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Quels lutteurs d'aujourd'hui seraient des "ECW Originals" ?
Le 01/04/2015

En 2001, Paul Heyman validait la banqueroute de sa compagnie Extreme Championship Wrestling (ECW). Une énorme perte pour le Monde du catch qui allait bientôt être monopolisé par la WWF/E de Vince McMahon. Si les influences ont été nombreuses et importantes (notamment grâce à la Ring of Honor, la CZW, Gabe Sapolszky, la House of Hardcore, etc), nous sommes en doit de nous demander à quoi ressemblerait l'ECW quatorze ans après sa (vraie !) disparition.
Ainsi est venue la question titre "Quels lutteurs d'aujourd'hui seraient des "ECW Originals" ?" et l'article qui va suivre, listant 14 lutteurs actifs actuellement qui auraient pu incarner le coeur d'une ECW moderne.
Quelques Mentions Honorables :
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Drew Galloway : 'The Chosen One' devenu William Wallace d'une révolution catchesque, l'actuel monstre du circuit indépendant (champion de l'ICW, EVOLVE ou encore DG:USA) dans son incarnation actuelle aurait très bien pu s'intégrer dans les bas-fonds de l'ECW Arena. Extrêmement sous-estimé et grande gueule sur le ring, Galloway aurait été une parfaite version actuelle (en "face") d'un certain Shane Douglas.
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Finn Balor : Comme Eddie Guerrero, Dean Malenko, Chris Benoit (dont il s'est énormément inspiré et avec qui il est lié, puisqu'il a incarné Pegasus Kid II à la NJPW) ou Chris Jerircho, l'ex-Prince Devitt s'est bâti une réputation et une carrière au Japon. Il va de soi donc, que Paul E. l'aurait engagé pour l'amener aux Etats-Unis avant quiconque. Peut-être aurait-il été même l'origine du "démon" pour la première fois aperçu à Wrestle Kingdom 8 ?
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Samoa Joe : Première top-star de la Ring of Honor en 2002-2005, Samoa Joe aurait été l'un de ses "misfits" maximisant son potentiel à l'ECW. Un mix de Bam Bam Bigelow et de Taz qui aurait fait mouche instantanément.
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Jay Briscoe (ou les Briscoes) : Paysans étonnants, les frères Briscoe auraient été les Gangstas d'une ECW version 2015. En particulier Jay Briscoe, bien plus charismatique et doué au micro que son cadet, qui aurait même pu tater un titre Mondial.
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Chris Hero : Avec beaucoup de talents, Hero est un lutteur unique, difficilement "castable" dans la mid-card de grosses compagnies comme l'étaient la WWF/E et la WCW dans les années 1990s. Néanmoins, tellement innovant et réaliste, 'The Knockout Artist' - malgré son physique peu présentable - aurait été l'une des attractions de l'ECW.
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AJ Styles (ou The Bullet Club)
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Paige : Si l'ECW avait une division féminine, l'ex-Saraya Knight en aurait été la reine. Jeune, très talentueuse et surtout pleine de personnalité, Paige aurait sans doute rivalisé de popularité avec la plupart des lutteurs masculins (... Surtout dans une éventuelle rivalité face à Candice LeRae !)
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Jimmy Jacobs : 'The Zombie Princess' et génie de l'horreur de la Ring of Honor aurait eu une place de choix dans le roster de l'ECW. Le genre de rôles qu'incarnait Raven, dans les années 1990s.
Jimmy Havoc

Actuel champion et leader du mouvement anti-progrès de la PROGRESS Wrestling, Havoc est un mélange très explosif de Jimmy Jacobs et de Raven. Figure de proue de la promotion ascendante de Londres - très influencée par l'ECW et la toujours appréciée Pro-Wrestling Guerrilla -, Havoc aurait été détesté par les "smarts" de Philadelphie.
Très "hardcore" quand il le faut, il n'aurait pas craint de souffrir et de faire souffrir les autres lutteurs sur le ring et se serait intégré parfaitement à cet environnement "underground" violent. Enfin, de la même façon qu'il le fait avec la PROGRESS, il aurait incarné le parfait "heel" conservateur anti-innovation d'une ECW actuelle (plus protée vers le "strong-style", le "pure wrestling" et le "shoot wrestling" si l'on écoute Paul Heyman lui-même).
The Sumerian Death-Squad (Tommy End & Michael Dante)

The Sumerian Death-Squad est un duo de deux lutteurs hollandais, qui a marqué le catch par équipe en 2014 avec plusieurs règnes de champions à travers le Monde. Après une lente ascension en solo, l'un d'eux - Tommy End - est aujourd'hui l'un des meilleurs lutteurs d'Europe et l'un des plus demandés du circuit indépendant, ayant fait ses débuts à l'EVOLVE ce mois-ci et bientôt à la PWG.
Si leur catch et leur style mêlant puissance et "stiff wrestling" est la source de leur succès, leurs personnalités ne sont pas à négliger. Fondateurs de leur propre marque, The SDS n'est pas ainsi nommée pour rien et incarne un duo inquiétant, prêchant une philosophie occulte (qui pourrait mettre mal à l'aise ceux qui ne les connaîtraient pas encore). Deux ingrédients qui les auraient amenés vers de très hautes sphères chez une ECW version 2015 !
Shinsuke Nakamura

De l'ombre à la lumière, Shinsuke Nakamura serait sans doute l'une des attractions les plus étranges mais non moins divertissantes d'une ECW moderne. Bien intégré par son fort bakcground dans le MMA, il aurait réellement explosé grâce à son attitude de "Swag-suke".
Précédemment présenté comme le Bob Backlund nippon en tant que 'Super Rookie' de la New-Japan Pro-Wrestling, Nakamura a développé une personnalité bien à lui à son retour d'un long séjour au Mexique, avec le Consejo Mundial de Lucha Libre (CMLL). Depuis, devenu leader charismatique du clan CHAOS, il est l'une des plus grandes stars de la compagnie #1 du Pacifique. Une telle réputation l'aurait sans doute fait atterir aux Etats-Unis, dans le ring de l'ECW, où il aurait rivalisé de popularité avec un autre "cool guy" de l'époque, Rob Van Dam.
Grado

Colt Cabana écossais, le jeune - et très limité sur le ring - Grado est LA star de l'Insane Championship Wrestling (ICW), l'une des compagnies les plus florissantes du Royaume-Uni actuellement. Copié-collé de l'ECW des années 1990s en moins grunge et en plus fêtard, l'ICW n'aurait sans doute jamais existé sans le vide laissé par la disparition de l'ECW.
Néanmoins, rien n'est dit concernant l'existence de la Grado-Mania. Complet outsider dans une ECW plus basée sur le MMA, l'écossais aux aires de Big Daddy aurait totalement acquis le public de l'ECW, comme il l'a fait à l'ICW.
Young Bucks (Nick & Matt Jackson)

Comment Paul Heyman aurait pu passer à côté des deux rockstars du circuit indépendant moderne ? Le duo qu'on ne présente plus aurait été les nouveaux Dudley Boys d'une ECW moderne pour deux raisons : leur catch par équipe sans cesse en évolution et leur charisme à toute épreuve.
Rebelles et casse-couilles de première, les frères Jackson auraient été immensément populaires à Philadelphie. Sans parler du Bullet Club dont ils sont les membres, qui aurait défié toute concurrence en matière de buzz !
Kevin Owens

Bagarreur, innovateur et "hardcore" à la fois, l'ex-Kevin Steen aurait été un atout de poids (sans jeu de mots) pour l'ECW, fut-elle été encore en activité aujourd'hui.
Controversé, agressif et intense, l'actuel champion de NXT aurait été un roi ("heel" ou "face") à l'ECW. Sans jeune parcours à NXT et sa rivalité face à El Generico à la Ring of Honor et à la PWG en sont les preuves les plus tangibles.
Awesome Kong

Dans les années 1990s, l'ECW en a eu des "monsters", des lutteurs simplement utilisés pour détruire les autres pour le divertissement des spectateurs. De 911 à Sid (oui, le même qui s'est appelé Sid Justice ou Sycho Sid), en passant par Brian Lee et Big Dick Dudley, la promotion #3 des Monday Night Wars savait y faire en matière de bulldozers humains. Mais (et si on exlcut l'atroce Nicole Bass), elle n'a jamais eu de version féminine de ce genre de personnages.
Ainsi, en 2015, l'ECW aurait-elle sans doute eu Awesome Kong dans ce rôle. Fierté de la Knockouts Division de la TNA à sa création et même aujourd'hui, elle est l'une des plus talentueuses lutteuses s'étant inspiré des célèbres Aja Kong et Bull Nakano du Japon. Et si son duo avec Rockstar Spud lors de TNA One Night ONly : Joker's Wild 3 ne nous a pas encore convaincu, elle serait vraiment parfaite même dans un roster majoritairement masculin.
Brock Lesnar

L'attraction #1 de la WWE et toujours client de Paul Heyman aurait sans doute été attrapé par l'ECW juste avant d'être engagé par la "big league". Lutteur amateur de renom et record-man de l'UFC, Lesnar aurait eu tout ce qu'il fallait pour être l'un des centres d'une ECW version 2015.
Le successeur parfait pour le malheureusement disparu Mike Awesome, dont le thème d'entrée pourrait même servir à 'The Conqueror' encore aujourd'hui !
Rockstar Spud

Du dragon cracheur de F-5 à la petite souris devenue grande d'Impact Wrestling.
Véritable Mick Foley (plus particulièrement Mankind circa 1998-1999) dans le corps de Spike Dudley (son idole), avec le talent de Mikey Whipwreck, l'ancien Chief of Staff de Dixie Carter serait le parfait "underdog" de l'ECW. Enchantant les fans par son charisme et son humour, Spud - à l'image de Grado, en bien plus talentueux - aurait conquis 100% des fans de l'ECW. Le Tommy Dreamer moderne !
Bram

Jadis, l'ECW avait le toujours actif Rhino. Aujourd'hui, la TNA a Bram. Talent très sous-estimé par la WWE, le véritablement nommé Tom Latimer est devenu l'une des stars montantes d'Impact Wrestling en un rien de temps, non sans l'aide de sa rivalité très violente face à Abyss.
Devenu 'The New King of Hardcore' après cela, il exploite aujourd'hui un nouveau côté de son talent, plus psychologique, dans sa rivalité face à son ex-meilleur ami Magnus. Bien plus doué donc que Rhino en 2000-2001, Bram serait un "hit" instantané pour l'ECW, serait-elle encore là en 2015.
Low-Ki

En 1996, The Tazmaniac devenait Taz, une machine à catch et l'un des premiers lutteurs hybrides entres MMA et catch. Surnommé 'The Human Suplex Machine', rien ne l'arrêtait, que ce soit l'imposant Bigelow ou le magouilleur Douglas.
Si Brock Lesnar ou Samoa Joe se rapprochent aujourd'hui de cette définition, un lutteur bien spécifique collerait parfaitement au rôle : Low-Ki.
Premier champion de l'Histoire de la Ring of Honor et l'un des talents sélectionnés par Paul Heyman si l'ECW avait survécu en 2001 (avec, notamment, parmi eux : Homicide, Christopher Daniels ou CM Punk), 'The World Warrior' n'a jamais été utilisé au maximum de son potentiel de star (excepté pendant son pbref séjour à l'EVOLVE). Certes, moins talentueux que Taz au micro, le pitbull du Beat-Down Clan d'Impact Wrestling serait même capable de s'en prendre à un Brock Lesnar. Le genre de matches que seule l'ECW aurait eu le cran d'organiser en 2015.
Dean Ambrose

Tout comme Mr. Anderson à la TNA, Dean Ambrose est sans doute ce qui se rapproche le plus de 'Stone Cold' Steve Austin en 2015. Charismatique, très efficace dans ses promos et complètement barjo sur un ring, 'The Lunatic Fringe' aurait été un parfait "top-face" pour une ECW version 2015.
De plus, possédant un passé richement lié à l'ultra-violence de la Combat Zone Wrestling, l'ex-Jon Moxley n'aurait pas mis longtemps à s'habituer au vibe de l'ECW et à exceller dans un tel environnement. Sans doute, une évolution de The Sandamn, en bien plus talentueux.
Bray Wyatt

Si le plus grand chef d'oeuvre de Vince McMahon est The Undertaker, celui de Paul Heyman reste Raven. Et qui de mieux pour en incarner sa version moderne que le successeur au 'Deadman', Bray Wyatt ?
Totalement insignifiant en tant qu'Husky Harris (comme Raven en tant que Scotty The Body), 'The New Face of Fear' aurait trouvé un public en un clin d'oeil à l'ECW. Détenteur d' un in-ring unique, Wyatt est aussi un excellent orateur ... De quoi véritablement rappeler Raven, et même sa Raven's Flock en repensant à la Wyatt Family. 'The Eater of Worlds' aurait donc sans doute été 'The Maker of Money' pour une version actuelle de l'ECW.
CM Punk

Si, certes, CM Punk est aujourd'hui un combattant MMA plus qu'un lutteur, comment passer à côté pour un tel classement (et puis, sans doute qu'il approuverait une telle tricherie !) ?
'Paul Heyman Guy' de la première heure, Punk était l'un des ceux que Paul E. voulait absolument voir à l'ECW en 2001-2002 avant d'envisager la banqueroute. Véritable amélioration de Steve Corino, Steve Austin (circa 1994-1995 à l'ECW) et Shane Douglas (oui, encore lui !), 'The Self-Proclaimed Best In The World' aurait été LA star de l'ECW moderne.
Alliant un look punk-rock à une grande gueule "anti-establishment", sans oublier un style de catch entre "world style" et jiu-jitsu, 'The Straight Edge Superstar' aurait été l'homme de n'importe quelle situation pour l'ECW, et sans doute celui qui l'aurait emmené vers les plus hauts sommets.
Il était une fois au Japon : Tatsumi Fujinami
Le 23/03/2015

Il y a beaucoup de grand catcheurs qui ont marqué l'histoire de la "Puroresu" et laissé une trace de leur passage, ces catcheurs ne seront jamais oublié, et c'est le cas de Tatsumi Fujinami, qui à rejoint la "Class of 2015" pour être introduit au "Hall of Fame" de la WWE la semaine prochaine à l'occasion de Wrestlemania 31. La question que l'on peut se poser est qu'est ce que Tatsumi Fujinami a fait de plus qu'un autre à la WWE ? Pas grand chose. Excepté un bref passage à la fin des années 70 et à la WCW au début des années 90, Tatsumi Fujinami n'a pas été important pour l'histoire de la WWE, c'est même la WWE qui l'a été pour Tatsumi Fujinami. La WWE (alors WWWF) est la première fédération à lui avoir réellement donné sa chance. A l'inverse le 'Dragon de Feu' (Honoo no Hiryu en japonais) comme il est souvent surnommé a été très important pour l'histoire de la "Puroresu" permettant à la New Japan Pro Wrestling de remonter la pente après le désastre de 1987, et innovant trois prises encore beaucoup utilisé dans la "Puroresu" moderne à savoir la "Dragon Suplex", le "Dragon Sleeper" et le "Dragon Screw".
La naissance du Dragon
Comme tout les jeunes japonais de sa génération, Tatsumi Fujinami grandit en regardant Rikidozan battre un par un les "Gaijins" (le nom donné aux occidentaux au Japon) jouant le rôle des "heels", mais le jeune Tatsumi Fujinami est plus impressionné par les prouesses de la star montante qu'est Antonio Inoki. C'est au début des années 70, qu'il décide de devenir lui aussi un catcheur, il rejoint le dojo de la Japan Wrestling Association, première fédération de catch du Japon, fondée en 1953 par Rikidozan. Il s'inspire de son idole, Antonio Inoki et adopte un style plus technique.
Il s'entraîne sous les ordres de Antonio Inoki et de Karl Gotch (ce dernier est un catcheur belge, devenu légendaire au Japon, il est crédité comme l'inventeur de la "German Suplex" et est surnommé 'Kamisama' au Japon, Kami signifie Dieu et Sama est la marque de respect la plus haute pouvant être donné). Tatsumi Fujinami rejoins la division "Junior Heavyweight" de la JWA, les "Junior Heavyweight" étaient laissé au second plan (au troisième plan même, vu que dès les années 70, le catch féminin rencontré une grande popularité grâce à la All Japan Women's Pro Wrestling et à la popularité de Mach Fumiake puis de "The Beauty Pairs"). En 1972 quand Antonio Inoki quitte la Japan Wrestling Association, Tatsumi Fujinami est l'un des rares catcheurs à le suivre, pour créer ce qui deviendra la New Japan Pro Wrestling. Tatsumi Fujinami reste dans le bas de la carte, et est envoyé dans d'autres fédérations dans le monde, tel que la Universal Wrestling Association au Mexique, mais surtout à la World Wide Wrestling Federation (qui deviendra la WWE) à la fin des années 70. Tatsumi Fujinami prend de l'importance à la WWWF, à tel point qu'il réussi à toucher l'or du "WWWF Junior Heavyweight Championship" première ceinture qu'il remporte dans sa carrière, il est également le premier catcheur japonais à toucher le titre, il ramène le titre au Japon, qui ne sera détenu plus que par des japonais (excepté un règne du Dynamite Kid) jusqu'à son retrait en 1985. Lorsque Tatsumi Fujinami ramène le titre au Japon, c'est le premier titre pour les "Junior Heavyweight", il pose les bases de la future popularité de la division "Junior Heavyweight" qui connaîtra une popularité sans précédent, dans les années 80 grâce à Tiger Mask (le premier, donc Satoru Sayama), la division "Junior Heavyweight" est encore aujourd'hui un élément important de la New Japan Pro Wrestling, mais aussi du catch japonais, aujourd'hui certains "Junior Heavyweight" compte parmi les catcheurs plus populaires de leur fédérations, tel que KENTA (Hideo Itami à NXT), Naomichi Marufuji, Hayabusa ou Kota Ibushi. En 1981, Tatsumi Fujinami quitte la division "Junior Heavyweight" pour la division "Heavyweight", il fait équipe avec Riki Choshu jusqu'en 1983. Tatsumi Fujinami est choisie pour faire partie du tournoi qui décidera du premier "IWGP Heavyweight Championship" qui servira de titre majeur pour la NJPW, et qui est aujourd'hui le titre le plus importants de tout le Japon, Riki Choshu n'est pas choisi et trahit Tatsumi Fujinami, Riki Choshu effectue le premier "heel turn" par trahison du Japon. Tatsumi Fujinami ne gagne pas le tournoi, remporté par Antonio Inoki. Il commence à faire équipe avec Kengo Kimura, qui deviendra son allié tout au long de sa carrière à la NJPW.
En 1987 à lieu le plus grand désastre de l'histoire de la NJPW, au Ryogoku Kokugikan créer en 1985 et dirigeait par l'association de Sumo japonaise. La NJPW avait un contrat avec le célèbre réalisateur, acteur et comédien Takeshi Kitano (connu entre autre pour avoir réalisé de nombreux films qui compte parmi les grands classiques du cinéma japonais, tel que Sonatine ou Kids Return), qui dirigeait un clan de "heel" qui comprenait entre autre Riki Choshu. Le "Main Event" du show était prévu d'être un match entre Riki Choshu, alors "top heel" de la NJPW, contre Antonio Inoki qui était le "top face", le match était très attendu et avait amené de nombreux fans. Mais le match tourne court quand, Hiroshi Hase, lui aussi membre du clan de Takeshi Kitano arrive pour attaquer Antonio Inoki pour lui faire gagner le match par disqualification, à la suite du match, les fans commencent une véritable émeute, risquant de mettre le feu au batîment, il aura fallut une heure à la police japonaise pour stopper l'émeute.
Le Règne du Dragon
A la suite de cet incident, la NJPW n'est plus diffusé en prime time, mais à minuit, elle touche moins d'argent de la part chaîne et les catcheurs sont moins payé ce qui provoque le départ de plusieurs catcheurs, ce qui est l'une des raisons du départ de Akira Maeda (l'une des "tops stars" de l'époque) pour reformer la Universal Wrestling Federation, une fédération de "Shoot-Style" (ou les coups sont portés réellement, mais les résultat y sont toujours prédéterminé) active de 1984 à 1985. Après ce tragique événement, la NJPW doit trouver de nouvelle star, avec le départ de Akira Maeda suivit par d'autre catcheurs. Tatsumi Fujinami sera l'une de ses nouvelles stars, remportant le "IWGP Heavyweight Championship" laissé "vacant" par Antonio Inoki dès 1988. Tatsumi Fujinami connaîtra trois règnes sans jamais avoir perdu son titre, son premier règne finira quand son titre sera remis "vacant" après un "draw" contre Riki Choshu, il regagnera le titre en gagnant un rematch contre Riki Choshu pour déterminer le nouveau champion, son second règne finira quand le titre est mis "vacant" pour organiser un tournoi pour célébrer le premier show au Tokyo Dome (plus grosse arène du Japon, rare sont les fédérations à pouvoir se vanter d'avoir organiser un show au Tokyo Dome) de la NJPW en 1989, il perdra le tournoi, mais gagnera à nouveau le titre des mains de Riki Choshu en 1990. Il connait sa première défaite pour le titre en 1990, contre Big Van Vader, mais récupère le titre assez rapidement. Tatsumi Fujinami va se mettre à voyager hors du Japon pour rencontrer le succès ailleurs, notamment à la Catch Wrestling Association en Europe, mais surtout à la World Championship Wrestling, il remporte le "NWA World Heavyweight Championship" des mains de Ric Flair. Il devient alors la première personne à detenir le "NWA World Heavyweight Championship" et le "IWGP Heavyweight Championship" simultanément, exploit qui sera notamment réédité en 1993 par The Great Muta, à la suite de sa victoire sur Masahiro Chono. Il perd le titre peut après contre Ric Flair dans le "Main Event" du premier SuperBrawl de la WCW, dans un match d'unification pour le titre de la NWA et de la WCW. Tatsumi Fujinami prend pour disciple Osamu Nishimura, les deux formeront une équipe à l'aube des années 2000, ils remporteront même le titre par équipe de la NJPW le "IWGP Tag Team Championship", titre dont Tatsumi Fujinami avait été le premier champion plus de quinze ans plus tôt (avec son partenaire de longue date, Kengo Kimura).
En 1999 Tatsumi Fujinami était nommé président de la New Japan Pro Wrestling, il désirait prendre sa retraite pour se concentrer sur son nouveau rôle, il débutait (comme son mentor Antonio Inoki en 1994) un compte un rebours jusqu'à sa retraite. Mais finalement il continue sa carrière à cause du manque de popularité de la "Puroresu" à cette époque, en 2004 il commence à dirigé une série d'évenement indépendant avec son disciple Osamu Nishimura qu'il nomme MUGA. Jusqu'en 2006, ou à la suite d'un problème dans les vestiaires, Tatsumi Fujinami quitte la New Japan Pro Wrestling après plus de trente ans passé à la New Japan Pro Wrestling. La MUGA devient une fédération à part entière et est rapidement renommé Dradition, issu d'un mot valise entre 'Dragon' le surnom de Tatsumi Fujinami et 'Tradition' car la Dradition se concentre plus sur le "Strong Style" tel que proposé par Antonio Inoki. La Dradition est toujours active aujourd'hui, et Tatsumi Fujinami continue de lutter en plus d'apparaître dans d'autre show indépendant du Japon, notamment à la Wrestling New Classic (qui était l'une des principales fédérations indépendante du Japon, fondée par Tajiri en 2012 pour succéder à la Smash, elle a fermé en 2014 et son "roster" à rejoint la Wrestle-1 pour les hommes et la Reina pour les femmes). Plus récemment son fils, LEONA Fujinami a fait ses débuts à la Dradition en 2013. LEONA est l'un des rares catcheurs de seconde génération au Japon (comme Katsuyori Shibata fils de Katsuhisa Shibata, ou Daichi Hashimoto fils du défunt Shinya Hashimoto), et comme tous les catcheurs de seconde génération au Japon rien ne lui sera donné il devra prouvé qu'il le mérite, l'exemple le plus flagrant et celui de Mitsuo Momota et de Yoshihiro Momota, fils du père de la "Puroresu" Rikidozan, leurs palmarès combiné ne donne la victoire que d'un seul titre mineur, parce qu'ils n'étaient pas assez bon pour batîr leur propre carrière. Hors du catch, Tatsumi Fujinami a essayé d'entrée dans la politique (comme Atsushi Onita, Antonio Inoki, Hiroshi Hase ou The Great Sasuke tous élu au parlement japonais) sans succès. Encore aujourd'hui à plus de 60 ans, Tatsumi Fujinami continue sa carrière, en luttant dans sa Dradition, il continue également d'apparaître dans d'autres fédération indépendante tel que la DDT Pro Wrestling (fédération de "Sports Entertainment" japonais) ou à la Real Japan Pro Wrestling (fédération qui mixte le catch avec les arts martiaux) de Satoru Sayama, plus connu sous le nom de Tiger Mask I.
Tout au long de sa carrière, Tatsumi Fujinami aura été le premier catcheur japonais à avoir rencontré le succès dans les divisions "Junior Heavyweight" et "Heavyweight", mais aussi l'un des rares catcheurs à avoir connu le succès dans les différents pôles du catch (comprener par là : Europe, États-Unis, Mexique, Japon) ce qui est encore plus rare pour un catcheur japonais, en général les catcheur japonais ne s'exporte pas trop et préfère rester dans leur pays natal. Tatsumi Fujinami aura aussi gagné la réputation d'être l'un des meilleur catcheur des années 80, innovant non seulement avec des prises jamais vu comme la "Dragon Suplex" mais aussi avec son style de catch, Tatsumi Fujinami étant à l'origine un "Junior Heavyweight" il utilisait un style plus agile que les autres "Main Eventer", c'est probablement ce qui la rendu populaire à travers le monde et qui lui à permis de devenir l'une des plus grandes stars de l'histoire de la New Japan Pro Wrestling, que ce soit dans le ring par ses matchs ou ses victoires de nombreuses ceintures ou dans les vestiaires, Tatsumi Fujinami a marqué la "Puroresu" à tout jamais, et sera cette année reconnue par la plus grande fédération de catch au monde.
Il était une fois au Japon : Une autre Puroresu
Le 16/03/2015

Le catch japonais est principalement connu et populaire parmi les fans occidentaux pour son approche sportive du catch, ainsi que pour la qualité des matchs produit inspiré directement des arts martiaux originaires d'Okinawa, pour un résultat plus brutal et « réel » que le catch américain qui joue davantage sur le divertissement que sur le sport. Cependant il existe une toute autre "Puroresu" qui ne compte pas uniquement sur le produit "in ring" pour remplir ses salles, qui ajoute des éléments issu d'autre pays mis à la sauce japonaise, les premières fédérations de ce type sont apparu dans les années 90, surfant sur la popularité d'une part de la Frontier Martial-Arts Wrestling d'Atsushi Onita et du catch "Hardcore", et d'autre part sur la popularité que connaissait la WWE (alors encore WWF) avec son "Attitude Era", ou encore sur l'importation de la "Lucha Libre" au Japon permise grâce à Gran Hamada. Tout ces élèments qui constrastent avec la "Puroresu" traditionnelle gagnent en importance et en popularité au Japon, et permettent à un public peu visé par les fédérations "Mainstream" du Japon (comprené par là NJPW, NOAH et AJPW) à s'intéresser au catch, amenant les fédérations "Mainstream" à changer leurs habitude pour survivre et conserver leurs place devant la popularité montante de ces nouveaux genres de "Puroresu" jusqu'alors inédit au Japon, malgré tout ces idées sont mal perçu par les fans de "Puroresu" occidentaux (par exemple Toru Yano à la NJPW, adulé par les fans japonais car il est drôle, critiqué par les fans occidentaux car il ne répond pas à leur attente).
Le catch "Hardcore"
C'est sûrement la première chose à laquelle on pense lorsque l'on pense à la "Puroresu" alternatif, le catch "Hardcore" à une longue histoire au Japon, importé de Porto Rico en 1989 par Atsushi Onita et sa Frontier Martial-Arts Wrestling (voir l'article consacré). La FMW est rapidement devenu populaire grâce à une innovation constante et un niveau de violence jamais vu avant (et parfois même après), tel que les "brawls" généraux, inventé par la FMW ou encore les célèbres "Exploding Barbed Wire Match" (qui comme son nom l'indique des fils barbelés explosif remplace les cordes). La FMW est sans aucun doute la fédération de catch "Hardcore" la plus populaire de l'histoire, grâce au charisme de ses "top star" tel que Atsushi Onita, Megumi Kudo et Hayabusa, pouvant donner des shows devant des dizaines de milliers de personnes (plus de 50 000 personnes pour leur plus gros show en 1995). Mais en 1999, elle décide d'arrêter de produire du catch "Hardcore" et se tourne vers le divertissement sportif, la FMW ferme en 2002, après la blessure de sa plus grande star Hayabusa.
Mais la FMW, n'est pas la seule fédération à avoir proposé du "Hardcore" au Japon, la W*ING puis sa descendante la IWA Japan essaieront de profiter de l'engouement pour le catch "Hardcore" créer par la FMW pour eux aussi en faire leur fond de commerce, sans connaître le succès, à cause d'un manque de folie et de grandes stars. Lorsque la FMW quitte son rôle de fédération dominant le catch "Hardcore" au Japon, elle permet l'émergeance de la Big Japan Pro Wrestling (ou BJW). Créer en 1996 la BJW propose un catch encore plus violent que la FMW, un catch ultraviolent qui ferait passer les catcheurs de sa cousine américaine, la Combat Zone Wrestling pour des enfants de chœur. Le produit de la BJW mélange les coups violent et puissants de la "Puroresu" à la folie japonaise pour constamment innover dans le "Hardcore", que ce soit en se mettant le feu, en réalisant des chutes de plusieurs mètres sans tables pour alléger le choc, en impliquant des crocodiles ou en se plantant des lames dans le corps, la BJW propose sans aucun doute le produit le plus violent de l'histoire du catch. En plus de la BJW il existe d'autre fédération de catch "Hardcore" tel que la 666 Pro Wrestling, qui propose un catch moins violent que la BJW, mais a réussie à créer une atmosphère. La 666 se présente elle même comme « Wrestling of Darkness », et la plupart de ses catcheurs ont un style punk voir inspiré des mouvements satanistes (tel que Onryo, le fondateur de la 666), tout en étant plus porté sur la comédie que les autres fédérations de catch "Hardcore". La "Joshi Puroresu" possède également sa fédération de catch "Hardcore", à savoir la Oz Academy, fondée et dirigé par Mayumi Ozaki, la Oz Academy propose plus de "brawls" que les autres fédérations de "Joshi Puroresu", mais également plus de "Hair vs Hair", même si cette stipulation ne parait pas "Hardcore", il faut savoir que la chevelure représente la féminité, mais également qu'au Moyen-Age lorsqu'un samouraï était banni il devait se couper les cheveux, cet élément a été repris dans la "Joshi Puroresu" et perdre ses cheveux représente le pire des déshonneur, les catcheuses sont prête à tout pour conserver leur cheveux donnant des matchs plus violent. La principale différence entre le catch "Hardcore" américain et japonais étant la manière dont il est vendu, alors qu'aux États-Unis il est uniquement pour attirer le public, au Japon le "Hardcore" est partie intégrante du match, le "Hardcore" permet de stimuler la peur des catcheurs devant le niveau potentiel de douleur qu'ils vont endurer, mais également l'envie de prouver qu'ils sont les meilleurs, de montrer leur "Fighting Spirit" qui est l'essence même de la "Puroresu", le match qui montre le mieux ceci est le match opposant Megumi Kudo à Combat Toyoda en 1996. Pour exemple la première scène de "Hardcore" au Japon, voyait Atsushi Onita ensanglanté bloqué dans les fils barbelés qui se faisait frapper par ses adversaires, jusqu'à ce qu'il arrive à s'en sortir et à effectuer son retour dans le match pour triompher, les fans ont immédiatement accroché au retour du "babyface" qui surpasse la douleur pour gagner.
Le divertissement sportif
À l'inverse si il y a bien une chose à laquelle la plupart des gens ne pensent pas, en pensant au catch japonais, c'est bien le divertissement sportif, et pourtant ce dernier à pris de l'importance depuis son importation des États-Unis, à la fin des années 90. Alors que la FMW, anciennement une fédération de catch "Hardcore" se reconvertisait en 1999, au grand daim des fans qui ne regardait la FMW plus que pour voir Hayabusa qui était respecté et adulé des fans, mais à la suite de sa blessure, la FMW ne tient pas plus d'un an et ferme ses portes, en Février 2002. Issu de la FMW, seront créer la Wrestling Marvelous Future et la World Entertainement Wrestling, aucune des deux ne connaîtra le succès et fermeront leurs portes assez rapidement.
Il faut attendre 2004, avec la création de la Hustle pour voir le retour d'une fédération s'inspiré du catch américain "Mainstream", mais la Hustle ne repète pas les erreurs de ses prédécesseurs et adapte son produit pour le public japonais. Effectivement, si le Japon à la réputation d'être un pays bizzare parmi les autres société, son humour y est pour quelques choses (les manga Dr. Slump, d'Akira Toriyama et Shin Chan de Yoshito Usui sont de parfait exemples de l'humoura japonais). C'est ainsi que la Hustle c'est retrouvé avec des "gimmicks" étrange tel que les Hustle Kamen, inspiré des Power Rangers (deux des Hustle Kaman était joué par Alberto del Rio, et Kota Ibushi), ou encore les personnages de HG et RG (initial de 'Hard Gay' et de 'Real Gay'). Les "segment micro" était eux aussi empreints de l'humour japonais, par exemple Toshiaki Kawada ("top heel" de la AJPW dans les années 90) qui se mettait à chanter et à danser ou avait une rivalité avec Keroro (un personnage de manga pour enfant ressemblant à une grenouille). La rivalité la plus connu de la Hustle était celle qui voulait que le 'Generalissimo' Nobuhiko Takada (le père du MMA japonais) ait acheté la Hustle forçant les catcheurs à lui obéir. Mais à partir de 2009, la Hustle perd l'intérêt qu'elle avait susciter pour plusieurs raisons, la principale étant que la rivalité avec le 'Generalissimo' était terminer et que la suivante n'était pas aussi bien réaliser, en 2010, la Hustle ferme ses portes. Aujourd'hui, la Wrestle-1 de Keiji Mutoh est elle aussi plus porté sur le divertissement sportif que les autres fédérations de "Puroresu" tel que la NJPW ou la NOAH, mais pas autant que l'était la Hustle, Keiji Mutoh a trouver un juste milieu entre la "Puroresu" tel qu'elle est proposé traditionellement et le divertissement sportif qui prend de l'ampleur au Japon pour devenir rapidement l'une des plus grandes fédérations du Japon. Mais la principale fédération de divertissement sportif reste la DDT (anciennement Dramatic Dream Team), la DDT est même la plus grosse fédération de catch indépendante japonaise, pouvant se permettre de donner des shows au Budokan ou au Ryogoku Kokugikan, deux salles très prestigieuses situé à Tokyo. Si le Japon est un pays bizarre la DDT en est la parfaite représentation, fondée en 1997, par Sanshiro Takagi qui plutôt que de s'inspirer du produit de la WWE (encore WWF) comme les autres fédérations du Japon, Sanshiro Takagi en fait une parodie avec un humour bien japonais, avec des "gimmicks" totalement farfelu, par exemple un fan inconditionnel de 'Stone Cold' Steve Austin, ou un obsédé homosexuel (en la personne de Danshoku Dino), ou une poupée gonflable de type love doll nommé Yoshihiko qui devient un catcheur à plein temps (souvent modeler à un catcheur célèbre tel qu'Hulk Hogan, 'The American Bad Ass' Undertaker ou The Great Muta). La DDT innove constamment en proposant par exemple l'annuel "Camping Ground Match" un match se déroulant entièrement sur un terrain de camping Même sur les titres la folies de la DDT se ressent, comme le réçent "King of Dark Championship" qui récompense le perdant du match, ou le "DDT Extreme Division Championship" ou le champion choisit la stipulation de son choix ce qui peut donner des matchs "Hardcore" ou totalement ridicule et jamais vu avant comme le "Noise Prohibition Match" ou les catcheurs n'avaient pas le droit de faire du bruit, mais le titre le plus célèbre de la DDT reste le "Ironman Heavymetalweight Championship" qui est une parodie de l'ancien "WWE Hardcore Championship" lui aussi défendu selon les règles du 24/7, la seule différence étant que le titre de la DDT à connu plus de mille règnes différents, avec des champions masculins comme féminins, mais aussi différents objets ou animaux, comme une echelle, un poster, la ceinture elle-même, un chien ou même un catcheur invisible. Parmi le divertissement proposé par la DDT, il y a aussi de très bons matchs, et des catcheurs aujourd'hui connu mondialement sont passé par la DDT tel que Mikami, Harashima, Kenny Omega, El Generico ou Kota Ibushi.
La "Lucharesu"
Un autre élément qui change des fédérations traditionnelles, étant les fédérations qui se concentre sur l'"High-Flying", souvent ces fédérations propose un hybride de "Lucha Libre" le catch mexicain plein de voltige, et le "Puroresu" avec des frappes violentes et des inspirations du "Strong Style". Ultimo Dragon en est sans aucun doute la figure la plus emblématique, après avoir suivis l'entraînement du créateur du style Gran Hamada, il s'inspire de son idole de jeunesse Tiger Mask, et est aujourd'hui une véritable légende ayant connu le succès sur tout les continents.

La fédération la plus connu de "Lucharesu" est sans aucun doute la Dragon Gate, fondée par Ultimo Dragon, mais ce dernier n'a plus aucun rapport avec la Dragon Gate depuis 2004. Depuis quelques années, la Dragon Gate à connu une montée en puissance très rapide en s'appropriant un public ne s'intéressant pas (ou plus) au catch, à savoir les femmes. Depuis la fermeture de la AJW qui avait pour principale public les jeunes filles, les femmes étaient un public très peu touché, la "Joshi Puroresu" n'ayant pas assez d'exposition, mais la Dragon Gate joue sur le physique de ses catcheurs et la plupart des catcheurs respecte les critères de beauté en vigueur pour les hommes du Japon (tel que Cima ou BxB Hulk). La Dragon Gate n'est pas la premières fédérations à jouer sur le physique de ses lutteurs, la Jd' une fédération de "Joshi Puroresu" le faisait également, et aujourd'hui beaucoup de catcheuses japonaises publient des photobooks. La Stardom, une autre fédération de "Joshi Puroresu" joue sur le physique de leur lutteuse depuis sa création, avec la participation de Yuzuki Aikawa (une ancienne gravure idol). Le style "in ring" pratiqué à la Dragon Gate est différent du style "in ring" de la "Puroresu" traditionnel, plus centré sur les "big spots" que sur le "storytelling" pur, ce qui lui attire souvent les foudres des fans puristes de "Puroresu". Malgré tout la Dragon Gate n'a pas été la seule fédération à proposer un style inspiré de la "Lucha Libre", avant elle il y avait la Michinoku Pro Wrestling, fondée en 1993, par la légende du catch japonais The Great Sasuke. Contrairement à la Dragon Gate, la Michinoku est plus proche des fédérations "Mainstream" japonaise, en se concentrant sur le catch et le physique des catcheurs n'est pas mis en avant, mais la Michinoku Pro est plus petite, et moins connu que la Dragon Gate. La Michinoku Pro travaille régulièrement avec des fédérations britanniques et amène des catcheurs anglais tel que Zack Sabre Jr ou El Ligero. Les fédérations de "Lucharesu" sont souvent populaire hors du Japon (particulièrement la Dragon Gate), la Dragon Gate à même ouvert des branches américaines et anglaises, tout simplement car le catch japonais peut être très dur à décrypté, les rivalités présentes ne sont que rarement expliquer par le biais de "segment micro" (et même si il l'était, il faudrait parler le japonais), tout ce que les fans doivent savoir est expliquer implicitement dans le match au travers des actions des catcheurs, à l'inverse du catch américain, le catch japonais ne prend pas la peine d'expliquer toutes les actions des lutteurs par les mots, c'est au fans de les deviner. De plus, il existe des fédérations proposant un style encore différent que ce soit en ce concentrant sur le "Comedy Wrestling" tel que la Osaka Pro Wrestling et ses fédérations sœur, ou la FUCK qui propose un produit mélangeant le catch "Hardcore" et le "Comedy Wrestling" en donnant des matchs hors des arènes, par exemple le "Car Accident Match" qui voit deux catcheurs s'affronter après avoir eu un accident de voiture ("Kayfabe"). Ou même les fédérations qui mélange les arts-martiaux et le catch tel que la Inoki Genome Federation, ou la Real Japan Pro Wrestling.
Les différent types de catch décrit plus haut ont inspiré et changé la "Puroresu" le produit des années 80 et 90 était uniquement centrée sur l'aspect sportif, l'exemple le plus pertinent étant la rivalité entre Mitsuharu Misawa et Toshiaki Kawada qui ne contient pas un véritable "segment micro" toute l'histoire était raconté sur le ring. Alors qu'aujourd'hui, les catcheurs s'expriment plus souvent au micro et certains ont même des "catchphrases" et sont plus divertissant sans totalement renier l'aspect sportif traditionelle de la "Puroresu", (le « Yeah oh » de Shinsuke Nakamura, Toru Yano qui est populaire exclusivement pour sa "gimmicks", ou les interventions pour s'attirer du "heat" du Bullet Club, auraient été inimaginable il y a 20 ans). Le catch se doit d'évoluer pour ne pas sombrer comme ce fus le cas pour la AJW au début des années 2000, qui avait refusé de changer ce qui avait fait son succès dans les années 70 et 80.

Hors-série - Il était une fois au Japon : La Joshi Puroresu
Le 09/03/2015

Cet article a pour but de compléter "Il était une fois au Japon : La Joshi Puroresu" en mettant en pratique ce que nous avons vu dans l'article principal, je ne vais donc pas simplement exposé une liste des meilleures matchs de l'histoire, mais regrouper des matchs d'époques et de fédérations différentes selon deux thèmes, afin de vous présenter différentes fédérations et catcheuses au travers du travail "in ring".
La All Japan Women's, le Summum du catch féminin
La All Japan Women's Pro-Wrestling (AJW), a proposé pendant plus de trente ans la crème du catch féminin, de nombreux matchs issu de cette fédération sont devenu culte. Mais la AJW est surtout connu pour son produit des années 90, qui profitait de la vague de popularité du catch féminin au Japon, permis grâce au Crush Gals et livrait des shows devant des dizaines de milliers de personnes, et de l'entraînement de Jaguar Yokota sur des "rookies" qui deviendront des stars et donneront certains des meilleures matchs de l'histoire.
10- Chigusa Nagayo & Lioness Asuka vs. Jaguar Yokota & Devil Masami (1984)
Chigusa Nagayo et Lioness Asuka formaient les "Crush Gals", ont peut comparer la popularité qu'avaient les "Crush Gals" à celle qu'avait Hulk Hogan aux États-Unis, et pour preuve écouter les fans japonais généralement calme crier comme le public américain. La popularité des "Crush Gals" ont permis à la AJW de battre des records d'audience (12 points sur l'échelle de Nielsen pour les shows hebdomadaires, à titre de comparaison le record de la WWE durant l'"Attitude Era" est d'environ 8 points). Leurs adversaire ne sont autre que l'excellente Devil Masami et la divine Jaguar Yokota, cette dernière était alors considérée comme l'une des meilleures catcheuses au monde, hommes ou femmes. (le match est en quatre parties, aller sur le site pour voir les autres parties).
9- Bull Nakano vs. Akira Hokuto (1991)
Ce match est pour le titre majeur de la AJW, le "WWWA World Title" détenu depuis un an jour pour jour par Bull Nakano. Bull Nakano qui est surtout connu pour avoir inventé le "Scorpion Cross Lock" (le "PTO" de Paige) a également fait partie du "Gokuaku Domei" (traduction: atroce alliance) de Dump Matsumoto, un clan qui rivalisait contre les Crush Gals à la fin des années 80 et établie le plus long règne du titre majeur de la AJW. Au tout début des années 90, Bull Nakano n'est plus dans le "Gokuaku Domei" et est au sommet de sa popularité. Son adversaire n'est autre que la légendaire Akira Hokuto, l'une des deux prétendantes au titres de Meilleure catcheuse de tout les temps (l'autre est Manami Toyota), mais à cette époque elle n'est encore qu'une jeune catcheuse. Ce match a reçu la note de cinq étoiles par Dave Meltzer.
8- Mariko Yoshida vs. Sakie Hasegawa (1992)
A l'occasion de la Japan Expo 2008, Mariko Yoshida est présentée par Christophe Agius comme « La légende vivante du catch japonais » et il n'y a pas de meilleure manière d'introduire Mariko Yoshida au public français. Dans les années 90, Mariko Yoshida était l'une des meilleure catcheuse de la AJW, utilisant du "High-Flying", cependant elle changera radicalement son style de catch en 1997, lorsqu'elle quitte la AJW pour devenir le visage de la ARSION, de plus elle a participé à l'entraînement de la plupart des catcheuses ayant débuté dans les années 2000 voir la fin des années 90 (Ayako Hamada, Ayumi Kurihara pour ne citer qu'elles). Son adversaire, Sakie Hasegawa a donné de très bon matchs au début des années 90, elle est aussi connu pour avoir interprété Blizzard Yuki, une "gimmick" inspiré du manga éponyme (tout comme Tiger Mask ou Jushin Liger avant elle), qu'elle débutera en 1994 contre Mariko Yoshida. Ce match fait partie du "Japan Grand Prix" 1992 (l'égal du "G1 Climax" pour la AJW).
7- Etsuko Mita & Mima Shimoda vs. Kumiko Maekawa & Tomoko Watanabe (1997)
Si vous aimez les "brawl" Etsuko Mita et Mima Shimoda sont faite pour vous, connu en équipe sous le nom de "Las Cachorras Orientales" (à l'origine un trio avec Akira Hokuto), souvent abrégé en LCO, sont connu pour leur violence et leur sadisme. Ce match est pour les titres majeurs par équipes de la AJW les "WWWA World Tag Team Title" détenu par Kumiko Maekawa et Tomoko Watanabe, alors que la première est encore une jeune catcheuse à ce moment, elle deviendra plus connu pour sa série de matchs contre l'excellente Momoe Nakanishi, Tomoko Watanabe, elle a fait partie du "Gokuaku Domei" de Dump Matsumoto. Comme je vous l'ai dit plus haut, LCO sont connu pour leur "brawl" et la série de match opposant LCO à Kumiko Maekawa et Tomoko Watanabe ne fait pas exceptions que ce soit dans une cage, ou dans ce "2 out of 3 Falls" les quatre femmes vont ce détruire de toutes les manières possibles pour pouvoir toucher à l'or.
6- Kyoko Inoue & Takako Inoue vs. Mayumi Ozaki & Cuty Suzuki (1993)
Mayumi Ozaki et Cuty Suzuki ne sont normalement pas des catcheuses de la AJW, elles faisaient partie du roster de la JWP (Cuty Suzuki est depuis partie à la retraite et Mayumi Ozaki a créer sa propre fédération, la Oz Academy en 1998) la deuxième fédération de catch féminin du Japon. Mais à cette époque la AJW organisait souvent des shows inter-promotionnel, comme par exemple les excellents AJW 'DreamSlam', (ce match est d'ailleurs tiré du premier). Leurs adversaire, Kyoko Inoue et Takako Inoue faisaient souvent équipe sous le nom de "Double Inoue", mais n'ont aucun lien familiaux. Kyoko et Takako ont gravi les échelons de la AJW que ce soit en équipe ou en solo, Kyoko Inoue est aussi connu pour son excellente série de match contre Manami Toyota, et Takako Inoue pour son physique avantageux (elle à failli rejoindre la WWE en 2004). Dave Meltzer à donné la note de cinq étoiles à ce match.
5- Momoe Nakanishi vs. Ayako Hamada (2003)
Au début des années 2000 la AJW n'était plus aussi populaire qu'elle l'était dans les années 90, la plupart de ses têtes d'affiches avaient quitté la fédération à cause de la règle de l'âge limite. La AJW comptait principalement sur la populaire d'un groupe de quatre jeunes catcheuses "Kiss No Sekai" (traduction: le monde des bisoux), inspiré des groupes d'"Idol" qui marchaient à cette époque au Japon, c'est ainsi que Momoe Nakanishi, Nanae Takahashi, Miho Wakizawa et Kayo Noumi se retrouvaient en rivalité contre des catcheuses plus âgées, tout en enregistrant des albums ou en apparaissant dans des émissions de télévision produit par la AJW, tel que "Fighting English" ou elles apprenaient à parler anglais. Momoe Nakanishi n'en reste pas moins très talentueuse et la plupart de ses matchs étaient très bon voir excellent, elle detenait le titre majeur de la AJW "le WWWA World Title" qu'elle défend contre Ayako Hamada, qui n'est autre que la fille du créateur de la "Lucharesu" (un mélange de "Puroresu" et de "Lucha Libre") et l'entraîneur du célèbre Ultimo Dragon, Gran Hamada. Ayako Hamada comptait de grands noms parmi ses entraîneurs que ce soit son père, Gran Hamada ou Mariko Yoshida. Ayako Hamada est aussi connu aux États-Unis pour son passage à la TNA.
4- Manami Toyota vs. Aja Kong (1994)
Je vous ait déjà parlé brièvement de Manami Toyota, que j'ai présenté comme l'une des meilleure catcheuse de tout les temps, en 1994 Manami Toyota est l'une des meilleure catcheuse au monde que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, et pour preuve en 1995 elle est élu "Most Outstanding Wrestler of the Year" qui récompense le catcheur ayant donné les meilleurs matchs tout au long de l'année, elle est la seule femme à avoir été élu pour cette récompense. Son adversaire est la championne majeur de la AJW, Aja Kong, cependant le titre n'est pas en jeu. Aja Kong est probablement la catcheuse japonaise la plus emblématique pour les occidentaux, connu pour sa stature imposante, elle était malgré tout capable de véritable prouesse technique. Ce match fait partie du premier tour du "V*TOP Five Star Tournament", un tournoi d'une nuit organisé lors de AJW 'Big Egg Wrestling Universe', qui n'est autre que le plus gros show de l'histoire du catch, le show propose plus de vingt matchs, dure plus de 10 heure, et tout sa au Tokyo Dome devant plus de 40 000 personnes, il fut un succès commercial rapportant plus de 4 millions de dollars. Dave Meltzer a noté ce match cinq étoiles.
3- Manami Toyota & Toshiyo Yamada vs. Mayumi Ozaki & Dynamite Kansai (1993)
Comme dit précédemment Mayumi Ozaki n'est pas une catcheuse de la AJW, c'est également le cas de Dynamite Kansai, elles sont toutes les deux des catcheuses de la JWP, ce match est tirée du second 'DreamSlam', un show qui proposait la venue des catcheuses des différentes fédérations de "Joshi Puroresu" pour faire s'affronter les catcheuses des différentes fédérations entres elles. Manami Toyota et Toshiyo Yamada vont défendre les titres majeurs par équipes de la AJW, les "WWWA World Tag Team Title", Toshiyo Yamada était la partenaire régulière de Manami Toyota, les deux c'étaient entraînés ensemble en 1987, sous les ordres de Jaguar Yokota (Etsuko Mita et Mima Shimoda était les deux dernières de cette promotions), Toshiyo Yamada étaient connu pour ses coups de pieds violents. Ce match est un "2 Out of 3 Falls" comme la plupart des matchs pour le titre par équipe de la AJW. Ce match est le second d'une trilogie entre les quatre catcheuses, qui ont donc des comptes à régler, les trois matchs ont reçu la note de cinq étoiles par Dave Meltzer, et celui-ci est élue match de l'année 1993, par le "Wrestling Observer Newsletter".
2- Manami Toyota vs. Kyoko Inoue (1995)
La rivalité entre Manami Toyota et Kyoko Inoue ne date pas d'hier, c'est l'une des rivalités emblématique de la "Joshi Puroresu" de cette époque, les deux femmes ont eu des affrontements que beaucoup considère comme classique, comme par exemple leur match en 1992 pour le "IWA World Women's Title", noté cinq étoiles par Dave Meltzer. Mais celui-ci est le meilleur (et le plus long). En 1995, Manami Toyota est dans son premier règne du titre majeur de la AJW, le "WWWA World Title" qu'elle a gagné des mains de Aja Kong, qui détenait ce titre depuis 1992, et sa rivale historique, Kyoko Inoue obtient une chance de remporter ce titre pour la première fois. Les deux élèves de Jaguar Yokota avaient gravis les échelons en parrallèle, une en faisant équipe avec Takako Inoue et l'autre avec Toshiyo Yamada, elles étaient toutes les deux très talentueuses et populaires chez les fans, de plus le rôle de visage de la AJW était libre depuis le départ d'Akira Hokuto au Mexique. Ce match reçois la note de cinq étoiles par Dave Meltzer et est élue match de l'année 1995 par le "Wrestling Observer Newsletter", et pourtant la même année avait lieu la plus célèbre confrontation entre Misawa-Kobashi et Kawada-Taue, ce qui vous en dit long sur la qualité de ce match.
1- Akira Hokuto vs. Shinobu Kandori (1993)
Shinobu Kandori n'était pas une catcheuse de la AJW, elle était le visage et la fondatrice de la Legends Ladies Pro-Wrestling (ou LLPW), alors que Akira Hokuto était parmi les catcheuses les plus populaires de la AJW, ce match est issu du premier 'DreamSlam' et était vendu comme un « LLPW Founder vs AJW Ace ». Ce match était l'un des matchs les plus attendu du premier 'DreamSlam' puisque les deux c'étaient déjà rencontré et à chaque fois elles avaient failli se battre, il y avait une haine entre les deux (certaines personnes pensent qu'elles se détestaient également en coulisse), la tension était également palpable car l'essence de 'DreamSlam' était de savoir quelle fédération était la fédération dominante de "Joshi Puroresu" et ce match faisait s'opposer deux des plus importantes catcheuses de la "Joshi Puroresu" de cette époque. Dave Meltzer a noté ce match cinq étoiles, et ce match est souvent designé comme le meilleur match de catch féminin dans son ensemble (sans distinction d'époque ou de pays).
Les années 2000, la "Joshi Puroresu" au second plan
En 2005 la AJW ferme ses portes, dans une vague de fermeture de nombreuses fédérations qui avaient acquis une base de fan solide, tel que la GAEA, la ARSION, ou la JDStar. Toutes ces fermetures laisse la "Joshi Puroresu" dans un sale état, les fans se désintéresse du catch féminin et des fédérations plus petites font leur apparition, la "Joshi Puroresu n'a quasiment aucune exposition, les shows se déroule la plupart du temps dans des petites salles qui peuvent accueillir seulement quelques centaines de fans, loin des shows au Tokyo Dome de la AJW. Malgré ce manque de popularité c'est à cette époque que la "Joshi Puroresu" s'exporte hors du Japon, aujourd'hui les catcheuses japonaises se rendent régulièrement au Mexique, à la CMLL (le titre féminin de la CMLL à été détenu par de nombreuse japonaise tel que Bull Nakano, Akira Hokuto, Ayumi Kurihara ou Syuri), aux États-Unis à la SHIMMER, et en France à l'annuel "Japan Expo" (qui a notamment accueilli Mariko Yoshida, Misaki Ohata, Kana ou encore Mio Shirai). Ce n'est que récemment que la "Joshi Puroresu" est en train de regagner en popularité, certaines fédérations décrochent des contrats avec Samurai TV (une chaîne ne diffusant que du catch) pour pouvoir passer leur programme, de plus est créer "Occupation of the Joshi" un show qui récapitule ce qu'il c'est passé dans les différentes fédérations de "Joshi Puroresu" avec des invités à chaque émissions. Malgré sa chute de popularité, les matchs proposés par les différentes catcheuses en reste toujours très bon.
10- Ray & Leon vs. Command Bolshoi & Kyoko Kimura (2014)
Ce match est pour le "JWP Tag Team Title" et le "Daily Sports Women's Tag Team Title", les deux titres par équipes de la JWP unifié, les championnes sont Kyoko Kimura, qui est une "Freelancer" et travail notamment pour la JWP, mais aussi pour la STARDOM ou la Ice Ribbon, elle est connu pour son afro géante (qu'elle n'a plus) et pour ses "Deathmatchs" elle a notamment lutté contre des hommes tel que Abdullah Kobayashi ou Yuko Miyamoto à la Big Japan Pro-Wrestling, la fédération "Hardcore" du Japon, en parrallèle de sa carrière de catcheuse, Kyoko Kimura faisait du MMA à la Pancrase, et Command Bolshoi, une vétéran de la JWP qui lutte dans cette fédération, depuis la création de la fédération en 1992. Aujourd'hui elle est la présidente de la JWP, elle est connu pour s'habiller en clown. Les challengers, Leon lutte pour la JWP depuis 2007, mais avait fait ses débuts à la ARSION en 1999, elle porte un masque et est une "High-Flyer" capable de réaliser des "no rope plancha" ou de courir en équilibre sur la troisième corde, sa partenaire Ray, est une "Freelancer" elle travail pour la JWP sous l'identité de Ray, et à la REINA sans son masque sous la "gimmick" de Lin Byron. Ray est chinoise et a appris le catch avec Tajiri, c'est elle aussi une "High-Flyer". Ce match à eu lieu lors du dernier show de l'année de la JWP, au Korakuen Hall.
www.dailymotion.com/video/x2dlf6m_leon-ray-vs-command-bolshoi-kyoko-kimura-c-jwp_sport (les vidéo Dailymotion ne sont pas supporté).
9- Ayako Hamada vs. Meiko Satomura (2007)
Nous avons déjà parlé de Ayako Hamada qui avait rencontré du succès à la ARSION puis sur les dernières années de la AJW, mais pas de son adversaire Meiko Satomura. Meiko Satomura dirige la Sendai Girls Pro-Wrestling, une fédération assez spécial, car déjà contrairement à la plupart des fédérations de catch japonais, la plupart de ses shows ont lieu à Sendai, et pas à Tokyo ou à Osaka, mais aussi car le "roster" est très petit, puisque seul Meiko Satomura et ses élèves en font partie (Dash Chisako, Sendai Sachiko, Tyrannosaurus Okuda ou Kagetsu) et les membres du "roster" y affronte des "Freelancer", c'est le cas de Ayako Hamada pour ce match. Avant de créer la Sendai Girls Pro-Wrestling, Meiko Satomura c'était fait connaître à la GAEA au début des années 2000, la GAEA était devenu la plus importante fédération de "Joshi Puroresu" avec des catcheuses comme Lioness Asuka, Chigusa Nagayo ou Akira Hokuto, et avait fait une alliance avec la WCW.
8- Kana & Ayumi Kurihara vs. Meiko Satomura & Ayako Hamada (2013)
Ce match a eu lieu lors d'un 'KanAyu produce Show', qui sont les shows produit par l'équipe composé de Kana et de Ayumi Kurihara. En l'occurence le dernier, car Ayumi Kurihara annonçait sa retraite pour l'été 2013. Si vous aimez rechercher des vidéos de catch, vous avez sûrement déjà croisé Kana, à ses débuts elle était connu pour son style proche du "shoot", ses coups de pieds étaient très violent, et Kana n'hésitait pas à attaquer directement le crane de son adversaire, bien que petit à petit elle est devenu plus "safe" sans perdre son côté "stiff" et compte aujourd'hui parmi les meilleures catcheuses au monde, sa partenaire, Ayumi Kurihara qui a appris le catch au côté de Mariko Yoshida, est rapidement devenu populaire parmi les fans de "Joshi Puroresu" pour son esprit combatif. Ayumi Kurihara était très "stiff" à tel point que Steve Corino lui donne le surnom de « Lil' Kawada Girl », en référence à Toshiaki Kawada connu pour être très stiff, le surnom sera adopté par les fans, de plus elle était l'une des meilleures catcheuses post-AJW comme le prouve un autre de ses surnom "The Ace of her Generation", elle était très populaire grâce à son talent mais aussi grâce à sa beauté, et est l'une des premières catcheuses de sa génération à obtenir une popularité "Mainstream". Malheureusement à cause d'une blessure à la clavicule dont elle souffrait depuis 2007, elle décide de prendre sa retraite en 2013.
7- Kana vs. Syuri (2014)
Tout comme Kana, Syuri est connu pour ses coups de pieds violent, en dehors du catch elle fait carrière dans le Kickboxing, elle est d'ailleurs toujours invaincu. Syuri est la protégé de Tajiri, elle à fait une véritable sensation depuis son passage à la SMASH (fédération de Tajiri, qui avait une division féminine, active de 2010 à 2012), en 2014 elle à détenu pas moins de trois ceintures en même temps, dont la ceinture de la CMLL et la ceinture majeur de la REINA, qu'elle défend contre Kana, lors de ce match qui n'est autre que le "Main Event" du dernier show de l'année de la REINA. Les deux femmes ont une longue rivalité qui remonte au temps ou elle luttait toutes les deux pour la SMASH, elles avaient d'ailleurs donné un très bon "Main Event" dans un show de la SMASH en 2012. Mais leur rivalité à la REINA, tourne autour du fait que Kana ait obtenu un poste de pouvoir, abusant de son pouvoir pour remporter le titre par équipe avec Arisa Nakajima (la grosse star de la JWP), à l'issu d'un tournoi en battant Syuri et Lin Byron (Ray sans son masque), après que Lin Byron se soit retourné contre Syuri après avoir été payer par Kana. Le match est annoncé pour décider de la nouvelle championne de la REINA.
6- Ayumi Kurihara vs. Aja Kong (2013)
Comme dit précédemment, Ayumi Kurihara est l'une des meilleures catcheuses post-AJW mais son adversaire à connu l'âge d'or de la AJW, et est même l'une des plus célèbre, puisqu'il s'agit d'Aja Kong. Ce match est pour un show de la Oz Academy, la fédération de Mayumi Ozaki. Jusqu'en 2005, la Oz Academy était une école de catch qui produisait quelques shows rattachés à la GAEA. Mais à la suite de la fermeture de la GAEA, Mayumi Ozaki décide d'en faire une promotions à plein temps, créant le titre majeur en 2006. Aja Kong et Ayumi Kurihara ont été très proche, il n'était pas rare de les voir ensemble, et Ayumi Kurihara chosira même Aja Kong pour participer à son dernier match (un match par équipe). (ne faite pas attention à la longueur du match, je ne sais pas pourquoi, mais le match est en deux fois, après la fin du match la vidéo recommence au début, en réalité le match doit durer une vingtaine de minute)
5- Arisa Nakajima vs. Tsukasa Fujimoto (2014)
Arisa Nakajima est la principale tête d'affiche de la JWP, elle détient le titre majeur le "JWP Openweight Title" depuis fin 2013, après avoir battu Kana. Tsukasa Fujimoto est quant à elle la principale tête d'affiche de la Ice Ribbon, elle détient le titre majeur de la Ice Ribbon le "Ice Cross Infinite Title" depuis l'été 2013. Si ce match à été annoncé c'est parce que les deux fédérations tenaient leur dernier show de l'année au Korakuen Hall, le même jour, il a donc été décidé que dans le "Main Event" du show de la Ice Ribbon, Tsukasa Fujimoto remette son titre en jeu contre Arisa Nakajima, et que lors du "Main Event" du show de la JWP, sa sera Arisa Nakajima qui remettra son titre en jeu. Ce genre de match est très rare, mais a un véritable enjeux, car si Tsukasa Fujimoto perd son titre, il en devient vital pour elle et la Ice Ribbon qu'elle gagne le titre de Arisa Nakajima, sinon la Ice Ribbon n'aura plus de titre majeur, et à l'inverse si Arisa Nakajima perd sa chance lors du premier match, elle doit à tout prix défendre son titre, pour que la JWP conserve son titre majeur.
4- Momoe Nakanishi vs. Nanae Takahashi (2005)
Si Momoe Nakanishi c'est fait connaître à la AJW, il faut savoir qu'en 2003 elle quittait la AJW pour devenir une "Freelancer". Quant à Nanae Takahashi, c'était la partenaire régulière de Momoe Nakanishi au sein d'une "Tag Team" nommé "Nana*Momo" mais aussi au sein de "Kiss no Sekai", les deux c'étaient entraînés ensemble en 1996, et avait livré leur premier match l'une contre l'autre, elles avaient gravis les échelons ensemble jusqu'à atteindre le "Main Event" de la AJW. Mais en 2005, Momoe Nakanishi annonce sa retraite dûe à une blessure à la nuque, elle choisie Nanae Takahashi pour son dernier match. Nanae Takahashi qui était alors la championne majeur de la AJW, accepte et va affronter sa meilleure amie pour un dernier match. (ne faite pas attention à la durée du match, la vidéo contient également la cérémonie de retraite de Momoe Nakanishi, mais vous pouvez la regarder, les cérémonies de retraite sont un élément importants de la "Puroresu" c'est toujours plus ou moins la même chose et assez cérémonial).
3- Io Shirai vs. Natsuki*Taiyo (2014)
Ce match est le "Main Event" du show célèbrant le troisième anniversaire de la STARDOM, en Janvier 2014. La STARDOM est créer par Nanae Takahashi, Fuuka (une ancienne catcheuse et mannequin de la Jd') et Rossy Ogawa (le fondateur de la ARSION), elle est rapidement devenu l'une des plus grandes fédérations de "Joshi Puroresu" grâce à l'utilisation de Yuzuki Aikawa, une ancienne "Gravure Idol" (un mannequin érotique, qui ne fait jamais de nue). La STARDOM dispose d'un programme télé sur Samurai TV, en plus de présenter le mensuel "Stardom Cafe" présenté par Yuzuki Aikawa et qui récapitule le mois de la STARDOM. Io Shirai est alors la championne majeur de la STARDOM, après avoir battu Alpha Female en Avril 2013, Io Shirai est connu pour son "High-Flying", la challenger, Natsuki*Taiyo est elle aussi connu pour son "High-Flying", Natsuki*Taiyo est d'ailleurs fan de Momoe Nakanishi ce qui se ressent dans son "In-Ring" et sa musique d'entrée à la STARDOM était la même que celle de Momoe Nakanishi. Natsuki*Taiyo était l'une des meilleures "High-Flyer" féminin du Japon, et détenait alors le "High Speed Title" (un titre défendu uniquement parmi des "High-Flyer", dont Natsuki*Taiyo a établis le record du nombre de règne, mais aussi du plus long règne), qui n'est pas en jeu. (ne faite pas attention à la longueur du match, lui aussi se répète)
2- Azumi Hyuga vs. Yoshiko Tamura (2006)
Azumi Hyuga a été le visage de la JWP pendant près de dix ans, jusqu'à sa retraite en 2011, elle était l'une des élèves de Devil Masami. Elle détient le record du nombre de règne pour le titre majeur de la JWP le "JWP Openweight Title", avec quatre règne. Elle est aussi connu pour avoir en blessé gravement Meiko Satomura à la suite d'un coup de genoux dans le visage en 2007. Yoshiko Tamura était le visage de la NEO, une autre fédération de catch féminin créer en 1998, par Kyoko Inoue. Yoshiko Tamura détenait elle aussi le titre majeur de la NEO, le "NWA Women's Pacific Title" et le "NEO Title", deux titres unifiés. Ce match est tenu à l'occasion du plus gros show de l'année de la JWP, et les deux titres sont en jeux.
1- Io Shirai vs. Arisa Nakajima (2013)
Io Shirai était la championne majeur de la STARDOM, elle détenait le "World of STARDOM Title" et Arisa Nakajima est l'une des principales tête d'affiche de la JWP. Après avoir défendu son titre pour la troisième fois, Io Shirai défie Arisa Nakajima pour sa quatrième défense, Arisa Nakajima accepte uniquement à condition qu'elle arrive à regagner le titre majeur de la JWP le "JWP Openweight Title" des mains de Kana, qui l'avait battu en Août 2013, au terme d'un très bon match. Arisa Nakajima récupère son titre, et le lendemain à lieu le match entre Io Shirai et Arisa Nakajima, les deux catcheuses de leur roster respectif mais surtout les deux championnes qui remettent chacune leur titres en jeu.
Il était une fois au Japon : Jaguar Yokota
Le 28/02/2015

Le catch a été marqué par le passage de nombreuses personnes différentes, que ce soit des catcheurs, des entraîneurs, ou même des promoteurs, et on peut se demander à quoi le catch ressemblerais aujourd'hui si Hulk Hogan ne serait pas devenu catcheur, si Dorry Funk n'aurait entraîné personne, ou même si Vince McMahon n'aurait pas hérité de la WWF en 1980. Il est cependant rare qu'une même personne marque le catch sous des rôles différents, et c'est le cas de Jaguar Yokota, qui a débuté en tant que catcheuse à la fin des années 70, entraîneuse à partir du milieu des années 80, et est même devenu promotrice dans les années 90. Jaguar Yokota à changé le visage du catch à tout jamais par son talent sur le ring et ses innovations, permettant aux catcheuses japonaises d'être prises au sérieux et d'être considéré comme l'égales des catcheurs masculin en fascinant le public japonais de l'époque, à une époque ou le catch féminin du Japon, était populaire grâce aux chansons que produisaient les catcheuses tel que 'The Beauty Pairs' ou Mach Fumiake.
De L'excellence sur le ring ...
Comme beaucoup de jeunes filles de son époque, la future Jaguar Yokota était fan de 'The Beauty Pairs', une équipe composée de Jackie Sato et de Maki Ueda, qui ont permis à la All Japan Women's Pro-Wrestling (seule fédération de catch féminin du Japon entre 1968 et 1986, et plus grande fédération de catch féminin de l'histoire, surnommé AJW) d'obtenir un succès "Mainstream" au Japon, en étant non seulement catcheuses mais également chanteuses. C'est en esperant ressemblait à ses idoles que la jeune Rimi Yokota fait ses débuts encore âgée de quinze ans, ce qui n'était pas rare à la AJW.

Jaguar Yokota rencontre rapidement le succès, remportant le titre majeur de la AJW, le 'WWWA World Championship' à l'âge de dix neuf ans, des mains de son idole et de la "top-star" de la AJW, Jackie Sato, pour prendre sa place en tant que tête d'affiche. Il faut savoir que le 'WWWA World Championship' descend directement du premier titre féminin mondial créer dans les années 1890 (le titre masculin est créer lui en 1905), et qu'à cette époque c'était le seul titre majeur pour les femmes du Japon. Le succès de Jaguar Yokota n'était pas dû à ses chansons, qui ne rencontrera pas le succès de celle des Beauty Pairs, elle même n'était pas aussi populaire, mais à sa manière de catcher, elle avait un style de catch inédit pour l'époque. Plutôt que de compter sur des démonstration de force ou ses capacités dans le "Mat-Wrestling", Jaguar Yokota utilisé un style qui compter sur sa rapidité et son agilité, plus proche des "High-Flyers" moderne, mais aussi par l'exécution de ses prises proche de la perfection, qu'elle en impressionaient les fans. Son style de catch sera repris par de nombreux catcheurs qui le perfectionneront pour devenir le catch que l'on connaît aujourd'hui. Par exemple lorsque Satoru Sayama devient Tiger Mask en 1981, il change son style de catch en utilisant le style créer par Jaguar Yokota à savoir des prises rapides, tout en rajoutant ses coups de pieds qui le rendront célèbre. Jaguar Yokota a également créer deux prises, la "Suplex Powerslam" plus connu sous le nom de "Jackhammer" utilisé par Goldberg, et le "Kneeling Double Underhook Powerbomb" plus connu sous le nom de "Tiger Driver" utilisé par Mitsuharu Misawa.
En plus d'être une véritable innovatrice, Jaguar Yokota était aussi considéré comme l'une des meilleures catcheuses du monde au début des années 80, meilleures que toutes les femmes de son époque, mais aussi que presque tous les hommes. Ses matchs étaient très bons, et ceux contre La Galactica en 1983, contre Pantera Surena en 1985, ou contre Lioness Asuka en 1985, qui est d'ailleurs le premier match féminin auquelle Dave Meltzer accorde la note de 5 étoiles, ne sont que certains des exemples des meilleures matchs de Jaguar Yokota. Malgré tout la plupart de ses adversaires sont loin d'avoir son niveau, Jaguar Yokota était bien supérieur à la moyenne et portait bien souvent le match. Malheureusement en 1985, une blessure à l'épaule la force à prendre sa retraite, et à rendre le titre majeur de la AJW vacant, titre qu'elle détenait depuis près de cinq ans, avec seulement une interruption d'un mois en 1983. Après sa blessure elle laisse la place à une équipe composé de deux jeunes catcheuses, 'The Crush Gals' composé de Lioness Asuka et de Chigusa Nagayo, qui connaîtront une popularité semblable à celle d'Hulk Hogan aux États-Unis, et permettront à la AJW d'enregistrer des records d'audience à la fin des années 80.
... À l'origine de l'âge d'or de la "Joshi Puroresu"
La fin de sa carrière sur le ring ne signifie pas pour autant la fin de son héritage, puisque Jaguar Yokota décide de devenir l'entraîneuse de la AJW, elle entraînera de nombreuses catcheuses, dont les plus connu sont Akira Hokuto, Aja Kong, Megumi Kudo, Manami Toyota, Toshiyo Yamada, Kyoko Inoue, Takako Inoue, Etsuko Mita, Mima Shimoda, Mariko Yoshida, ou Sakie Hasegawa. Toutes ses élèves deviendront les têtes d'affiches de la AJW dans les années 90, et donneront certains des meilleurs matchs de l'histoire, des matchs et des shows avec lesquelles les hommes de l'époque ne pourront rivaliser en termes de qualité, par exemple Kyoko Inoue contre Manami Toyota en 1995, nommé match de l'année par le 'Wrestling Observer Newsletter' ou les deux 'Dreamslam' en 1993 dont le premier est élu show de l'année. Beaucoup considère cette période comme l'âge d'or de la "Joshi Puroresu" (le catch féminin japonais) et l'une des meilleures période de l'histoire du catch en général. Non seulement les élèves de Jaguar Yokota donneront des matchs excellents, mais elles feront du style "in ring" utilisé par Jaguar Yokota dix ans plus tôt, le standard du catch féminin à travers le monde, style déjà utilisé par beaucoup de catcheurs masculin de cette époque, mais ses élèves créeront également de nombreuses prises et inspireront les catcheurs à venir, que ce soit Etsuko Mita et Mima Shimoda avec leur utilisation des chaises qui inspirera Edge et Christian, ou Mariko Yoshida qui inventera le "Air Raid Crash" (utilisé notamment par Sheamus sous le nom de "White Noise") et le "Spider Twist" (utilisé notamment par Naomi). Ses élèves montreront que les femmes n'ont rien à envier aux hommes dans le catch, et l'une de ses élèves, Mariko Yoshida entraînera la plupart des catcheuses des années 2000 tel que Ayumi Kurihara, Tomoka Nakagawa, Lin Byron, Kana, ou encore Natsuki*Taiyo dans sa fédération, la IBUKI (active entre 2005 et 2010).

Le retour de la Mère du "Joshi Puroresu"
En 1996, Jaguar Yokota quitte la AJW et décide de fonder sa propre fédération, la JDStar (ou la Jd'), pour l'occasion elle effectue son retour à plein temps sur le ring, devenant la fer de lance de la Jd', sans n'avoir rien perdu de son talent. Mais elle quitte la JDStar dès 1998, pour fonder une famille. La JDStar essaiera de survivre en faisant débuter des actrices en tant que catcheuses sans rencontrer trop de succès, la plupart étant mauvaise (pour les standard de la "Joshi
Puroresu"), jusqu'à ce que Mariko Yoshida prennent en main l'entraînement des "rookie" de la JDStar. Mais à la suite de plusieurs scandales (dont le plus connu est celui d'Emi Tojo) la Jd' ferme ses portes en 2007. La fédération aura quand même permis à des jeunes catcheuses de se faire connaître, et reste importante pour l'histoire de la "Joshi Puroresu" puisque deux fédérations seront issu et battie sur le modèle de la Jd', la Pro Wrestling WAVE et la STARDOM, deux des plus grandes fédérations de "Joshi Puroresu" actuelle. Jaguar Yokota effectue un second retour sur les rings en 2004, en tant que "Freelancer", elle apparaîtra notamment à la HUSTLE une fédération de catch masculin, qui avait pour objectif de populariser le divertissement sportif au Japon, et qui comptait dans son "roster" des catcheurs de grandes renommés tel que Alberto del Rio, Kota Ibushi, tout deux avaient une "gimmick" inspirés des Power Rangers, les Hustle Kamen (le jaune pour Del Rio et le bleu pour Ibushi), Nobuhiko Takada (le père du MMA japonais) qui était le "top heel" de la HUSTLE, ou encore Toshiaki Kawada (l'un des plus grands catcheurs japonais) qui avait une "gimmick" de chanteur. Encore aujourd'hui Jaguar Yokota continue sa carrière à la DIANA, une fédération créer en 2011, par l'une de ses élèves Kyoko Inoue. Et malgré ses 53 ans, Jaguar Yokota n'a rien perdu de sa superbe qui la fait connaître il y a plus de trente ans et continue de donner des bons matchs.
Jaguar Yokota a changé le visage du catch à tout jamais, beaucoup de fans trouvent que les matchs pré-1980 sont ennuyeux à regarder, et Jaguar Yokota a joué un rôle très important dans le changement du produit "in ring" inspirant de nombreux catcheurs, mais également en entraînant des catcheuses, qui inventeront des prises et amélioreront son style de catch pour faire du catch ce qu'il est aujourd'hui, on peut donc la considérer comme la mère de la "Joshi Puroresu" moderne et en proportion moindre du catch moderne. Elle est la première femme à avoir été perçu comme l'une des meilleures au monde pavant la voie pour Akira Hokuto ou Manami Toyota. Jaguar Yokota a même été nommé au "Hall of Fame" du "Wrestling Observer Newsletter" et de la AJW dès leurs inauguration respective en 1996 et en 1998.
Il était une fois au Japon : Jumbo Tsuruta
Le 21/02/2015

Si beaucoup de fans de catch occidentaux qui s'interresse à la 'Puroresu' cite Mitsuharu Misawa comme le meilleur catcheur de l'histoire du catch japonais, ce n'est pas le cas des fans de catch du Japon, la plupart du temps les japonais donneront le nom de Jumbo Tsuruta, or peu de fans de catch occidentaux aujourd'hui connaissent Jumbo Tsuruta, ce qui peut s'expliquer de cette manière : Tsuruta ayant commencé sa carrière au début des années 70, beaucoup de fans ont du mal avec le style de cette époque avec beaucoup moins de 'spots' et beaucoup plus proche du 'mat wrestling'.
Jumbo Tsuruta, de son vrai nom Tomomi Tsuruta hérite du surnom 'Jumbo' (géant ou énorme en français) trouvé par les fans lors d'un concours pour lui trouver un nom de catcheurs pour trois raisons, la première c'est que Tsuruta déteste son prénom, car malgré le fait que ce soit un prénom mixte, Tomomi est majoritairement utilisé comme prénom féminin, ce qui s'explique par la signification des kanjis utilisé, la seconde étant sa taille imposante, il mesurait déjà 1,80m au collège (la taille moyenne au Japon est de 1,72m), le jeune Tomomi était tellement grand qu'il ne pouvait prendre le bus scolaire car sa tête touchait presque le haut du bus pour aller à l'école il devait prendre son vélo, et quand il faisait du sport il ne trouvait pas de chaussure à sa taille et devait jouer en sandales, la troisième étant qu'à ses débuts il était présenté comme le protégé de Giant Baba (Giant
signifie Géant en français), Jumbo était le surnom parfait pour un homme de 1,97m pour 130kg, qui était l'élève d'un géant. Durant sa jeunesse, le futur Jumbo Tsuruta excellé dans tout les sports dans lesquelles il s'essayait, que ce soit le Basket-Ball, la natation, le Sumo, et surtout la lutte amateur, pour l'anecdote le club était alors dirigé par le futur Mr. Pogo, un catcheur connu pour ses 'Deathmatch'. Tsuruta se montre particulièrement doué pour la lutte, il devient champion des plus de 100kg dès sa première années, il se fixe l'objectif de représenter le Japon aux Jeux Olympiques de 1976, mais finit par participer à ceux de 1972.
A son retour au Japon, toutes les fédérations de lutte et de catch du Japon veulent recruter Jumbo Tsuruta, qui finit par signer avec la All Japan Pro-Wrestling fondée par Giant Baba en 1972. Jumbo Tsuruta part s'entraîner au Texas, sous Dory Funk Jr (le frère aîné de Terry Funk et l'une des top stars de la NWA des années 60-70), qui entraîner également Stan Hansen (qui deviendra le catcheur étranger le plus connu du Japon) et Bob Backlund (un ancien champion de la WWE). Jumbo Tsuruta est dès ses premiers matchs un excellent catcheur, son talent sur le ring et son charisme lui permettent d'être le premier japonais à ne pas être huer sur le sol américain, il popularisera également la 'German Suplex' aux États-Unis (la 'German Suplex' était déjà populaire au Japon grâce à Karl Gotch un catcheur belge). Le talent de Jumbo Tsuruta est t-elle qu'il obtient un match de championnat pour le titre majeur de la NWA, le 'NWA World Heavyweight Championship' après moins de deux mois après ses débuts, contre nul autre que Dory Funk Jr. Aujourd'hui le titre de la NWA n'est pas très important, mais à cette époque c'était le titre le plus important du Monde, Vince McMahon Jr ne possédait pas encore la WWF, qui était sous l'égide de la NWA, la AWA n'était pas encore un adversaire suffisament puissant, et au Japon, la All Japan Pro-Wrestling et la New Japan Pro-Wrestling d'Antonio Inoki n'avait pas encore de titre. Malgré sa défaite lors du match, Jumbo Tsuruta aura réussi un tombé sur Dory Funk Jr (c'était un '2 out of 3 Falls') qui était champion depuis 1969.
Jumbo Tsuruta retourne au Japon, il obtient son surnom et est présenté comme le protégé et l'élève de Giant Baba, il fait des matchs par équipe avec ce dernier notamment contre les frères Funk (Terry et Dory Jr), Jumbo est déjà meilleur sur le ring que Baba, et réussi à tenir tête au 'Gaijin' (les catcheur étrangers luttant au Japon) qui à cette époque était généralement meilleur que les japonais. Jumbo Tsuruta avait la particularité de pouvoir imiter les catcheurs contre qui il luttait et il n'était pas rare qu'à un moment dans le match il utilisait une des prise favoris de son adversaire, malgré sa carrure imposante il pouvait faire des 'Dropkicks' ou même executer son célèbre coup de genou de la troisième corde, à une époque ou cela était plutôt rare, par exemple on a jamais vu Hulk Hogan (qui avait à peu près la même carrure que Jumbo Tsuruta) réaliser des 'Dropkick' ou des saut de la troisième corde. Dès sa seconde année de carrière, il est nommé meilleur technicien par les médias japonais, et le Tokyo Sports (plus gros magazines de sports au Japon, qui décerne chaque années des prix pour le catch japonais) lui accorderont l'Award du match de l'année en 1976, 1977, 1978, 1980, 1985, 1987 et 1989. Dans les années 70, il prendra petit à petit la place de visage de la AJPW pour devenir la grosse star de la fédération durant les années 80, unifiant trois titres pour donner naissance au 'AJPW Triple Crown Heavyweight Championship' en 1989, mais également en unifiant les deux titres par équipes de la AJPW pour donner naissance au 'AJPW World Tag Team Championship', avec Yoshiaki Yatsu en 1988.
Mais au début des années 90, Jumbo Tsuruta commence à se faire vieux, et il aidera à 'pusher' des jeunes talents de la AJPW, à savoir Mitsuharu Misawa, Toshiaki Kawada et Kenta Kobashi, les trois étaient peu connu avant d'entamer leur rivalité contre Jumbo Tsuruta, Misawa était encore sous le masque de Tiger Mask et luttait dans la division 'Junior Heavyweight' Kawada venait de perdre sa place dans le groupe 'heel' fondé par Genichiro Tenryu à la fin des années 80 (dû au départ de la AJPW des membres de ce groupe pour fonder la Super World of Sports qui ne vivra pas très longtemps), et Kenta Kobashi était encore un 'rookie'.
Les trois auront des matchs contre Jumbo Tsuruta accompagné des 'top stars' de la AJPW et Akira Taue, qui avait fait ses débuts assez à la fin des années 80, après avoir été un Sumo. Malgré son âge Jumo Tsuruta continue de fournir de très bons matchs (notamment contre Misawa), mais en 1992, on lui diagnostique l'Hépatite B, cette maladie rendera Jumbo Tsuruta plus fragile, il se fera plus absent à la AJPW, laissant la place à la nouvelle génération, avec une rivalité entre Misawa et Kawada qui passione encore les fans de 'Puroresu' aujourd'hui pour la qualité des matchs, sans oublier leur partenaire respectif Kenta Kobashi et Akira Taue, quatre jeune que Tsuruta a aider dans leur jeunesse que ce soit sur le ring ou dans les coulisses. Jumbo Tsuruta continue de catcher occasionnellement dans des matchs par équipes dans le bas de la carte avec d'autre ancienne gloire de la AJPW, mais son rôle le plus important est derrière les caméra ou il travaille dans les bureau de la AJPW. Après la mort de son mentor, Giant Baba en Janvier 1999, Motoko Baba la veuve de Giant Baba le force à démissionner de son travail dans les bureau de la AJPW et à prendre sa retraite, qui est rendu officiel le 6 Mars 1999, avec une cérémonie de retraite (tradition dans le 'Puroresu' ou une cloche sonne dix fois et la présence des catcheurs qui veulent rendre hommage à celui qui se retire). Jumbo Tsuruta meurt le 13 Mai 2000, dû à des complication à la suite d'une transplantation rénale suite à une opération pour soigner son cancer du rein diagnostiqué plus tôt dans l'année. La mort de Jumbo Tsuruta est très médiatisé au Japon, et un épisode spécial de la AJPW est donner en son honneur, et de nombreux catcheur lui rendent hommage. Peu après sa mort, des conflits financiers, créatifs et personnel entre Motoko Baba et Mitsuharu Misawa font que ce dernier quittera la AJPW suivit de tout le personnel (sauf quatres lutteurs) pour créer la Pro Wrestling NOAH.
Jumbo Tsuruta a laissé une forte impression au Japon, et encore aujourd'hui il est considéré comme le plus grand catcheur de l'histoire, mais qu'est ce qu'un grand catcheur ? Quelqu'un de bon sur le ring, Jumbo Tsuruta était excellent, capable de prises rares pour l'époque comme des 'Dropkicks' ou des sauts de la troisième corde, et cela malgré sa carrure, mais aussi de tenir tête à des catcheurs technique tel que Billy Robinson (qui à appris le catch au célèbre Snake Pit sous les ordres du légendaire Billy Riley, connu pour ses talents dans le catch-as-catch-can mais aussi pour briser le bras de ses adversaires). Quelqu'un de charismatique, Jumbo Tsuruta a été la 'top star' de la AJPW pendant près de quinze ans. Quelqu'un qui a donné des matchs excellents, ceux contre Genichiro Tenryu en 1989, ou contre Mitsuharu Misawa en 1991 ne sont que deux exemples de très bons matchs que Jumbo Tsuruta a donner. Quelqu'un qui a connu le succès, Jumbo Tsuruta a notamment unifier les trois ceintures majeurs de la AJPW, à remporté le titre majeur de la AWA, et à remporter de nombreux autres titres que ce soit au Japon ou aux États-Unis. Ou encore quelqu'un qui a permis à une nouvelle génération de monter en puissance, car Jumbo Tsuruta a permis à Mitsuharu Misawa, Toshiaki Kawada, Kenta Kobashi et Akira Taue de devenir populaire au début des années 90. C'est pour toutes ses raisons que Jumbo Tsuruta est sans aucun doute l'un des plus grand catcheur de l'histoire de la 'Puroresu'.
Il était une fois au Japon : La Frontier Martial-Arts Wrestling
Le 15/02/2015

La Frontier Martial-Arts Wrestling (ou FMW pour faire court) est créer en 1989 par Atsushi Onita, elle ferme ses portes en 2002. La FMW est principalement connu pour avoir importé le catch 'Hardcore' au Japon, mais également pour l'avoir révolutionné et popularisé à travers le monde, inspirant au passage de nombreuses fédérations tel la Big Japan Pro Wrestling ou la Extreme Championship Wrestling de Paul Heyman. Cependant aucune de ces fédérations ne connaîtra une popularité comme celle de la FMW, qui a marqué les esprits des fans de catch japonais encore aujourd'hui.
Avant de créer la FMW, Atsushi Onita était la fer de lance de la division 'Junior Heavyweight' de la All Japan Pro-Wrestling, grâce à ce poste il voyage à travers le monde. Cependant en 1985 il subit une blessure et doit prendre sa retraite, laissant sa place à un jeune catcheur du nom de Mitsuharu Misawa. En 1989, Atsushi Onita veut prouver au monde du catch qu'il est de retour et prêt pour l'action, en affrontant un karatéka dans un vrai combat, Onita se fait disqualifier après avoir utilisé une prise de catch. Onita décide de créer sa propre fédération ou il déciderais des règles en vigueur que ce soit dans le catch ou dans les combats d'arts-martiaux, il la nomme Frontier Martial-Arts Wrestling. Le premier 'Main Event' de la FMW voit la revanche entre Onita et le karatéka, Masashi Aoyagi accompagné par les combattants de la World Karate Association, mais le combat finit en 'brawl' entre les catcheurs de la FMW et les combattants de la WKA, ce qui était alors inédit. La FMW propose durant ses premiers shows un mélange d'arts-martiaux et de catch, dans la lignée de la populaire UWF. Mais lors du troisième show, Onita décide d'inclure du fil barbelé, ce qui était jamais vu hors de Porto Rico, les fans accrochent immédiatement et la légende de la FMW est lancé. La FMW possédait également un dojo dirigé par Tarzan Goto qui fournira de futur grands catcheurs tel que Jado et Gedo, Hayabusa, Mr. Gannosuke, Masato Tanaka, ou Dragon Kid (qui ira parfaire son entraînement avec Ultimo Dragon par la suite).

En plus de proposé du catch particulièrement violent, la FMW posséde depuis sa création une division féminine, elle est la première fédération de catch du Japon à avoir une division féminine, mais la division ne présente pas de grandes catcheuses et Onita décide de recruter trois anciennes disciples de Jaguar Yokota issu du dojo de la All Japan Women's Pro-Wrestling (voir l'article sur la Joshi Puroresu) qui n'avait pas réussi à perçer, Megumi Kudo, Combat Toyoda et Reibun Amada font leurs débuts en équipe en attaquant les autres catcheuses de la FMW, mais elles servent de mentor dans les coulisses pour aider les filles à devenir meilleurs. Cepandant l'équipe se brise quand Combat Toyoda et Reibun Amada attaque Megumi Kudo qui devient la 'top face' de la division féminine et le visage de cette division jusqu'à la fin de sa carrière, étant l'une des plus populaires du roster hommes ou femmes. Les femmes de la FMW donné des matchs aussi violent que ceux fournis par les hommes (par exemple Megumi Kudo contre Shark Tsuchiya de 1997, ou Megumi Kudo contre Combat Toyoda de 1996).
La FMW innove durant sa première année présentant le premier match mixte du Japon, ou un show entièrement sur la mer, mais la grosse idée qu'aura Onita durant cette première année étant de totalement remplacé les cordes par du fils barbelés (comme sur l'image de Megumi Kudo). Onita décidera également de rajouté des explosions au fils barbelés, ce qui deviendra la marque de fabrique de la FMW, et ce type de match ne peut être vu qu'à la FMW, encore aujourd'hui aucune fédération n'en organise. Mais voilà Onita à sa première mauvaise idée (comprenait par la qui ne plait pas au public) quand il s'agit de promouvoir le show pour le premier anniversaire de la FMW. Onita devait aller à Porto Rico pour organiser un échange de talent avec la WWC (plus grande fédération de Porto Rico), et rencontrer l'un de leur promoteur Jose Gonzalez, mais la rencontre se passe mal et Onita est poignardé par Gonzalez ('kayfabe'). Si l'idée est aussi mauvaise, c'est parce que deux ans plus tôt, Jose Gonzalez était accusé d'avoir poignardé et tué Bruiser Brody, un catcheur, dans les vestiaires de la WWC. Malgré tout, la FMW continue son ascension et devient de plus en plus populaire grâce au bouche à oreille et au photo dans les magazines montrant des scènes de violence jamais vu avant, la FMW devient tellement puissante qu'elle fait venir des catcheurs étrangers tel que The Gladiator (connu sous le nom de Mike Awesome), Sabu, The Sheik (l'oncle de Sabu et entraîneur de Sabu et de Rob Van Dam), Tiger Jeet Singh (qui attaquait ses adversaires avec son sabre) ou encore Terry Funk, tous battu par Onita, qui devient de plus en plus populaire. C'est à cette époque que la FMW rencontre sa première fédération rival la W*ING qui profite du succès du catch 'Hardcore' créer par la FMW, mais la W*ING ferme dès 1994, écrasé par le succès de la FMW.
Atsushi Onita décide de rajouter une nouvelle règle à ses désormais célèbre 'Exploding Barbed Wire Match', cette règle étant que si le match dure plus de 15 minute, le ring explose (ce qui est vraiment impressionant), cette règle est mis en pratique pour la première fois dans un match opposant Atsushi Onita à Terry Funk devant plus de 40 000 fans. Même si la FMW est extrèmement populaire à cette époque à tel point qu'elle peut se permettre de vendre ses billets à 40 dollars, et particulièrement sa top star Atsushi Onita, dans les coulisses l'attitude de ce dernier exaspère les autres catcheurs qui n'ose pas lui dire craignant pour leur poste, Onita attire toute l'attention sur lui, battant un par un tout les catcheurs de la FMW, sauf son rival Mr. Pogo qui est le seul à pouvoir lui tenir tête sur le ring. A cette époque Onita envoie un jeune du dojo de la FMW, Eiji Ezaki, s'entraîné au côté de Rey Misterio Sr (l'oncle du célèbre Rey Mysterio) au Mexique. Eiji Ezaki créera sa 'gimmick' sous un masque et prend le nom de Hayabusa (qui signifie en japonais 'Faucon') et utilise un mélange de 'Lucha Libre' et de 'Puroresu'. Hayabusa fait ses débuts au Japon lors de la célèbre Super J Cup 1994 (un tournoi de 'Junior Heavyweight' remporté par Chris Benoit), organisé par la NJPW. Hayabusa est un très bon catcheur et malgré sa défaite au premier tour du tournoi, se voit offrir un contrat à la NJPW et à la IWA Japan, nouvelle rivale de la FMW, pour devenir la top star de la compagnie, mais Hayabusa refuse par loyauté pour la FMW.
Atsushi Onita continue d'occuper le Main Event, mais décide de prendre sa retraite en 1995 lors du show célèbrant le sixième anniversaire de la fédération, dans ce qui va devenir le plus gros show de l'histoire de la FMW et du catch 'Hardcore', au Kawasaki Stadium (le stade ou tout les gros shows de la FMW se tiennent) plus de 58 000 fans viennent assister au show, tellement de fans sont présent que le Kawasaki est obligé d'ouvrir une salle ou des fans regardent le show sur une télévision. L'évenement rapportera 2.5 millions de dollars à la FMW. Et le match que tout le monde attend étant le 'Main Event' qui voit le dernier match d'Onita (en théorie) contre la star montante de l'époque Hayabusa qui utilise un style différent proche de la 'Lucha Libre' dans la spécialité de la FMW un 'Barbed Wire Exploding Cage Match', mais contrairement à ce que voudrais la logique Onita refuse de perdre face à Hayabusa et quitte la FMW sur une victoire, malgré tout le match reste l'un des meilleurs de la FMW. Après le show Onita confie la fédération au 'head booker' de la fédération depuis le début Shoichi Arai, mais il ne la lui donne pas, il la lui vend, avec tout les titres et les droits, ce qui fait que l'argent qu'à rapporté le show anniversaire revient à Onita qui demande en plus sa paie pour être apparu dans le show.

La FMW n'attire plus autant de fans, car la défaite d'Hayabusa laisse un gout amer comme quoi il n'est pas aussi bon qu'Onita, les fans viennent voir les matchs de Megumi Kudo et rentre chez eux laissant des salles quasiment déserte pour les 'Main Event'. La FMW est au fond du trou et sa rivale, la IWA Japan se permet d'organiser un show au Kawasaki Stadium, ou est organisé le seul (encore aujourd'hui) 'Exploding Barbed Wire Match' non produit par la FMW, mais la IWA Japan ne met pas de dynamite donnant un match ridicule comparé au produit de la FMW. Petit à petit les fans commencent à s'interressez à Hayabusa qui est capable de prouesse indédit (il a inventé le 'Phoenix Splash'), est un très bon technicien (il a notamment inventé le 'Falcon Arrow' et popularisé le Uranage, qu'il appelait H Edge), il est également capable de fournir des matchs 'Hardcore' (par exemple son match avec Masato Tanaka contre Terry Funk et Mr. Pogo en 1996). Mais quand Hayabusa commence à interressez les fans, les anciennes gloires de la FMW prennent leur retraite, d'abord Combat Toyoda qui finira sa carrière dans l'un des plus beau match 'Hardcore' de l'histoire contre Megumi Kudo, ou encore Mr. Pogo, le 'top heel' de la FMW. Durant son match de retraite (il reviendra au début des années 2000 à la BJW) Mr. Pogo se fait voler la vedette par Onita, qui effectue son retour d'une nuit (en théorie) pour faire équipe avec Mr. Pogo. Après sa Onita dit à qui veut l'entendre que la FMW va devenir la plus grande fédération du monde d'ici peu, et commence à faire son retour à la FMW. Mr. Gannosuke effectue son retour à la FMW, qu'il avait quitté deux ans auparavant pour suivre son entraîneur Tarzan Goto, Mr. Gannosuke devient le top 'heel' de la FMW et affrontera Hayabusa à de nombreuses reprises, les deux se connaissant depuis le lycée et ayant appris le catch ensemble. En 1997, c'est au tour de Megumi Kudo de prendre sa retraite, durant la cérémonie de retraite (courant dans le 'Puroresu') tout le roster de la FMW est présent et lui rendent hommage.
Atsushi Onita est de retour pour tout les gros show de la FMW pour voler la vedette au catcheur, mais Hayabusa est clairement plus populaire que lui à cette période, ayant gagné le respect des fans grâce à des matchs 'Hardcore' ou technique et en excellant dans tout les domaines. Mais en 1999, Shoichi Arai le président de la FMW depuis 1995, prend la décision de changer la FMW, il décide de l'orienté sur le 'Sports Entertainment' en s'inspirant de la WWE en pleine 'Attitude Era' et confie le 'booking' à Kodo Fuyuki un ancien 'jobber' de la AJPW, ce qui ne plaît pas à Onita qui quitte la FMW. Hayabusa débute sous un nouvelle 'gimmick' sans masque nommé H. La 'gimmick' n'est pas aussi populaire que l'était Hayabusa qui redevient lui même dès 2000. Le 'booking' de Kodo Fuyuki et très mauvais et les fans n'accrochent pas à la nouvelle recette de la FMW, qui ne survit uniquement grâce à la présence d'Hayabusa. Mais en 2001, Hayabusa 'botch' un 'Moonsault' et se brise la nuque, il devient handicapé et ne peux plus marché, la FMW ne survivra pas et ferme ses portes en Février 2002. Après sa fermeture, le président de la FMW endetté de 4 millions de dollars, dont 1 millions à des Yakuzas se suicide pour toucher l'assurance vie (ce n'est pas suffisant et sa famille hérite des dettes), à l'annonce de sa mort, Kodo Fuyuki fera une crise de panique qui le rendra fragile (il meurt en 2003), la FMW se scindera en deux, la WMF (Wrestling Marvelous Future) de Mr. Gannosuke et la WEW (World Entertainment Wrestling) de Kodo Fuyuki, mais aucune ne rencontre le succès et ferme sans avoir trop vécu.
La blessure d'Hayabusa n'ayant qu'accelerer sa chute, la FMW n'était pas faite pour durer, tout le 'spotlight' était reservé à Onita durant ses premières années, Hayabusa et Megumi Kudo ont du sacrifier leur corps (la photo sur le côté montre le corps meurtris d'Hayabusa) pour permettre à la FMW de survivre plus longtemps, et personne n'a pu remplacer Hayabusa après sa blessure, pour comparé la WWE a survécu au départ de The Rock et de Steve Austin au début des années 2000 car elle avait préparé son futur. Malgré tout, la FMW a marqué le catch à tout jamais, avec ses catcheurs tel que Atsushi Onita, Hayabusa, Megumi Kudo, Mr. Gannosuke, Combat Toyoda, Shark Tsuchiya, Masato Tanaka, Tetsuhiro Kuroda, Ricky Fuji ou Jinsei Shinzaki, qui pour la plupart sont devenu des stars voir des légendes, par exemple beaucoup de fan attendent déspéremment un dernier match d'Hayabusa, sa 'catchphrase' étant "The bird that never dies". Et sans la FMW, le catch 'Hardcore' n'aurait pas été aussi populaire, les fédérations ultraviolentes que sont la CZW et la BJW n'aurais pas exister, le 'E' de ECW aurais toujours voulu dire 'Eastern'. C'est pour cela que malgré les mauvaises décisions prises à partir de 1999, ses liens avec la pègre japonaise et sa fermeture il y a treize ans (le 15 Février), la légende et l'héritage de la FMW ne seront jamais oublié.
Il était une fois au Japon : La Joshi Puroresu
Le 11/02/2015

La 'Joshi Puroresu' désigne le catch féminin japonais, en japonais 'joshi' signifie femme et 'puroresu' signifie catch. La 'Joshi Puroresu' n'est pas tellement différent de son équivalent masculin tout deux vue comme un sport par les fans et les pratiquants, les catcheuses doivent être capables de fournir des matchs de qualité pouvant rivaliser avec ceux donner par des hommes afin de pouvoir être reconnu, représenter leur fédération et devenir championne. Cet article à pour but de vous faire découvrir ou redécouvrir la 'Joshi Puroresu' et de vous donnez des pistes pour vous lancez dans cette partie un peu spécial de la 'Puroresu'.
En tant que fan de catch américain 'Mainstream' (comprenez ici WWE voir TNA), la première chose qui peut vous troublez et qu'il n'y a pas de 'Joshi Puroresu' dans les fédérations masculins tel que la New Japan Pro-Wrestling, effectivement le catch féminin se pratique dans des fédérations différentes de celles des hommes, excepté quelques fédérations, comme la Frontier Martial-Arts Wrestling (fédération de catch hardcore qui inspirera la ECW de Paul Heyman) qui avait une division féminine. Un autre élément qui changera du catch américain étant que la 'Joshi Puroresu' le contenu 'in-ring' compte plus que tout le reste, ce n'est pas le physique des catcheuses qui est mis en avant ni le travail au micro qui est réduit au minimum, les catcheuses montrent leurs valeurs sur le ring mais ne s'en vante pas pendant des heures. Les fins des matchs sont souvent 'clean' c'est à dire pas d'interventions, de disqualifications, ou de victoire par décompte à l'extérieur, la plupart finissent en tombé ou en soumission, même la distinction entre une 'heel' et une 'face' n'est pas toujours très claire, chaque fan encourage celle qu'il veut voir gagné, bien que les 'gaijins' sont encore une exception souvent perçu comme 'heel' elles affrontent une japonaise qui representent la fédération (ce n'est pas toujours le cas, par exemple Kellie Skater une catcheuse Australienne est populaire au Japon). Le public japonais est lui très calme par rapport au public américain, pas de chant 'Holy Shit' ou 'This is Awesome' juste des applaudissements respectueux après de belle actions, ce qui est la conséquence de la différence de perception du catch au Japon et en occident.

Dans la 'Joshi Puroresu' il existe de nombreux style différents, les catcheuses adaptent leur style à leur corpulence ou leur passé sportif, par exemple Aja Kong qui pèse environ 100kg utilise un style dominant de 'powerhouse' portant les autres catcheuses et les détruit à l'aide d'attaques puissantes, Syuri (qui met le coup de pied sur la photo ci-dessus) est en parrallèle de sa carrière de catcheuse, une Kick-boxeuse (toujours invaincu) elle utilise un style proche des arts-martiaux, Kana (qui reçois le coup de pied sur la photo ci-dessus) utilise un style proche du 'shoot-style' (ou les coups ne sont pas retenu du tout), elles n'ont rien à envier à Shinsuke Nakamura ou KENTA (Hideo Itami à NXT) sur la violence de leurs coups de pieds et leur combat sont parmis les plus populaires. A l'inverse Io Shirai utilise la 'Lucharesu' (mot valise entre 'Lucha Libre', le style mexicain et 'Puroresu' le style japonais créer par Gran Hamada), Hikaru Shida est plutôt portée sur la technique, Mariko Yoshida utilise un style très proche du MMA etc. Il existe autant de style différent que chez les hommes. Mais le style standard est un mélange de catch technique, de 'high flying' avec des éléments d'arts martiaux, inventé par Jaguar Yokota au début des années 80, le style à été perfectionné pour devenir ce qu'il est aujourd'hui. Les catcheuses japonaises disposent de plus de temps que les catcheuses américaines sur le ring, les matchs durant parfois pendant une heure, rarement plus car au Japon, il existe, également pour le catch masculin, une limite de temps (généralement elle est de une heure pour les 'Main Event', de trente minute pour le milieu de la carte, et de quinze, dix parfois même cinq minutes pour les premiers matchs d'un show). De plus il n'est pas rares que les catcheuses réalisent des prises puissantes et dangereuses, partent dans un 'brawl' ou deviennent 'hardcore'. Tout ces éléments font qu'il est déstabilisant voir choquant de regarder de la 'Joshi Puroresu' pour la première fois, voir des femmes ou des jeunes filles (en général les catcheuses japonaises débutent leur carrière entre 15 et 20 ans) saigné abondamment, se battre à coup de chaise, prendre des risques ou être 'stiff' envers l'adversaire ne sont pas quelques choses de commun dans le catch féminin américain, Les catcheuses n'ont pas de traitement de faveur, par exemple à la FMW elles aussi devaient s'affronter dans des matchs contenant du fils barbelés et des explosions ou se retrouver dans des cages. Pour faire plus simple au Japon, elles sont simplement considéré comme des catcheuses à part entière que ce soit par les fans, par les 'bookers' et promoteurs ou par leurs collègues masculins, il arrive également que les catcheuses affrontent des hommes que ce soit dans des matchs comiques (Mio Shirai à la DDT), ou plus sérieux (Kana a affronter de nombreux hommes durant son passage à la SMASH tel que Fit Finlay, Shoichi Funaki ou Yoshihiro Tajiri tout les trois passé par la WWE), parfois elles arrivent même à gagner le match.
L'histoire de la Joshi Puroresu
La 'Joshi Puroresu' est importé des États-Unis au milieu des années 50, mais il faut attendre 1968 pour voir la première fédération de 'Joshi Puroresu', la All Japan Women's Pro-Wrestling (surnommé Zenjo car son nom japonais est Zen Nihon Joshi Puroresu). La Zenjo popularise le catch féminin au près des jeunes filles dès les années 70 avec la popularité de Jackie Sato et de Maki Ueada une équipe du nom de 'The Beauty Pairs'. Mais la Zenjo à pour règle d'or que les catcheuses doivent se retirer tôt (aux alentours de 26 ans). 'The Beauty Pairs' est remplaçé par Jaguar Yokota qui marque le catch de sa présence, elle dévellope un 'in-ring' qui influencera le catch féminin, mais aussi masculin (en plus d'inventé le Jackhammer de Goldberg et le Tiger Driver '91 de Mitsuharu Misawa). En 1985, Jaguar Yokota se blesse et laisse la place au Crush Gals, une équipe composé de Lioness Asuka et de Chigusa Nagayo, qui connaîtront une popularité semblable à celle d'Hulk Hogan aux États-Unis et permettront à la Zenjo d'enregistrer des records d'audience pour le catch japonais durant leur rivalité contre le clan de Dump Matsumoto (dont faisait partie Bull Nakano). La Zenjo est la seule fédération de catch féminin du Japon entre 1968 et 1986, date à laquelle Jackie Sato créer sa Japan Women's Pro-Wrestling.
Cepandant l'âge d'or de la 'Joshi Puroresu' se situe au début des années 90, car la Zenjo a pour principale tête d'affiche des monstres de talents, tel que Manami Toyota, Akira Hokuto, Aja Kong, Toshiyo Yamada, Kyoko Inoue, Takako Inoue, Mariko Yoshida, Etsuko Mita ou Mima Shimoda. Toutes les catcheuses cités précédemment ont appris le métier avec Jaguar Yokota qui était devenu entraîneur après sa retraite des rings. La qualité des matchs fournit pas les catcheuses de cette époque que les hommes peuvent rarement atteindre ce niveau d'excellence (par exemple le Kyoko Inoue contre Manami Toyota de 1995 ou le match le plus iconique de cette période et peut être de toute l'histoire de la 'Joshi Puroresu' Shinobu Kandori contre Akira Hokuto à Dreamslam I en 1993). Mais également car la Zenjo n'est plus la seule fédération à proposer de la 'Joshi Puroresu', la JWP Project créer en 1992 issu de la JWP de Jackie Sato, à ses propres stars tel que Mayumi Ozaki, Dynamite Kansai, Cutie Suzuki ou Command Bolshoi, la LLPW (Legends Ladies Pro-Wrestling) est créer en 1992 elle aussi issu de la JWP de Jackie Sato, avec sa fer de lance, Shinobu Kandori, mais la FMW fédération hardcore propose elle aussi une division féminine dès 1990, avec Megumi Kudo ou Combat Toyoda. Cependant les quatres fédérations proposent souvent des shows interpromotionnels par exemple les excellents Dreamslam I et II en 1993, ou Big Egg Wrestling Universe au Tokyo Dome en 1994. La 'Joshi Puroresu' connaît belle et bien son apogée, mais comme dit le proverbe "Plus l'on s'élève et plus dure sera la chute".
Effectivement, la règle d'or de la Zenjo qui veut que les catcheuses se retirent jeune, à pour conséquence la création de nouvelle fédération par les catcheuses, c'est ainsi que voit le jour la GAEA créer par Chigusa Nagayo, la Jd' créer par Jaguar Yokota, la ARSION créer par Aja Kong et la NEO créer par Kyoko Inoue. En plus de la création de nouvelle fédération, les frères Matsunaga, fondateur et dirigeant de la Zenjo font de mauvaise décision qui fait que les fans se désinterresse de la 'Joshi Puroresu', or des catcheuses très talentueuses se feront connaître à cette période tel que Momoe Nakanishi, Azumi Hyuga, Nanae Takahashi, Ayako Hamada, Meiko Satomura, Leon ou Kaori Yoneyama. La Zenjo perd sa place de numéro un au profit de la GAEA qui voit la reformation des Crush Gals et une alliance avec la WCW qui attire notamment Akira Hokuto, mais aussi d'autre star de la Zenjo. Mais les audiences sont tellement faible que les fédérations de 'Joshi Puroresu' ferme une par une au milieu des années 2000, même la GAEA et la Zenjo ferme toutes deux leurs portes en 2005, seule la LLPW et la JWP Project survivront à cette hécatombe.
Mais la 'Joshi Puroresu' ne disparait pas pour autant car pendant que les vieilles fédérations ferme de nouvelles se créer comme la OZ Academy en 2005, Ice Ribbon en 2006, la WAVE en 2007 ou la STARDOM en 2011 en plus d'établissement de division féminine à la SMASH de Tajiri dès sa création en 2010. Mariko Yoshida créer la IBUKI (actif entre 2005 et 2010) une fédération qui a pour but de donner au jeunes catcheuses un endroit ou se faire connaître en plus de pouvoir profiter des précieux conseils et de pouvoir suivre l'entraînement de Mariko Yoshida (qui a entre autre inventé le Air Raid Crash, notamment utilisé par Sheamus sous le nom de 'White Noise' et que je considére comme l'une des meilleurs catcheuses de l'histoire). La IBUKI permet l'émergeance d'une nouvelle génération guidé par Ayumi Kurihara, Kana, Tomoka Nakagawa, Hiroyo Matsumoto, Ray ou encore Natsuki Taiyo. Il faut attendre 2011 et les débuts de Yuzuki Aikawa une ancienne 'Gravure Idol' (sorte de mannequins) fassent ses débuts pour amener de nouveau fans à la 'Joshi Puroresu' et acceleré sa renaissance, Yuzuki Aikawa permet d'attirer l'attention de ses fans sur le catch féminin, particulièrement sur la fédération dans laquelle elle apparait la STARDOM. La popularité de Yuzuki Aikawa permet à la STARDOM de donner un show au Ryogoku Kokugikan devant plus de 5 000 fans en 2013, ce qui était impensable avant. Malgré la retraite de Yuzuki Aikawa en 2013, la 'Joshi Puroresu' semble être en train de renaître de ses cendres.

Les principales fédérations aujourd'hui
Aujourd'hui il existe plusieurs fédérations ou voir de la 'Joshi Puroresu', nous allons nous concentrez sur les plus importantes, mais sachez qu'hors du Japon les catcheuses japonaises sont souvent présente durant les shows de la Consejo Mundial de Lucha Libre au Mexique et de la SHIMMER Women Athletes, plus grande fédération de catch féminin d'Amérique du Nord.
-La World Wonder Ring STARDOM (souvent abrégé en STARDOM), créer en 2011 par Fuuka (une ancienne catcheuse, mannequin et artiste martial), Rossy Ogawa (propriétaire des défuntes ARSION et Jd') et Nanae Takahashi (vétéran du catch ayant débuté en 1996), la STARDOM à rapidement atteint une place importante dans la 'Joshi Puroresu' actuelle grâce à la popularité de Yuzuki Aikawa, la STARDOM à acquis un contrat télévisé et est la seule fédération de catch féminin à présenté un show par mois au Korakuen Hall (salle très connu pouvant accueillir environ 2 000 fans) en plus de dix ans. Elle est l'une des rares fédérations à proposer de véritable 'gimmick' et elle produit des photobook de ses catcheuses (issu de la Jd'), la STARDOM fait débuter plus de rookie que les autres fédérations qui s'entraîne avec Fuuka. Ses principales stars sont Io Shirai, Act Yasukawa, Nanae Takahashi, Yoshiko et Kairi Hojo, avec la présence de Freelancer tel que Kyoko Kimura, Hiroyo Matsumoto, Kellie Skater ou Kaori Yoneyama, certaines de ses stars passé sont Yuzuki Aikawa, Natsuki Taiyo, Miho Wakizawa et Yuhi.
-La JWP Joshi Puroresu (anciennement JWP Project) créer en 1992, elle est issu de la JWP de Jackie Sato créer en 1986, aujourd'hui elle est dirigé par Command Bolshoi. La JWP à connu l'âge d'or de la 'Joshi Puroresu' dans les années 90, et possède les plus vieux titres actuelles de la 'Joshi Puroresu', elle à aussi hérité du 'Tag League the Best' le tournoi par équipe de la Zenjo. Ses principales stars sont Arisa Nakajima, Command Bolshoi, Ray, Leon, Hanako Nakamori, Rabbit Miu, avec des Freelancer tel que Kyoko Kimura, ses stars passé sont Azumi Hyuga, Mayumi Ozaki, Cutie Suzuki etc.
-La REINA créer en 2012, elle est la descendante spirituelle des divisions féminines des fédérations de Tajiri, à savoir la SMASH active entre 2010 et 2012 et la Wrestling New Classic active entre 2012 et 2014. Aujourd'hui la REINA sert de division féminine pour la Wrestle-1 de Keiji Mutoh et à un lien fort avec la CMLL du Mexique, ayant des titres commun, elle est dirigé par Syuri qui est également l'une de ses principales stars avec Kana, Lin Byron (Ray sans masque), ou Makoto.
-La WAVE créer en 2007 pour succéder à la Jd', elle à grandi lentement ne présentant un titre majeur que depuis 2013, la WAVE dispose d'un contrat télévisée depuis 2010 avec la tenue de son premier show au Korakuen Hall. La plupart de ses shows sont tenue en semaine ce qui est la seule fédération à faire sa, ses shows sont produit en DVD. Ses principales stars sont Hikaru Shida, Yumi Ohka, Ayako Hamada, Tsukasa Fujimoto, Misaki Ohata et Mio Shirai, la plupart sont en réalité des Freelancer.
-La OZ Academy créer en 1998 en tant qu'école de catch dirigé par Mayumi Ozaki, la OZ Academy commence à produire des petits shows indépendant, mais en 2005 avec la fermeture de la GAEA, la fédération devient une vraie fédération, n'obtenant ses premiers titres qu'en 2008. La OZ Academy étant dirigé par Mayumi Ozaki propose plus souvent que les autres fédérations du catch Hardcore. Ses principales stars sont Mayumi Ozaki, Chikayo Nagashima, Dynamite Kansai, Aja Kong, avec la présence de Freelancer tel que Hikaru Shida, Mio Shirai ou Hiroyo Matsumoto, avant elle disposait également de Tomoka Nakagawa, de Carlos Amano ou de Ayumi Kurihara.
-La Ice Ribbon créer en 2006 par Emi Sakura, la Ice Ribbon a la particularité d'avoir eu des enfants ayant débuté le catch (par exemple Kurumi et Riho ont débuté à la Ice Ribbon à l'âge de neuf ans). La Ice Ribbon tient presque tout ses show dans son dojo, à Saitama mais tient ses shows importants au Korakuen Hall. Ses principales stars sont Tsukasa Fujimoto, Miyako Matsumoto, Tsukushi, Cherry, Risa Sera et Mio Shirai.
En plus des fédérations citée plus haut on peut noté la Sendai Girls Pro-Wrestling qui propose des matchs opposants Meiko Satomura ou l'une de ses élèves (dont les plus connu reste les soeurs DASH Sachiko et Sendai Chisako), à des Freelancers ou des catcheuses issu d'autres fédérations, mais aussi les Kana Pro Mania show indépendant produit par Kana, ou encore la World Woman Pro-Wrestling DIANA, de Kyoko Inoue qui présente la venue de beaucoup de vétéran tel que Mariko Yoshida, Jaguar Yokota ou Manami Toyota.