A New Day
Back To The ... Present : WWE Greatest Royal Rumble ou quand le matérialisme passe avant le sport
- Par ludovic-h
- Le 30/04/2018
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Être payé pour faire les choses en grand, c'est bien, mais faire un effort pour donner une valeur ajoutée, c'est mieux. Malheureusement, ce n'était pas le cas du WWE Greatest Royal Rumble en Arabie Saoudite.
Il y a quelques mois de cela, la WWE annonçait à la plus grande surprise de tous qu’un nouvel événement Royal Rumble allait avoir lieu, seulement 3 mois après l’événement habituel du mois de janvier. C’est ainsi qu’est né The Greatest Royal Rumble. En ce soir du 27 avril 2018, la WWE proposait donc en effet le plus grand Royal Rumble match jamais organisé – d’où le nom du show – devant un large public Saoudien, peu habitué de ce genre d’événements sportifs. Malgré un cadre intéressant, et une carte plus qu’attrayante (dont nous parlerons un peu plus tard), le show a été très loin de se montrer à la hauteur. Voyons tout de suite pourquoi en commençant par les résultats en bref :
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John Cena b. Triple H (***1/4)
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Cedric Alexander © b. Kalisto et conserve son titre poids-moyen (***1/2)
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The Deleter Of Worlds b. The Bar et remportent les titres par équipe vacants de RAW (**)
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Jeff Hardy © b. Jinder Mahal pour conserver son titre US (*1/2)
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The Bludgeon Brothers © b. The Usos et restent champions par équipe de Smackdown (**1/4)
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Seth Rollins © b. Finn Balor, Samoa Joe & The Miz dans un Fatal 4 Way Ladder Match pour conserver son titre Intercontinental (***)
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AJ Styles vs Shinsuke Nakamura se termine en Double Count-Out, 'The Phenomenal One' reste donc champion de la WWE (***1/2)
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The Undertaker b. Rusev dans un Casket Match (*3/4)
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Brock Lesnar © b. Roman Reigns dans un Steel Cage match et garde son titre Universel (***1/4)
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Braun Strowman remporte le "Greatest Royal Rumble Match Ever" (**3/4)
Un programme et un contexte pourtant digne d’un WrestleMania …
Pour être honnête avec vous, lorsque cet événement a été annoncé, je n'étais absolument pas emballé par la nouvelle. Cependant, la carte a commencé doucement à se dessiner, et je me suis finalement dit que nous pourrions éventuellement avoir un show convenable. Comme on peut facilement le remarquer avec les résultats, la WWE a mis les petits plats dans les grands afin d'attirer le public Saoudien, en sortant un bon nombre d'atouts en sa possession. Ainsi, on observe la présence de noms connus de tous – que ce soit pour les non-initiés où pour les fans de la première heure – tels que Triple H, John Cena, The Undertaker, Rey Mysterio, etc.. De quoi toucher un maximum de personnes à la fois. Ce qui ne peut que marcher à la perfection. Cela rend également l'événement très prestigieux, sachant que des lutteurs tels que l'Undertaker ou encore Rey Mysterio ne sont que très rarement là.
De plus, la WWE proposait pas moins de 7 matchs de championnat, soit la défense de tous les titres masculins de la fédération, toujours dans cette même stratégie de toucher un maximum de public. Pour poursuivre dans cette voie, nous pouvions également retrouver quelques matchs à stipulation, et bien évidemment, le plus grand Royal Rumble jamais organisé. Parlons également du lieu dans lequel se déroulait ce spectacle, puisqu'il s'agissait du King Abdullah Sports City Stadium, un stade de football d'une capacité d'environ 60 000 places. De quoi accueillir beaucoup de monde, mais également proposer un cadre et une réalisation similaire à des shows comme WrestleMania. Le projet de séduction était donc lancé, et la WWE avait toutes les armes nécessaires pour proposer une représentation de qualité.
… qui s'est finalement transformé en pétard mouillé
Il faut quand même reconnaître que la WWE a bien choisi l'ordre des matchs. En proposant le Triple H vs John Cena en premier, ainsi que le match pour le titre poids moyen ensuite, l'événement a débuté sur une base qui était familière pour tout le monde, avec un match plutôt agréable, suivi d'un match de très haute volée ensuite, permettant de mettre le spectateur en confiance. Suite à ces deux matchs, j'étais plutôt ravi à vrai dire, mais c'était avant que la dégringolade commence… Effectivement, suite à ces deux matchs, on est passé – en termes de qualité in-ring – d'un show plutôt convainquant, à un house show, ni plus ni moins. Au revoir l'intensité, au revoir la construction des matchs. Place maintenant à des affrontements poussifs, expéditifs et dont on ne retient pas grand chose.
Même le Fatal 4-Way Ladder Match était en dessous de ce qu'on aurait pu attendre, malgré une très bonne fin de match. Et même si la revanche entre Styles et Nakamura aura très largement remonté le niveau, la suite n'était guère meilleure. Côté narratif, aucune tentative de rectification ou d'avancement majeure après un WrestleMania en demi-teinte : Lesnar s'en sort encore face à Reigns, quoique plus in extremis (pauvre Samoa Joe qui payera les pots cassés à Backlash) ; Styles-Nakamura continuera sans changement et, quant au reste, l'influx scénaristique était plus ou moins inexistant. Alors pourquoi autant de paresse sportive et scénaristique, en dépit de tous les arguments présentés pour faire de ce Greatest Royal Rumble un show dont on se souviendra ? Et bien, la réponse est toute simple.
Le fric, c'est chic !
Si il y a bien un seul mot qui peut résumer pourquoi cet événement était si poussif, c'est bien le mot argent. Ce n'est pas plus compliqué que cela. Le simple fait que cet événement ait eu lieu dans un pays tel que l'Arabie Saoudite est un argument sur lequel on peut s'appuyer. En effet, ce pays est très peu lié au monde du catch en général, donc on pourrait se demander pourquoi s'exporter là-bas . Effectivement l'Arabie Saoudite est un des premiers producteurs de pétrole dans le monde, qui est un milieu extrêmement rentable puisque ce genre de pays n'ont comme désir que de dépenser l'argent gagné par leurs ventes d'hydrocarbure. Ainsi, l'organisation d'événements sportifs dans ce genre de pays là est également très rentable pour ceux qui les organisent. Il est de plus en plus courant de voir des compétitions sportives dans ces pays du Moyen-Orient, comme par exemple la future coupe du monde de Football 2022 au Qatar. Pour en revenir au Greatest Royal Rumble, nous avions appris quelques jours avant le show que la WWE allait se faire d'énormes bénéfices, allant jusqu'à 150 millions d'euros environ, sans compter les recettes concernant les ventes des tickets. Quelque part, le fait de produire un show de qualité ou non ne change absolument rien, puisque la compagnie se fait un bénéfice énorme tout en séduisant de nouveaux fans afin de produire d'autres événements dans ce pays sur le long terme.
Qu'en est-il du "Greatest" Royal Rumble Match ?
Évoquons maintenant le Main Event de la soirée, qui était bien évidemment le plus grand Royal Rumble jamais organisé comportant pas moins de 50 lutteurs. Même si le reste du PPV m'avait plutôt désespéré je dois l'avouer, il restait en moi un fragment d'espérance quant à ce match. Après tout, c'est le genre de bataille que tout le monde apprécie à l'unanimité, et bien que celle-ci soit "amicale" (traduction que l'enjeu était simplement "historique") on pouvait quand même s'attendre à quelque chose d'agréable. Mais cela n'a pas été tout à fait le cas. En effet, ce match a reflété parfaitement le reste de la soirée de par sa paresse scénaristique, notamment.
D'habitude, les matchs de ce genre sont ponctués par des enchaînements de moments forts, liés par une ligne directrice cohérente, apportant ainsi énormément de relief au match en question. Il n'en était rien ici. Il s'agissait juste de 50 lutteurs qui se succédaient dans le ring, sans réels moments particuliers à retenir. Même si cela reste divertissant, on reste quand même sur sa faim, avec cette amère impression de n'avoir rien retenu d'un match qui a pourtant duré une heure et quart. On pourra quand même noter l'excellente performance de Daniel Bryan, resté presque pendant toute la durée du match, avant de se faire éliminer par Big Cass, de quoi alimenter leur rivalité en vue de leur futur match lors de Backlash. Mais également les entrées très rafraîchissantes de lutteurs comme Rey Mysterio, qui auront donné un second souffle au match. Mis à part quelques détails çà et là, ce match aura peiné à convaincre, d'autant plus que la victoire de Braun Strowman était, certes, méritée mais évidente pour beaucoup d'entre nous.
En somme, The Greatest Royal Rumble était une sorte de show commercial, dédié à un public en particulier (soit peu initié et nécessitant d'un certain taux de "simplification", d'où cette paresse créative), ce qui explique le manque de qualité générale. De plus, le public timide de Saoudiens découvrant tout juste les joix des spectacles à grande échelle (catch ou autres) n'aura absolument pas aidé avec tout ceci, tant il était complètement absent et silencieux tout au long de la soirée. L'ambiance était presque comparable à une ambiance de bibliothèque et c'était parfois très triste à voir. Ce qui nous donne en tout et pour tout : une prestation historique à oublier.
What I Liked This Month : Les Matchs du Mois - édition Novembre 2017
- Par heisenbergbad
- Le 04/12/2017
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Il y en a peu des mois de novembre aussi prometteurs qui ont tenus leurs promesses comme celui-ci ! Entre NXT Takeover : War Games et le chamboule-tout de Survivor Series 2017 côté WWE, un nouveau clash Tanahashi-Ibushi à la NJPW et des affrontements tout aussi alléchants chez la RPW :UK, c’était un véritable « dream match month ».
Hiroshi Tanahashi © vs. Kota Ibushi - IWGP Intercontinental Championship Match
(NJPW Power Struggle 2017 - 05/11/17 - Osaka, Japon)
Quel match encore une fois entre ces deux grands catcheurs !
Avant ce match de championnat déterminant, les deux hommes étaient à une victoire partout – leurs deux premiers affrontements ayant eu lieu lors des G1 Climax 25 et 27 (pour ce dernier, j’en parlais d’ailleurs dans le hors-série What I Liked In The G1 27). Pas étonnant ainsi de voir Tanahashi réclamant lui-même qu’Ibushi soit son dernier challenger avant Wrestle Kingdom 12.
Le "build up" de ce match reposait vraiment sur un duel entre le vétéran Tanahashi et le revenant Ibushi. Initiateur du match, le premier voulait qui plus est voir le second ramener son "A-Game" pour offrir un véritable combat de titans aux fans d’Osaka. Et, même en passant juste après l’annonce incroyable d’un Kenny Omega vs. Chris Jericho, ce fut chose faite ! En même temps, comment ne pas assurer quand on s'appelle Kota Ibushi et qu'on affronte un maître comme Hiroshi Tanahashi ?
Un très grand match, avec du super "storytelling" et du très bon "selling" d'Ibushi (qui n’est pourtant pas son point fort généralement). Malheureusement malgré tous ses efforts, la trop grande expérience dans les gros matchs de titres de Tanahashi l'emporta. L'ancien "Ace" reste l'un des catcheurs les plus intelligents sur le ring, et est toujours au top de sa forme à 40 ans. Plein de respect et d’honneur, les deux adversaires nous ont même offert un très belle scène post-match – Tanahashi acceptant enfin Ibushi, et ce dernier le remerciant de toute son âme. Une belle preuve d'admiration de Kota envers son idole.
Néanmoins, je suis personnellement très déçu de l'issue de ce match. Je voulais vraiment voir ‘The Golden Star’ gagner son premier titre chez les Heavywaight à la NJPW. Et par la suite, pourquoi pas, avoir un match contre son éternel rival, Kenny Omega à Wrestle Kingdom. Mais il semble que la NJPW ne soit pas encore prête à trop rétrograder Tanahashi sur la carte du Tokyo Dome Show. Quoique, vu l'annonce précédant ce match d'un certain Omega vs. Jericho, il se pourrait que le titre Inter-Continental ne soit pas un "Semi Main Event" cette année. Une première tant ‘The Once in Century Talent’ est devenu le remplaçant de Shinsuke Nakamura au niveau de ce championnat. C'est simple, depuis le départ de "Swagsuke", il a été présent dans 7 matches pour ce titre, parmi les 16 matches comptant pour ce titre à ce jour !
Tomohiro Ishii vs. Keith Lee
(RevPro/NJPW Global Wars 2017 - Night 1 - 09/11/17 - Londres, Angleterre)
La célèbre citation de Mark Twain : "It's not the size of the dog in the fight, it's the size of the fight in the dog" (ou “Ce n’est pas la taille du chien qui compte, mais la taille de son agressivité”) décrit parfaitement le schéma de ce match.
Tomohiro Ishii n'est en général pas vraiment considéré comme un "underdog" mais pas cette fois. En même temps quand on sait qui il avait en face de lui, aucun doute n’était possible : contre un super poids-lourd aussi agile et explosif que Keith Lee, n’importe qui jouerait le rôle de l’"underdog".
Quand bien même, il n’a jamais démérité son surnom de ‘Stone Pitbull’ ! Surtout quand on le voyait revenir à la charge, et en demander toujours plus, face à l'imposant Keith Lee et ses coups qui en terrasseraient plus d'un ! Cette super dynamique "Big Man vs Underdog" nous a donné un fantastique affrontement entre les deux, ponctué par de sacrés "near falls" avec un très bon timing. Sans doute un des meilleurs matchs en Europe cette année !
J'espère en tout cas qu’après un tel match, la New Japan va considérer Keith Lee pour 2018.
What I Liked This Month : Les Matches du Mois - édition Octobre 2017
- Par heisenbergbad
- Le 03/11/2017
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Ce mois d'octobre était décidemment placé sous le signe de la cohésion. La cohésion en équipe, grâce à une « feud » de qualité côté WWE et un grand tournoi pour la wXw. Mais aussi une cohésion en terme de rivalités solos, avec des oppositions in-ring superbes offertes par la NJPW et la NOAH.
The New Day (Big E & Xavier Woods) (w/Kofi Kingston) © vs The Usos (Jimmy & Jey Uso) - Smackdown Tag Team Championship Hell In A Cell Match
(WWE Hell In A Cell 2017 - 08/10/17 - Detroit, Michigan)
Ce « feud ender » entre ses deux grandes équipes de Smackdown Live fut un pur règlement de compte. Pas d'autre moyen pour qualifier cette quatrième rencontre. Un chapitre final (pour le moment) pour cette excellente rivalité, finalement remporté par les Usos.
Je ne suis généralement pas fan des changements de titres répétés, mais dans le cas de cette rivalité, c'était aussi bien réalisé que justifié. Sans oublier la victoire finale de Jimmy & Jey, ce « booking » a montré que les deux équipes étaient du même calibre, qu'aucune n'arrivait vraiment à prendre le dessus sur l'autre.
Et quel match pour le démontrer et en terminer ! Les Usos et The New Day se sont servis de la cage à très bon escient – c'est-à-dire, surtout dangereusement. Je pense notamment à un Suicide Dive très risqué, de Jimmy exécuté sur Big E alors qu'il était sur les épaules de Jey, laissant peu d'espace à l'atterrissage vu que la cage était derrière son dos ... Et comment rester impassible devant ces véritables scènes de tortures avec Xavier Woods, accroché au poteau, pour se faire matraquer à coups de Kendo Stick !
L'innovation était même de rigueur dans ce match. Par exemple, Xavier Woods faisant prisonnier Jey Uso avec des Kendo Sticks fixés dans le coin de la cage : du jamais vu.
En résumé, toute cette folie, innovation et violence en ont fait sans doute l'un des meilleurs Hell in a Cell matches de ces dernières années.
KUSHIDA © vs Will Ospreay - IWGP Junior Heavyweight Championship Match
(NJPW King Of Pro Wrestling 2017 - 09/10/17 - Tokyo, Japon)
Par quatre fois, ces deux hommes s'étaient affrontés : deux fois l'an dernier pour ce titre, et deux fois cette année en finale de grands tournois (à savoir, le Best of Super Juniors et la WCPW Pro-Wrestling World Cup). Et à chaque fois, KUSHIDA est ressorti vainqueur du combat.
Mais cette fois, pour leur cinquième rencontre, je me suis dit : « C'est la bonne pour Ospreay ! ». Ainsi, comme une prémonition, l'Anglais a finalement vaincu son plus grand rival dans un match d'une grande qualité – remportant par la même occasion son premier titre de champion Junior à la NJPW, après plus d'un an et demi de séjour. Une victoire amplement méritée, comme en a témoigné la réaction du public nippon.
Et ce ne fut pas tâche facile pour l'ancien ROH TV Champion, tant il aura eu à anticiper la grande majorité des attaques de son adversaire. Parmi les contres notables : son Back To The Future de la deuxième corde contré en Ace Cutter. Une manœuvre toute aussi spectaculaire et technique que le contre de KUSHIDA, attrapant Will dans un Armbar en réponse à son Sasuke Special à l'extérieur du ring. Une première !
Selon moi, cet autre « blow-off match » était pour sûr l'un de leurs meilleurs combats – probablement juste derrière leur affrontement en finale du BOSJ Tournament.
The Briscoes (Jay & Mark Briscoe) vs Ringkampf (WALTER & Timothy Thatcher) - wXw World Tag Team League Block B Match
(wXw World Tag Team League - Day 1 - 06/10/17 - Oberhaussen, Allemagne)
La wXw World Tag Team League est connu comme étant le plus grand tournoi de catch par équipe en Europe. Et ce Main-Event, au premier jour de compétition, a définitivement su être à la hauteur des attentes.
D'un côté, les pionniers du catch par équipe du circuit indépendant américain, par 8 fois champions par équipe de la ROH, les frères Briscoe ; et de l'autre, les brutaux techniciens de Ringkampf, le champion Atlas de la PROGRESS, WALTER, et l'ex-champion de l'EVOLVE, Timothy Thatcher. Un clash de poids-lourds de « indy wrestling » occidental !
Aucune des deux équipes n'a d'ailleurs eu un réel avantage dans ce match, chacune se rendant coup pour coup jusqu'à la victoire (par soumission s'il-vous-plaît) d'une faction en pleine expansion à l'international.
Kenoh vs Katsuhiko Nakajima - Global League Block B Match
(NOAH Global League - Day 1 - 14/10/17 - Tokyo, Japon)
Ces deux adeptes du « kick wrestling » nous ont offert un combat des plus « stiffs » ! Et ce, dès le début de la rencontre, chacun s'administrant respectivement une Dragon Suplex et une German Suplex à l'extérieur !
Sans oublier, un peu plus tard dans le match, un féroce échange de "Kicks" tous douloureux, et plus bruyant les uns après les autres… Un parfait exemple de « stiff-fest » !
Surtout, au-delà de l'aspect purement in-ring, Kenoh a enfin eu l'occasion de tenir tête à un catcheur du calibre de Nakajima, l'ancien GHC Heavyweight Champion. Il a ainsi montré qu'il avait sa place au sein d'une division poids-lourd qu'il vient d'intégrer.cette année. Prouvant encore une fois qu'il était le catcheur le plus Badass de la NOAH dans ce match
Ringkampf (Timothy Thatcher & WALTER) vs Massive Product (Jurn Simmons & David Starr) - wXw World Tag Team Championship & World Tag League 2017 Final Match
(wXw World Tag Team League - Day 3 - 08/10/17 - Oberhaussen, Allemagne)
Grâce à ses deux tournois annuels principaux, la wXw a vraiment réussi à faire de 2017, son année ! Preuve en est, avec ce match absolument à voir, provenant encore de la wXw World Tag League.
Une superbe finale à l'enjeu renforcé. En effet, pour avoir échoué durant la compétition, les champions, The Young Lions, durent renoncés à leur titre de champions par équipe afin qu'ils soient remis en jeu lors de la finale du tournoi.
Bien qu'opposant un duo assemblé en quelques jours, Massive Product, et une équipe bien plus expérimentée, Ringkampf, demi-finaliste l'an dernier, le match était finalement très bien construit. Malgré leur désavantage, David Starr & Jurn Simmons se sont tout de même bien battus, faisant craindre une défaite des impitoyables techniciens à plus d'un moment. Mais la technique, l'expérience et la brutalité de Ringkampf constituaient une combinaison trop imparable pour eux.
Après plusieurs séjours en Allemagne, il semble désormais que Timothy Thatcher se soit trouvé une seconde maison avec la wXw. Son émotion, après avoir gagné les titres, le prouve très bien. Les deux nouveaux champions dédiant, par ailleurs, cette victoire à le troisième pilier de Ringkampf, Axel Dieter Jr., qui est allé prêcher leur philosophie outre-Atlantique (cad. à la WWE, pour ceux qui auraient loupé l'info) : Die Matte Ist Heilig. Le ring est sacré !
Eddie Edwards © vs Naomichi Marufuji - GHC Heavyweight Championship Match
(NOAH The Great Voyage In Yokohama 2017 Vol.2 - 01/10/17 - Yokohama, Japon)
Dans le WILTM du mois d'août, je parlais de l'excellent Nakajima vs Edwards, évoquant à la fin la consécration de l'Américain au pays du Soleil levant. Hé bien, il n'aura suffit que de quelques minutes pour qu'il eut à se préparer à un challenge encore plus ardu : affronter nul autre que le légendaire Naomichi Marufuji, dernier vestige de la NOAH de la grande époque ! Pas une mince affaire pour le premier champion « gaijin » … mais rien de mieux pour faire démonstration de son talent.
Les deux se sont effectivement livrés une bataille monstrueuse, dégainant Tiger Driver, Top Rope Spanish Fly et même un terrifiant Suicide Dive d'Eddie sur Marufuji, alors chevauchant une barrière à l'extérieur ! Un vrai plaisir de retrouver l'Eddie Edwards des matches de haut niveau.
Trick of The Tale II : Un nouveau jour se lève ! (2/4=Final)
- Par
- Le 04/09/2015
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Note : Cette suite tardive du deuxième opus officiel de Trick of The Tale a été simplement publiée par demande de lecteurs. Malheureusement, aucune conclusion n'y sera donnée - à cause, d'une part, de mon propre manque de travail momentané à son sujet et, d'autre part, à cause du nouveau succès de New Day qui incarne aujourd'hui une personnalité (en tant que groupe) qui me ravit et qui ne pourrait donc que me biaiser. En espérant néanmoins que les impatients se satisafassent de cette saga incomplète, je compte bien trouver une inspiration particulière pour écrire une troisième série Trick of The Tale, vouant elle à être entière.
Trick of The Tale II : Un nouveau jour se lève ! (1/4)
- Par
- Le 22/05/2015
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« Stand up for righteouness, justice, truth. You gotta call on that something that can make a way out of nowhere, this power. I tell you I've seen a lightin flash, I've heard the thunder roar. Sometimes I feel discouraged. He promised never to leave me alone. Black men and white men at the table of brotherhood. I have a dream. Free at last, thank God all-mighty, we are free at last ! »
– Martin Luther King
Prologue
Nous sommes le 17 mai 2015 à Baltimore, alors que la WWE présente son premier 'Special Event' en préparation du grand SummerSlam 2015, Payback 2015. Au début de la soirée, dans les vestiaires principaux, le joyeux trio A New Day est à quelques minutes d'apparaître sur la scène en direct sur le WWE Network.
Et pour la première défense des titres de champions par équipe de Kofi Kingston et Big E Langston, Xavier Woods s'est mis dans les conditions d'un vrai manager de champions. Affublé d'un magnifique costume argenté, d'une chemise rouge vif et d'une paire de lunettes noires, X (comme l'ont surnommé ses deux compères) entend bien maître le feu à la Royal Farms Arena tel une star de « black music ».
Gardant leurs ceintures au terme de leur combat (lequel s'est terminé sur une petite controverse), les mains de Kingston & Langston sont levées par Woods, bousculant quelque peu l'arbitre pour y parvenir avant lui.
Puis, plus d'une heure après leur quart d'heure d'action – à l'approche du 'I Quit' Match opposant le champion des États-Unis John Cena à Rusev, les caméras se retrouvent à nouveau face à A New Day, enchanté par la victoire du soir :
- Xavier : « Les gars, vous avez été fabuleux ce soir !
- Big E : Fantastiques, tu veux dire !
- Kofi : Ouai, dommage qu'on soit pas quatre … [rires]
- Xavier : [Rires] … Comme quoi, on a pas besoin d'être plus de trois pour réaliser mon rêve. Celui qui nous a donné l'envie de créer ce petit comité. Ses débuts ont été difficiles mais je sens qu'il est temps pour nous de nous élever et d'enfin voir se lever ce 'nouveau jour' que nous prêchons !
- Kofi : Et doucement Martin Luther King ! [rires] »
Comme à son habitude, l'indomptable roi de la savane de Vince McMahon remporte un nouveau 'I Quit' Match au détriment du rhinocéros russe enfin écarté de son territoire de chasse. Sur ces célébrations, John Cena reçoit la visite de ce bon collègue Kofi et de son protégé Big E. Surpris par cet élan d'amitié, Cena – épuisé, curieux mais néanmoins heureux – semble un peu dépassé et se laisse entraîner.
C'est ensuite au tour de Xavier Woods de se joindre à eux, interrogeant davantage le champion. Celui-ci propose de chanter quelque chose pour cette victoire finale des USA sur l'envahisseur malveillant et, sans attendre de réponse de son interlocuteur, commence à faire chanter et danser le public. 'The Champ' perdu tente de l'interrompre mais est agrippé par les deux autres, aux visages d'un coup refroidis. Il se retourne alors vers Woods, et obtient comme réponse un coup de poing américain inattendu dans la mâchoire !
Sous un silence général, Big E s'empare de la ceinture de John Cena et l'offre à X, avant de repartir tous les trois comme si de rien n'était. Comme si cette soirée allait appelé un jour nouveau, sans que rien n'y personne ne s'en trouve changé …
... A SUIVRE ...