur une hiérarchisation des talents, plus ou moins prioritaires, suivants :
* NB : Pour vous situer, voici la tête que devrait avoir le roster de la TNA en janvier 2016 comme annoncé pour le Maximum Impact UK Tour 8 : Kurt Angle, Lashley, Matt Hardy, EC3, Drew Galloway, Eric Young, Bobby Roode, Rockstar Spud, Grado, Davey Richards, Eddie Edwards, Mr Anderson, TNA X-Division Champion Tigre Uno, Robbie E, Mandrews, Mahabali Shera, TNA Knockouts Champion Gail Kim, Taryn Terrell, Velvet Sky et Madison Rayne. Et : Abyss, Awesome Kong, Jessie Godderz, DJ Z, Eli Drake, Trevor Lee, Andrew Everett, Rebel, Tyrus, Marti & Jade. *
♦ Priorité Primaire : 4 "heels" et 4 "faces", pour mener TNA's New Generation
En 1997, la WWF/E s'était vidée de ses mégastars de l'Hulkamania Era, et d'une poignée des jeunes stars montantes de sa New Generation Era toujours en cours. Au roster rajeuni, elle a dû confié des rôles et des tâches vertigineuses pour contrer la puissance et le "star-power" d'une WCW aux audiences dominantes. Si le contexte n'est pas le même pour la TNA en 2016, un parallèle peut être fait de l'état de son roster, aux "TNA Originals" de plus en plus rares et aux stars vétérans comme Kurt Angle ou Sting, déjà partis ou sur le départ. Autant sa structure que son allure est méconnaissable de celui, brouillon, des premières années et celui, rempli à ras-bord, de 2007-2011. Aujourd'hui, le grand exode ayant suivi les nombreuses coupures budgétaires démarrées en 2013 arrive à son terme : Kurt Angle, son dernier grand nom, s'en va raccrocher les bottes tranquillement tandis que Matt & Jeff Hardy (qui, ce dernier, n'est pas encore sûr de pouvoir remonter sur le ring en janvier) hésitent de plus en plus à rejoindre les rangs d'une WWE de plus en plus arrangeante (sans oublier la retraite prévue pour bientôt d'Awesome Kong).
Il est donc temps pour une nouvelle poignée entière de jeunes leaders d'une New Generation de se lever, et de prendre définitivemment la place laissée. Et ce, sans concession ! Ainsi, en cela, Billy Corgan, Dave Lagana et Matt Conway pourraient se focaliser sur 8 jeunes catcheurs déjà établis en 2014-2015 :
- Ethan Carter III = En partant du plus évident et installé, on tombe forcément sur EC3 en tête de liste. Ayant déjà atteint ce pallier de top-stars du roster de la TNA en 2015, il n'est néanmoins pas encore au bout de ses peines et doit donc rester sur une pente ascendante constante pour ne pas perdre un momentum si bien travaillé et accumulé jusque là. Pour lui désormais, deux options sont possibles : l'une, naturelle et prouvée comme réussie, est celle de rester le top-"heel" (durant uen nouvelle saison, au maximum) arrogant, prétentieux et victorieux à tout prix qu'il sait incarner à la perfection ; l'autre, plus risquée à ce niveau, peut être celle d'un léger "face-turn" à la The Rock, circa 1999, tant certains fans apprécient son aisance verbale et son charisme.
Dans un tel scénario, la façon la plus adéquate serait peut-être de réunir le duo comique qu'était EC3 & Spud, sous une forme plus "tweener" que "heel" à la Rock N'Sock Connection. Vainqueur des World Title Series et déclaré deux fois champion du Monde poids-lourd de la TNA en conséquence, EC3 pourrait s'allier à d'autres jeunes talents "heels" comme Jessie Godderz et Eli Drake (les Kings of Everything, comme proposé depuis des mois sur les sites et forums consacrés) sur le chemin de sa défaite inéluctable (face à Drew Galloway, en Angleterre, idéalement). Laissé tomber par ses comparses (et par son garde-du-corps Tyrus plus tôt, car détenteur du titre de #1 Contender depuis Bound For Glory 2015) désintéressés ensuite, il comprendrait ainsi le sentiment de déception exprimée par son ancien "Chief of Staff" l'an passé et n'agirait plus comme l'énergique et égocentrique "neveu de la Présidente". Déprimé, il se rappellerait sans doute au grand plaisir de son amitié avec Spud qu'il se décidera finalement à sauver des griffes de Godderz & Drake (pourquoi pas au terme d'une sorte de Grudge Match face à lui, au terme de la tournée européenne comme souhaité par chacun depuis leur Hair vs. Streak Match de janvier 2015). L'alliance alors reformée, le duo charismatique et comique qui avait fait tant d'heureux, dans les heures les plus sombres d'Impact Wrestling en 2014, pourrait enfin rejaillir pour un temps, en préparation de l'obligatoire Grudge Match III et couronnement final de Spud à Bound For Glory 2016.
- Rockstar Spud = Complètement délaissé depuis la conclusion (... pour l'instant) de sa rivalité face à EC3, le petit Mick Foley/Mikey Whipwreck de la TNA doit remonter impérativement la pente et accomplir sa destinée : devenir le top-"full babyface" du roster ! Hautement charismatique, sympathique et drôlatique, Spud a tout de même eu droit à une dance momentanée au sommet avec Austin Aries et Kurt Angle dans le rôle de "l'underdog" l'an passé. Loin d'être mauvais et inadéquat, ce rôle n'a pas eu le succès escompté pour l'ex-'Chief of Staff' tant ses costumes atypiques et son humour Mr. Bean-esque manquaient aux fans. Un scénario pourrait le ramener organiquement sur ce "droit chemin" : comme cité plus haut, une réunion RNSC-style pourrait permettre celle-là, en plus de ne pas sur-user l'incarnation actuelle d'EC3 et de préparer de plus gros plans. Ces derniers constituant l'horizon d'un Grudge Match/Championship Match final, à Bound For Glory 2016, ré-enclenchant le rechargé "heel" EC3 mis en pause jusque là et permettant l'explosion définitive de Spud en tant que top-"babyface" et champion du Monde (potentiel ou tout court).
Comme Ethan à sa manière, Spud n'a pas les capacités d'un Daniel Bryan (similaire dans le rôle, d'où la comparaison) sur le ring mais a le charisme, les capacités d'actes spectaculaires (à la Jeff Hardy), le "selling" et "storytelling" (à la Mick Foley) qu'il faut pour représenter le parfait "champion du peuple" durant la donc bien nommée "Pop Era" d'Impact Wrestling.
- Drew Galloway = Qu'est-ce qui fait un bon héros ? La capacité à exprimer de la sympathie, le courage, la détermination positive et tolérante, l'indomptabilité, l'incorruptibilité et la capacité à faire valloir la justice. Toutes ces qualités ont été exprimées, d'une façon ou d'une autre, par Drew Galloway depuis son arrivée à la TNA en janvier 2015. Si Spud doit incarné le gentil, faible, victime, normal et surtout identifiable du clan de ces nouveaux top-"faces" à fabriquer par la TNA, Drew doit en être le héros, épique, courageux et vengeur. A l'image de Sting pendant de longues années à la fois à la WCW et à la TNA, l'ex-'Chosen One' doit endosser le rôle du dernier rempart face à l'adversité et à la cruauté, l'inarrêtable conquérant des forces du Mal (ou des envahisseurs comme en septembre, face à l'invasion sournoise de la troupe de Jeff Jarrett). Et cela il doit être capable de le démontrer chaque soir entre les cordes, de par sa capabilité supérieur à terrasser les géants, et outrepasser l'handicap du nombres si nécessaire.
Ce rôle, Galloway l'incarne donc déjà, seulement ses déboires à BFG '15 puis lors des World Title Series ont mis un frein à sa conquête - et peut-être était-ce pas si mal, car trop facile eusse été pour lui. En janvier 2016, suivant la conclusion du dit tournoi, il est temps pour lui de rattrapper le coup et de prouver sa valeur devant le nouveau public de Pop. En signant victoire sur victoire pour reprendre sa place de #1 Contender (pourquoi pas des mains de Tyrus, si celui-ci ne se sépare finalement pas d'EC3), et finalement décrocher le titre qui l'attendait à BFG, disons à Londres pour Impact Wrestling: TNA Lockdown 2015. S'en suivra une domination logique, jonchée des obstacles les plus adéquats et des "feuds" les plus aisément palpitantes (une série de matches face à Eric Young, semble la plus probablement efficace), pour assurer sa place de #1 du roster de la TNA et de sa New Generation. Son Bret Hart, en plus cool, en quelque sorte ...
- The Wolves (Davey Richards & Eddie Edwards) = Les nouveaux Motor-City Machine Guns de la TNA sont d'ores et déjà bien établies comme l'équipe #1 d'une Tag Division toujours en transition, depuis leurs débuts en 2014. Ainsi, si il faudra durant 2016 continuer de consolider une telle position (en leur offrant plus de compétition !!!), faudra-t-il sans doute les laisser de plus en plus faire cavaliers seuls de temps à autres aussi ?
Débuté avec la blessure d'Eddie Edwards et ensuite par les règles des WTS, ce passage doit être accentué l'année prochaine, pourquoi pas entre deux règnes de champion. Tout en restant lié, Davey et Eddie pourraient s'accorder une petite pause les opportunités venant frappées justement à leurs portes respectives : un possible règne de champion X-Division pour Davey par ci, et un potentiel règne de champion King of The Mountain par là pour Eddie (voire une chance au titre majeur pour chacun, d'une manière ou d'une autre). Tout comme les MCMG en 2008 (et Beer Money Inc. en 2007, à ses prémices), une petite période de transition en été avant un retour fracassant dans la division Tag (alors plus renforcée d'ici là, assumons) à Bound For Glory 2016 serait sans doute la bienvenue pour amener un sentiment de progression pour deux excellents catcheurs et "babyfaces" du roster de la TNA.
- Bram = 'The Chesterfield Plague' n'a pas eu l'année qui s'annonçait à lui en 2015 ... Suite à l'établissement d'une réputation "bad-ass" en 2014 via une "feud" très hardcore face à Abyss, Bram semblait se diriger vers de beaux pâturages avec une storyline palpitante contre son désormais ex-meilleur ami Magnus. Laissé un peu de côté l'été suivant, puis suspendu de part son implication dans une agression matrimoniale (dont sa culpabilité n'est pas encore attestée, compte-tenu de l'arrêt de toutes charges retenues contre lui), Bram ne commence pas 2016 comme il aurait dû. Ce déménagement sur Pop TV est donc peut-être l'occasion de rappeler de quoi 'The New King of Hardcore' se chauffe !
Pas si talentueux sur le ring, Bram en impose par son physique, son look et sa présence si particulière. Ainsi, en rappelant très vite sur quoi sa réputation antérieure était fondée (démolissage d'adversaires, en abusant de violence et de cruauté post-match et en hésitant pas à faire face à plus "hardcore" que lui), Bram pourrait se crédibiliser enfin matériellement en entrant en course pour un titre quelconque. Imaginons le retour annuel du Feast or Fired Match (avec dans le rôle du viré, disons Micah pas vraiment utilisé ni si utile depuis la fin de The Rising), où seraient potentiellement offerts de positifs un match de championnat X-Division, Tag ou KOTM. Gagnant d'aucune valise, Bram s'en sort cependant fier d'avoir fait un carnage sans nom, et surtout d'avoir sans le savoir impressionné l'autre maniaque de la TNA, Eric Young. Détenteur lui de la valise Tag, il lui propose dans son imprévisibilité de se joindre à lui pour remporter les titres par équipe. Les deux fous dangereux du roster s'allieraient ainsi pour détrôner The Wolves à Lockdown dans un match brutal. De cette façon, la Tag Team Division s'octroie une équipe de choc dominante pendant une bonne partie de la saison - pendant la dite "petite pause" de Davey & Eddie, et durant l'établissement de nouvelles équipes comme Andrew Everett & Trevor Lee (Team OMEGA ?) - et permet à la fois à EY de rester frais après une hégémonie du temps d'antenne en 2015 et à Bram de reprendre une place de choix dans le roster. S'en suivra naturellement une ascension progressive vers le titre Mondial, avec pourquoi pas un règne de champion KOTM.
- Jessie Godderz = Véritable "stand-out" de ces World Title Series, Jessie Godderz impressionne toujours de mieux en mieux les fans les plus sceptiques. Débarqué de nulle part (le Jersey Shore, donc) et ultra-"green" sur le ring à son arrivée à Bound For Glory 2012, Jessie s'est petit à petit fait une place grâce à sa divertissante association avec Robbie E et DJ Zema Ion, The Bro-Mans, tout en ne cessant de s'améliorer entre les cordes.
Aujourd'hui séparé volontairement et violemment de ses "bros", il impose de prestence et de physicalité sous les traits d'un Chris Masters circa 2005 de meilleur qualité. 'The Man' a le "finisher" (avec un acting/selling parfait), les capacités athlétiques et la personnalité pour réussir. Ainsi, si il y en a bien un qui devrait remporter la valise (puis le titre) KOTM dans le Feast or Fired Match cité plus haut, se doit être lui. De quoi le préparer au mieux pour une "feud" face à un Spud champion en 2017 ? Pourquoi pas ...
- TJ Perkins (Manik) = Enfin, il faut vraiment que la TNA s'attèle à "pusher" un leader pour sa X-Division, à laquelle elle n'a fait qu'à porter attention 50% du temps seulement. De la poignée "d'X-Division guys" déjà fournis en 2016, le seul véritable talent en ayant possiblement les capacités reste TJ Perkins. Coincé par la lente descente aux enfers de James Storm's Revolution et plus généralement son rôle masqué de Manik, TJP n'a pas su montrer toute l'étendue de son talent en 2015. Lequel s'est plus exprimé lors des partages de talents fréquents vers l'EVOLVE - où il officie comme membre de la faction "heel" Catch Point.
Moins charismatique que les autres hommes cités plus haut (et bien moins doué au micro aussi), TJP a pourtant énormément de talent, en particulier sur le ring - l'atout principal pour un leader de la X-Division. En retirant le masque à son arrivée sur Pop (avec ou sans angle créatif pour), TJP pourrait commencer son ascension au sommet de la X-Division, même en attendant un meilleur remplaçant pour le rôle (que diriez-vous du "hot free agent" qu'est Sami Callihan ?). Avec lui (vainqueur de la mallette X-Division du Feast or Fired Match ?) en champion de la X-Division, la TNA peut peut-être travailler de manière constante et consistente sa poignée de jeunes voltigeurs afin de monter les "faces" populaires DJZ et Mandrews (moins qu'il le devrait ... Damn you, TNA !), le duo d'Everrett & Lee, en compagnie du toujours serviable (et actuel champion) Tigre Uno. Avec une attention solide portée à leur égard, ces jeunes loups sont capables de former une belle X-Division capable d'opener de PPVs attendus et appréciés.
♦ Priorité Secondaire : D'autres jeunes talents à bichonner pour solidifier l'undercard
Si le roster de la TNA à l'approche de 2016 ne régorge pas d'autant de talents que les précédentes années, il lui en reste néanmoins un certain nombre très prometteurs dont quelques-uns qui n'ont pas été cité parmi les "élus" au-dessus.
Moins flagrant qu'un Jessie Godderz, son ex-partenaire Robbie E a démontré lors des WTS qu'il était capable de se débrouiller tout seul entre les cordes. Ayant enfin abandonné sa gimmick de "bro" allant de l'insupportable au divertissante qu'il arborait depuis ses débuts, il a désormais la possibilité de maintenir le cap solo avec 2016 en approche. Encore est-il qu'il doit trouver LE créneau "face" appréciable sur lequel il doit se focaliser pour réussir cela et ne pas retomber une troisième fois dans la Tag Team Division (qui l'accueillerait à bras ouverts, bien que dommage pour sa carrière) ...
Autre talent solo intéressant : E-Li Drake. Assez "goofy" dans une attiraille kitsch de He-Man, l'ex-collègue de Brian Cage est cependant bourré de qualités. Plutôt performant sur le ring, très charismatique et surdoué au micro, Eli Drake est la version "heel" de l'éloquent "face" qu'est Mr.Anderson - lequel pourrait sûrement bien aidé sa carrière solo en 2016. Si il ne fait pas cavalier seul, une place chez les potentiels Kings of Everything (avec Jessie, EC3 transitoirement et pourquoi pas Mike Bennett ... à lire plus bas) serait sans doute divertissant.
Du côté de la X-Division, la TNA doit vraiment penser à bichonner le populaire ex-"bro" DJZ et le futur top-"babyface" de la X-Division, Mandrews. Ce dernier, comme on l'a vu cette année à la PROGRESS et la PWG, a vraiment des capacités in-ring exceptionnelles. En plus de quoi, un charisme loin d'être absent et une personnalité (un peu "rockeur" avec son groupe) bien présente. Dixie Carter avait fait le bon choix lors de British Boot-Camp 2, elle doit continuer à faire le bon choix en lui octroyant un "push" en 2016 !
Quant à la division par équipe, si elle sera sûrement une nouvelle fois supportée par The Wolves (avec une pause, comme escomptée plus haut), elle pourrait bénificier non seulement d'un duo comme EY & Bram, mais aussi d'une team comme celle de Andrew Everrett (ayant fait sensation à ses débuts à Bound For Glory 2015) et Trevor Lee (recruté après son passage du côté de la GFW, en partenariat avec Brian Myers). Tous les deux étant affiliés à l'OMEGA des Hardy Boyz pourraient former la "Team OMEGA" et être soutenus à l'écran par Matt & Jeff, afin de les légitimer aux yeux des fans.
Enfin, point qui n'a jusque là pas été abordée : il faut absolument que la TNA trouve LA successeuse de Gail Kim au sommet de la Knockouts Division ! Brooke parti, Velvet Sky trop peu talentueuse et Awesome Kong sur le départ aussi, Impact Wrestling va vraiment avoir besoin très vite d'une leadeuse. Si Gail Kim est encore tout à fait capable de tenir la route, Madison Rayne est bien plus utile du côté "heel" et Rebel est encore bien trop "green". Ainsi, avec la nouvelle du retour de Taryn Terrell (qui a, entre temps, "trouvé Dieu"), peut-être va-t-elle s'éloigner des agissements provocateurs et manipulateurs de sa Doll House, s'opposant au duo au fort potentiel de Jade & Marti Belle. Après quoi, il faudra tout de même trouvé une option valable sur le long terme : une Candice LeRae serait en cela le choix parfait ...
♦ Priorité Tertiaire : Les vétérans à ne pas oublier et à utiliser comme il se doit !
Si la priorité des priorités doit être donné aux jeunes en 2016, la TNA ne doit surtout pas faire l'erreur d'oublier le reste de ses talents, plus expérimentés. De Lashley à Eric Young, en passant par Bobby Roode et Gail Kim, chacun doit resté crédible et légitime dans ses positions respectives tout en se sacrifiant pour valider la nouvelle génération quand il se doit.
Ainsi, Bobby Roode ne doit pas être perdu dans les limbes de la mid-card, sa ceinture KOTM à l'épaule, et mérite de faire face à Drew Galloway en Main-Event potentiel de Slammiversary XIV. De même pour Gail Kim chez les Knockouts ou Lashley, le gagnant originellement prévu pour ces World Title Series, qui ne cesse d'accroître sa côté de popularité dans l'univers du MMA avec ses victoires à la Bellator et dont la condition physique est toujours au top. Pareillement pour Eric Young, qui ne doit pas quitter cet apogée carrièral qu'il a attend en 2015. Quant à Mr. Anderson, Tigre Uno (maintenant crédibilisé par un règne plutôt satisfaisant et compétitif) ou encore Abyss, ils doivent être utilisés à bon escient pour permettre à des Eli Drake et autres Robbie E de s'élever.
♦ Cas particuliers
4 cas sont encore à débattre ici : celui de l'indien Mahabali Shera, de l'écossais Grado, du bientôt retraité Kurt Angle et des peut-êtres nouveaux venus Mike Bennett & Maria Kannelis.
Les premiers ne doivent en aucun cas être placés à la même hauteur hiérarchique que tous les noms cités au-dessus, mais sont d'une utilité sporadique à ne pas sur-estimée. D'un côté, Shera (comme l'a compris, un peu exagéremment, la TNA en 2015) peut servir à consolider l'expansion sur le marché indien. De l'autre, Grado - le nouveau champion du Monde de l'ICW - est un personnage ultra-populaire en Grande-Bretagne et ne doit pas être utilisé à la légère lors des tournées britanniques.
Puis, concernant le couple "heel" en provenance de la Ring of Honor, si la rumeur de son début en janvier s'avérait correcte, il pourrait occuper une place unique dans le roster. Jeunes, charismatiques et doués au micro, Bennett & Maria peuvent incarner le couple princier (pourquoi pas à la tête des Kings of Everything, une fois EC3 rejeté) que jouent si bien - avec une gimmick différente certes - Mil Muertes & Catrina dans Lucha Underground. Si cantonnée hors des rings, Maria pourrait devenir un atout de poids à la manière de Lana à la WWE et, par association, apportée une belle popularité à son compagnon.
Pour finir, Kurt Angle doit être utilisé le mieux possible dans le peu de temps qui lui reste entre les cordes. Mais attention à ne pas tomber le piège de la nostalgie, comme si souvent la TNA l'a rencontré : Angle, aussi respectable, respecté et talentueux il est, ne doit pas s'approcher du championnat du Monde poids-lourd (lequel il a déjà reçu l'an dernier) avant sa retraite ! Sa tournée d'adieu, il doit la passer à donner l'un de leurs meilleurs matches à des jeunes comme Drew Galloway, Jessie Godderz ou Eli Drake et à attirer les fans avec des rematches au fort "big fight feel" comme Bobby Roode, Lashley ou EC3.
TNA World Title Series : Le remède pour sauver Impact Wrestling ?
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- Le 08/10/2015
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Préface : Hier soir, même en l'absence de Lucha Underground, la jeune et discrète Wednesday Night War a continué. D'un côté, le WWE Network présentait son deuxième 'Live Special Event' en moins d'une semaine, NXT TakeOver : Respect. 2h30 de pur bonheur pour un fan de catch, et surtout des miliers d'abonnés ayant anticipé l'émotionnelle revanche de Bayley vs. Sasha Banks dans le premier Iron Woman Match (et accessoirement, Main-Event de la soirée) de l'Histoire de la WWE. De l'autre, sur la petite et déjà dégoûtée du catch Destination America, la TNA proposait un Impact Wrestling post-Bound For Glory 2015 un peu particulier, mais tout aussi intéressant et chargé d'actions.
"Less Bullshit. More Wrestling" - Indeed !
Depuis la fin des dernières nombreuses sessions d'enregistrements TV de juin-juillet dernier, la TNA a de nouveau repris la mauvaise habitude de n'apparaître que dans la partie négative de l'actualité, flirtant sans consentement avec des rumeurs de plus en plus apocalyptiques (lesquelles m'ont même inspiré l'écriture de "TNA's Final Impact", c'est vous dire !). Pourtant, préparant progressivement et discrètement le terrain, Dixie Carter & Cie avaient bien prévus leur coup. Sur les écrans d'Impact Wrestling, les fans dubitatifs de l'avenir de l'entreprise même assistaient à une guerre inter-promotionnelle accélérée entre les forces de la TNA et de la Global-Force Wrestling de Jeff Jarrett - fondateur effacé devenu revenant nostalgique puis traître envahisseur en seulement quelques semaines - puis un très maigre "build-up" pour un Live Pay-Per-View au pays des Hardy Boyz. Une localisation qui n'aura pas du tout été choisi au hasard, d'ailleurs ...
Evénement oscillant entre problèmes techniques, angles inutiles et maladroits et catch de solide qualité, cette édition 2015 de Bound For Glory aura surtout été le théâtre (donc, finalement et contre toute attente, prévu à l'avance !) du déclenchement officiel de l'ère Billy Corgan, définitivement au sommet créatif aujourd'hui (pourquoi, d'après vous, l'ex-Jay Bradley devenu Aiden O'Shea est de retour ?). En effet, le nouveau Senior Producer vedette d'Impact Wrestling et leader des Smashing Pumkins, bien connu de la pop-culture occidental, a enfin montré son vrai visage cette semaine. Auparavant simple conseiller (et curieusement, auteur de l'introduction d'Earl Hebner au TNA Hall of Fame), Corgan est désormais présenté au côté de la Présidente Dixie Carter, à l'écran, en parallèle de son apparente prise de pouvoir scénaristique. Autrement dit, c'est sûrement l'ex-patron de la RESISTANCE Pro qui est à l'origine des plans préparés pendant l'été et qui portent leurs fruits désormais, lesquels sont apparus suite à la succession de rebondissements scénaristiques suivante.
Suite au couronnement de Matt Hardy dans le Main-Event de BFG 2015 (un Triple Threat Match comprenant aussi le champion du Monde poids-lourd, Ethan Carter III, le véritable challenger #1 Drew Galloway et l'arbitre spécial Jeff Hardy), pour le plus grand plaisir de ses fans locaux (d'où l'absence de coïncidence quant à la localisation du show), EC3 a joué son personnage de "heel" riche et influent à la perfection en faisant passer une injonction judiciaire contre Dixie Carter, Matt et Jeff Hardy énonçant un complot contre lui amenant à une victoire par favoritisme.
Pour contrer cela (c'est-à-dire l'absence des rings pour les Hardy Boyz et, par conséquent, celle du titre de champion du Monde poids-lourd de la TNA jusqu'à nouvel ordre), Matt a décidé de rendre son titre fraîchement remporté vacant, annulant l'injonction dans un acte d'abnégation jamais vu de la part d'un "babyface" de nos jours (lequel n'avait, de plus, pas vraiment mérité cette stature au détriment de talents plus utiles comme EC3 ou Drew Galloway - un sentiment qu'avait donc bien anticipé la TNA qui l'a utilisé à son avantage).
Profitant de ce nouveau dénouement, Dixie et Billy Corgan ont, pour finir, conjointement annoncé la tenue d'un énorme tournoi ayant lieu jusqu'à la fin de l'année et dans lequel 32 lutteur(se)s tenteront de remporter le titre Mondial vacant. Ainsi ont été créées les TNA World Title Series, débutées hier soir sur Impact Wrestling.
Apeurant jusque là ses fans par le manque de nouveaux enregistrements TV entre BFG et le Maximum Impact UK Tour 8 (n'ayant annoncé qu'une "tournée médiatique" pour sa venue en Inde fin novembre-début décembre), la TNA avait donc finalement tout prévu, une planification jamais vue de sa part, grâce à l'ingéniosité insoupçonnée de Billy Corgan. Car avec ce massif tournoi arrangé sur plusieurs mois, la TNA a de quoi proposé une unique série d'épisodes d'Impact Wrestling chargé d'enjeux compétitifs et déchargé de scénarios maladroits et poussifs comme on en avait jusque là l'habitude sur les ondes d'Impact ou de WWE RAW.
Revenant à ce qu'elle sait faire de mieux - de "l'action totale non-stop" - avec le peu qu'elle a de nos jours, la TNA se permet ainsi de construire au mieux son avenir, dont le devenir reste brumeux passé février 2016, tout en proposant à ses fans un show réellement alternatif et à une forte valeure in-ring comme tant de fois suggérée par des critiques comme le légendaire Jim Ross.
Ce tournoi, qui plus est, révolutionne la façon d'aborder la compétition "catchesque" au sein du "kayfabe". En apparence, d'abord, il allie l'imposante structure du prestigieux G1 Climax de la New-Japan Pro-Wrestling, et le passif de ses propres Bound For Glory Series. Et en substance, il verra 8 groupes (porteurs d'un thème bien identifiable, les premiers étant : Group UK, Group Champions, Group Knockouts et Group Wildcard) de 4 lutteurs chacun s'affrontant selon les règles du Round-Robin. Les 16 meilleurs de ses groupes au terme de cette partie de la compétition s'affronteront ensuite au cours d'un tournoi classique à simple élimination dont le vainqueur deviendra détenteur incontesté du titre de champion du Monde poids-lourd de la TNA. Une complexité admirable complimentée par les plus grands bookers, tel Gabe Sapolszky (patron d'EVOLVE, spécialisée dans le catch hybride, et cofondateur de la Ring of Honor) : "Le taux de planning qui a dû aller avec l'établissement de ses TNA World Title Series est extraordinaire. Très intéressé de voir tout cela se dérouler à l'écran".
Comportant tout type de lutteurs du roster - en particulier des Knockouts, une première pour un tournoi de cette envergure, pour un tel enjeu, dans une grande compagnie américaine (#DivasRevolution ? Plus vraiment convaincu ...) - cette compétition a été, en plus, entièrement (ou presque) enregistré préalablement à sa diffusion, comptant comme un simple ensemble de matches pour des One Night Only PPVs quelconques (les résultats sont donc d'ores et déjà connus) (profitant donc de la présence encore accessible de luteurs stars comme Austin Aries ou James Storm). Un avantage certain, ayant donc requis un énorme travail à l'avance, pour une compagnie qui doit désormais pleinement se focaliser sur sa future place sur le marché américain, une fois de plus.
... A SUIVRE : Prochainement sur The Alt, un article spécial sur les meilleures storylines de l'Histoire du catch sera publiée. Parce que le catch compétitif s'est bien, mais le catch scénarisé c'est parfois encore mieux !